
19h13: Les troupes israéliennes sont entrées "au cœur" de la ville de Gaza, affirme le ministre de la Défense, Yoav Gallant. "Nous allons détruire le Hamas", déclare le ministre de la Défense, assurant que ses troupes ont atteint le centre de la ville de Gaza. "Il n'y aura pas de trêve humanitaire sans le retour des otages".
17h57: Un juge d'instruction a été désigné mardi pour enquêter sur les tags d'étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n'exclut pas que ce marquage «ait été réalisé à la demande expresse d'une personne demeurant à l'étranger».
«L'enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d'une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l'intention ayant guidé cette opération», a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.
16h35: L'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, « condition sine qua non » pour organiser la réponse humanitaire et question d' « urgence vitale » pour la population du territoire palestinien sous le feu israélien.
Alors que la guerre provoquée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël entre dans son deuxième mois, MSF a décrit une « situation humanitaire catastrophique » dans le territoire en proie à « une guerre totale », selon la directrice de l'organisation Claire Magone.
« La population est exsangue et les secouristes pratiquement impuissants. Face à l'hécatombe, un cessez-le-feu relève de l'urgence vitale », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation à Paris. « Aujourd'hui, il n'y a que des signes d'humanité en trompe-l'oeil et des discussions dilatoires », a-t-elle dénoncé, en évoquant les « pauses tactiques » discutées entre Israël et Washington pour permettre des répits humanitaires.
MSF, qui compte quelque 300 employés palestiniens, a pu faire évacuer il y a quelques jours ses 22 membres expatriés, mais espère faire rentrer très rapidement une nouvelle équipe.
« La situation à Gaza était intenable dès le début, aucun endroit n'est en sécurité, c'est une guerre totale, une tragédie sans échappatoire », a raconté Louis Baudoin-Laarman, responsable de la communication de MSF pour la Palestine, qui figurait parmi les évacués. Il a évoqué « les bombes qui tombent partout », les camps de l'ONU surpeuplés où s'entassent des dizaines de milliers de déplacés dans des conditions désastreuses. « A Khan Younes (sud de la bande de Gaza), il y avait quelque 45.000 personnes, huit toilettes, deux heures d'eau toutes les douze heures », a-t-il raconté.
A ses côtés, le responsable du programme Urgences de MSF, Michel-Olivier Lacharité, a évoqué le système de soins saturé. « Il y a 3.500 lits dans la bande de Gaza dont 2.000 au nord, alors que les blessés sont selon les autorités de Gaza au nombre de 25.000 », a-t-il dit. « Les hôpitaux sont traditionnellement des lieux de refuge à Gaza, ce n'est plus le cas, il n'y a plus de lieux sanctuarisés », a-t-il poursuivi. « Seul un cessez-le-feu peut permettre d'organiser les secours et permettre une réponse humanitaire », a-t-il insisté, relevant que quelque 500 camions d'aide sont entrés à Gaza par la frontière égyptienne en un mois, alors qu'en temps normal ce nombre est quotidien.
15h36: Plus de cent Français et leurs ayants droit au total ont été évacués de la bande de Gaza, par le point de passage de Rafah, annonce le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Deux groupes de ressortissants français, d’agents et d’ayants droit ont pu quitter hier et aujourd’hui la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. Ils se trouvent en sécurité en Égypte, où ils ont été pris en charge par l’ambassade de France et notre consulat général au Caire, ainsi que par les équipes du Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères", est-il écrit. Selon le Quai d'Orsay, "ceci porte à plus de 100 personnes le total des sorties organisées par la France".
Rappelons que dans un communiqué du ministère daté de samedi, le dernier bilan était "de près de quarante Français et leurs familles".
11h18: Le point sur la situation ce matin
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas entrée mardi dans son deuxième mois, malgré les appels répétés à une trêve humanitaire à Gaza et un bilan de plus de 10.000 morts selon le mouvement islamiste.
Dans la nuit, les bombardements aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas ont continué de plus belle, tuant plus de 100 personnes selon le ministère de la Santé du Hamas. Sous une couverture aérienne, les troupes israéliennes au sol ont continué de progresser dans la bande de Gaza après avoir encerclé la ville de Gaza et coupé le territoire en deux, selon l'armée.
"Il n'y aura pas de cessez-le-feu à Gaza sans la libération de nos otages", a dit M. Netanyahu dans un entretien avec la chaîne américaine ABC News lundi soir, un mois après que des centaines de combattants du Hamas ont mené le 7 octobre l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël. Plus de 1.400 personnes y ont péri d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque. Le Hamas a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.
"Concernant les petites pauses tactiques, une heure par-ci, une heure par-là, nous les avons déjà eues", a ajouté M. Netanyahu, en référence à une déclaration de la Maison Blanche évoquant la "possibilité de pauses tactiques" pour permettre aux civils de fuir les combats et la circulation des aides humanitaires.
Alors qu'Israël a retiré unilatéralement de Gaza en 2005 ses soldats et les colons après 38 ans d'occupation, M. Netanyahu a affirmé que son pays prendrait "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre. Car "lorsque nous n'avons pas cette responsabilité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas", une organisation qualifiée de "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne, a ajouté M. Netanyahu qui a juré d'anéantir le Hamas.
