
Une "grande marche civique" contre l'antisémitisme, en réponse aux "plus de 1000 faits" contre les juifs enregistrés en France ces dernières semaines. Voilà la proposition conjointe de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et de son homologue du Sénat, Gérard Larcher. Les présidents des deux chambres du Parlement appellent "tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République" à se rassembler ce dimanche "pour dénoncer les porteurs de haine", ont-ils écrit mardi dans une tribune publiée par Le Figaro.
Invités du 20H de TF1 ce mercredi, les deux responsables politiques ont réitéré leur appel. Mais cette marche suscite la controverse dans le champ politique. La France insoumise a indiqué qu'elle n'y participerait pas en raison de la présence du Rassemblement national. "Lutter contre l'antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d'un parti qui trouve ses origines dans l'histoire de la collaboration avec le nazisme", a affirmé LFI dans un communiqué. Le Parti socialiste, lui, s'y rendra, tout comme les Écologistes ou le Parti communiste.
Mais tous trois jugent la présence du RN "illégitime". "Nous demandons à la présidente de l'Assemblée et au président du Sénat de déclarer publiquement que les forces d'extrême droite ne sont pas les bienvenues", écrivent-ils dans un communiqué commun. La présence du parti de Marine Le Pen est également dénoncée par le Conseil français du culte musulman, qui "comprend la réticence des Français de confession musulmane à défiler aux côtés de racistes anti-musulmans déclarés et assumés".
"Nous n'avons invité que les citoyens, ce n'est pas un rassemblement politique", répond Yaël Braun-Pivet.
"Nous n'avons invité aucun parti politique. Il n'est pas question de savoir si le RN est le bienvenu. Nous défilerons en tête de cortège et pas à côté du Rassemblement national."
Ce cortège, qui ira des Invalides au Sénat, sera mené "par des femmes et des hommes qui incarnent nos institutions", puisque d'anciens présidents de la République, des chambres du Parlement ou de Premiers ministres ont été conviés. Une banderole "pour la République, contre l'antisémitisme" sera déployée en tête, mais les drapeaux israéliens comme palestiniens ne seront pas acceptés. Seuls des "drapeaux français" devront être brandis.
Vos réactions
Rien de bien étonnant à cela : ce n'est pas ces deux-là, par ce qu'ils sont, par ce qu'ils représentent, par ce qu'ils disent, qui risquent d'attirer les foules pour leur prêter une oreille attentive. En fait, on se fout pas mal de l'opinion de ces individus qui sont en principe là pour rassembler, et qui finissent par diviser tout le monde juste pour faire passer leurs convictions personnelles avant l'intérêt du plus grand nombre.
Mais quelle bande de bouffons !
Ils disent vouloir la paix entre Israël et la Palestine et sont incapables d'accepter de défiler aux côtés d'un parti qui représente une partie de la population française ! Et après ça ils veulent nous donner des leçons en parlant de tolérance !!!
Les politiques sont totalement déconnectés de la réalité du peuple français jusqu'à leur cracher à la gueule, et c'est pour cette raison que je ne leur fait plus confiance !
Une belle brochette de couillons !!!
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