
16h57: Israël accepte de faire dès aujourd'hui des "pauses" quotidiennes de quatre heures dans le nord de Gaza
15h12: Le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, s'est entretenu jeudi en Egypte avec le patron du renseignement égyptien sur la situation à Gaza, en pleine guerre entre son mouvement et Israël. « Le chef du bureau politique du Hamas est arrivé jeudi matin en Egypte à la tête d'une délégation qui s'est entretenue avec le chef du service de renseignement, le général Abbas Kamel, de la situation dans la bande de Gaza », a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué.
13h32: Le point sur la situation
Israël a annoncé jeudi avoir détruit une "place forte" du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, au prix de combats au sol acharnés accompagnés de bombardements qui ont poussé des dizaines de milliers de civils à fuir vers le sud du territoire palestinien assiégé. Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza, en particulier dans la principale ville du territoire.
Jeudi, l'armée a annoncé avoir pris le contrôle la veille, "après dix heures de combats", d'une "place forte" du Hamas à Jabaliya, un camp de réfugiés du nord de Gaza, depuis laquelle "des terroristes s'entraînaient et menaient des attaques". Lors de ces combats contre le Hamas et son allié du Jihad islamique, "positionnés à la fois au sol et sous terre", les soldats ont "saisi de nombreuses armes, découvert des entrées de tunnels dont l'un, adjacent à un jardin d'enfants, conduit à un vaste réseau souterrain", a ajouté l'armée.
Israël a par ailleurs annoncé qu'une frappe aérienne avait tué un chef militaire du Hamas, Ibrahim Abu-Maghsib, responsable d'une unité de missiles antichars. Israël bombarde sans répit le petit territoire depuis le 7 octobre et a juré "d'anéantir" le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
L'armée y mène aussi depuis le 27 octobre une opération terrestre, resserrant son étau sur la ville de Gaza où se trouve, selon Israël, le "centre" de l'infrastructure du Hamas. Quelque 130 entrées de tunnels ont été découvertes depuis le début de cette opération, qui a coûté la vie à 34 soldats selon l'armée. Mercredi, l'AFP a pu s'approcher de l'épicentre des combats dans le nord de Gaza lors d'une incursion organisée par l'armée israélienne, et dont les images ont été soumises à la censure militaire.
11h40: La France va allouer cette année 80 millions d’euros supplémentaires à l’aide humanitaire destinée aux populations palestiniennes, atteignant un total de 100 millions d’euros, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron. « Depuis le 7 octobre, la France a annoncé 20 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaires et nous allons porter cet effort à 100 millions d’euros pour 2023 », a-t-il déclaré lors de la conférence humanitaire pour Gaza qui se tient à Paris.
« J’appelle aujourd’hui aussi tous les pays présents à augmenter leurs contributions financières à l’égard de la population civile palestinienne via les Nations unies », a ajouté Emmanuel Macron, rappelant que les Nations Unies avait chiffré à 1,2 milliard de dollars les besoins des habitants de Gaza et de Cisjordanie.
En outre, il a salué les diverses initiatives telles que le parachutage sur Gaza de matériel de santé par la Jordanie, la mise en place d’un hôpital de campagne par les Émirats arabes unis, le projet de corridor maritime proposé par le président chypriote ou encore le pont aérien qui a été mis en oeuvre par la Commission européenne.
« Je souhaite que la conférence d’aujourd’hui puisse nous aider aussi, peut-être, à agréger tous ces efforts » et à « gagner en efficacité », a-t-il poursuivi.
11h22: « Il n’y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza », a affirmé jeudi un responsable militaire israélien, reconnaissant les « nombreuses difficultés » auxquelles font face les civils dans le territoire palestinien en proie à la guerre entre Israël et le Hamas.
Israël « facilite l’acheminement de l’aide humanitaire », a affirmé le colonel Moshe Tetro, responsable pour Gaza de l’organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.
« Nous savons que la situation civile dans la bande de Gaza n’est pas facile », a-t-il ajouté.
10h32: Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à « oeuvrer à un cessez-le-feu » entre Israël et le Hamas en ouverture de la conférence humanitaire sur Gaza à Paris. « Dans l’immédiat, c’est à la protection des civils qu’il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut oeuvrer à un cessez-le-feu », a déclaré le chef de l’Etat.
« Celui ci doit pouvoir devenir possible », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a martelé qu’il était « absolument indispensable » de protéger les civils de la bande de Gaza et qu’il ne pouvait y avoir de double standards en matière de protection de vies humaines. « Ce n’est pas négociable », a-t-il souligné. Si le président a répété qu’Israël avait « le droit de se défendre et le devoir de protéger les siens », il a redit que le gouvernement israélien avait aussi « une éminente responsabilité (...) de respecter le droit et protéger les civils ».
« La lutte contre le terrorisme ne peut jamais aller sans règles », a-t-il poursuivi. Il a souligné que la situation humanitaire se dégradait « chaque jour davantage » à Gaza. L’ambition de la conférence qui se tient ce jeudi à Paris est d’« identifier les besoins en argent, en matériels pour les populations ». Il a également appelé à coordonner l’aide et à l’organiser de manière très concrète afin qu’elle puisse être acheminée.
10h00: La France accueille aujourd'hui, à l'initiative de son président Emmanuel Macron, une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza, rendue quasi-impossible par les bombardements incessants d'Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.
Le gouvernement israélien ne sera pas représenté à cette conférence organisée à l'Elysée, mais le chef de l'Etat français s'est entretenu mardi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et lui reparlera après, selon la présidence française.
M. Macron a également eu mardi des conversations téléphoniques avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dont les pays jouent un rôle-clé pour améliorer l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza, où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.
Mais les pays arabes ne seront a priori pas représentés au plus haut niveau. L'Autorité palestinienne sera représentée par son Premier ministre et l'Egypte, qui contrôle à Rafah le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas tenu par Israël, enverra une délégation ministérielle.
La conférence sera en revanche suivie de près par les organisations humanitaires, qui dénoncent sans relâche l'insuffisance des accès et l'impossibilité d'apporter de l'aide tant que se poursuivent les bombardements sur Gaza.
Vos réactions
Si la France était courageuse, elle enverrait une partie de son armée pour soutenir Israel.
N'en déplaise à certains.
Les français ne sont pas d'accord pour que l'on dépense leur argent à d'autres fins que la leur....est ce que ce président en a conscience ? surtout qu'en même temps, il nous taxe d'impôts et autres, de nos retraites et autres
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