10h24: Lundi, un nombre indéterminé de blessés et de binationaux ont pu passer en Egypte via Rafah, marquant une reprise des évacuations. Alors que la communauté internationale craint une extension du conflit, le Pentagone a annoncé qu'un sous-marin avait été déployé au Proche-Orient, à titre de dissuasion. A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et ses alliés incluant le Hamas, de l'autre. Le Hamas au Liban a affirmé avoir tiré lundi 16 roquettes sur le nord d'Israël.
09h32: Les Nations unies, les ONG, les dirigeants du monde arabe, et d'autres pays à travers le monde, appellent sans cesse à un cessez-le-feu, une idée non soutenue par Washington qui pousse pour des "pauses humanitaires" et insiste sur le droit d'Israël à se défendre. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé d'urgence un "cessez-le-feu humanitaire" dans le petit territoire palestinien, transformé en "cimetière pour les enfants".
"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il dit. Les bombardements israéliens contre Gaza ont fait 10.022 morts, en majorité des civils incluant plus de 4.000 enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas fourni lundi.
"Des milliers et des milliers de civils sont tués (...) Nos hommes ont été tués. Nos volontaires ont été tués", a déclaré le chef du Croissant-Rouge palestinien, Younis Al-Khatib. M. Guterres a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé ce mouvement qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".
07h58: Jakarta a ce mardi démenti l'affirmation israélienne selon laquelle un hôpital construit à Gaza grâce à un financement indonésien se trouve au-dessus d'un réseau de tunnels du Hamas et à proximité d'une rampe de lancement de roquettes. Situé à Bait Lahia, dans le Nord de la bande de Gaza, l'hôpital a été construit grâce aux dons d'Indonésiens et de plusieurs groupes caritatifs en 2011. L'hôpital indonésien de Gaza est "un établissement construit par le peuple indonésien entièrement à des fins humanitaires et pour répondre aux besoins médicaux du peuple palestinien à Gaza", a répliqué le ministère indonésien des Affaires étrangères dans un communiqué.
06h25: Interrogé cette nuit sur la chaîne ABC News sur qui devrait gouverner après la guerre, Benyamin Netanyahou a répondu : "Israël assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité dans le territoire palestinien. Car nous avons vu ce qui se passe lorsque nous ne l'avons pas. Lorsque nous n'avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer".
Benyamin Netanyahou a une nouvelle fois rejeté l'idée d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza : "Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages. En ce qui concerne les petites pauses - une heure par-ci, une heure par-là - nous les avons déjà eues. Je suppose que nous allons examiner les circonstances pour permettre aux biens - aux biens humanitaires - d'entrer ou à nos otages de partir. Mais je ne pense pas qu'il y aura un cessez-le-feu général. Cela entraverait nos efforts pour faire sortir nos otages, car la seule chose qui fonctionne sur ces criminels et sur le Hamas, c'est la pression militaire que nous exerçons."
EXCLUSIVE: @DavidMuir presses Israeli PM Netanyahu about a humanitarian pause in Gaza. "I don’t think there’s going to be a general ceasefire," Netanyahu says. "It will hamper our effort to get our hostages out." https://t.co/ZNVTQrFARL pic.twitter.com/LhQ6MGyR0j
— World News Tonight (@ABCWorldNews) November 6, 2023
Vos réactions
Le monde n'a pas besoin d'une énième pays nazislamiste arabe qui opprime les femmes, les minorités, qui tue les opposants politiques, sans liberté de presse et qui tue les homos.
Qu'il annexe et qu'il dégage les population arabes dans des pays arabes. C'est là leur vraie place.
les "palestiniens" ont un ADN arabe, des noms arabes, ils parlent l'arabe, ils ont une culture arabe et ils veulent faire partie du monde arabe. Leur place est en ARABIE
Sauf que les Palestiniens sont CHEZ EUX bien avant 1948. C'est le pays en face qui vole les terres...
de pompignan, paranthrope, seb2446, La France Islamiste en force ! 4 messages sur les 7.
vous avez recu des consignes de votre gourou ?
Donc pas le peine de leur répondre ! Les laisser discourir seuls , ils se lasseront
La "sécurité" ? les mecs ont rasés une ville avec les civils dedans... y'a pas de sécurité quand c'est TOI l'agresseur hein.
Oh arrêtez avec ce discourt pourri. Israel est piégé par le Hamas on le sait tous... Israel est obligé de réagir car le Hamas a dit qu'il tenterait de reproduire le massacre du 7 octobre. Israel à prévenu la population mais le Hamas les empêches de partir car ils leur servent de bouclier et de guerre des médias. Soyez pas dupe... Israel est piégé, il n'a pas le choix...
Il y a pleins de vidéos de gazaouis sur internet qui montrent comment ils sont traités par le Hamas. Le discourt que vous tenez est celui des ignares...
Inversion accusatoire. C'est pas lui l'agresseur. L'agresseur est un groupe terroriste majoritairement soutenu par les civils. Le reste c'est du bruit.
Bin voyons, le vols des terres par la violence, les exactions et le massacre de civils c'est "gentil", les méchants c'est ceux qui sont chez eux avec quasiment aucune ressource et qui ne veulent pas se laisser tuer.
La "sécurité" ? les mecs ont rasés une ville avec les civils dedans... y'a pas de sécurité quand c'est TOI l'agresseur hein.
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