
19h23: Un cessez-le-feu à Gaza se fait "plus urgent à chaque heure qui passe", plaide le secrétaire général de l'ONU.
16h52: Le Hamas affirme avoir tiré à partir du Liban 16 roquettes sur le nord d'Israël, affirmant avoir visé le sud de la ville de Haïfa. Dans un communiqué, les brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé que ces tirs intervenaient « en réponse aux massacres de l'occupation et à son agression contre notre peuple dans la bande de Gaza ».
L'armée israélienne a pour sa part fait état d' »environ 30 tirs » de projectiles « depuis le Liban vers le nord d'Israël », ajoutant qu'elle ripostait sur les lieux d'origine des tirs.
Les bombardements israéliens ont fait plus de 10.000 morts dans la bande de Gaza, a annoncé lundi le Hamas, près d'un mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël.
Le Hamas, un allié du Hezbollah, dispose de combattants au Liban et sa branche armée a revendiqué plusieurs tirs contre Israël à partir du sud du pays depuis le début de la guerre le 7 octobre. La zone frontalière entre le Liban et Israël est le théâtre d'échanges de tirs quotidiens entre l'armée israélienne d'une part et le Hezbollah et ses alliés, dont le Hamas, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
C'est cependant la première fois qu'un groupe affirme avoir bombardé des objectifs aussi loin de la frontière. La ville portuaire de Haïfa est située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière libanaise. Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, dont au moins 11 civils et 59 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l'AFP. Six soldats et deux civils ont été tués du côté israélien, d'après les autorités.
15h43: Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait franchi le seuil des 10.000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Ce bilan, qui compte à ce jour 10.022 morts, a été annoncé lors d'une conférence de presse à Gaza du porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qidreh, au 31e jour de la guerre.
Il a affirmé qu'au moins 292 Palestiniens avaient été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans d'intenses bombardements de l'armée israélienne qu'il a accusée d'avoir « perpétré 19 massacres lors des dernières heures ».
Selon le ministère de le Santé du gouvernement du Hamas, la plupart des morts depuis le début de la guerre sont des civils, dont plus de 4.000 enfants.
Les bombardements israéliens dans la bande de Gaza sont menés en représailles à une attaque d'une ampleur inédite menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien, Israël affirmant vouloir anéantir le mouvement palestinien qui contrôle le petit territoire palestinien assiégé.
La guerre a fait en Israël plus de 1.400 morts, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes.
12h57: Les Etats-Unis oeuvrent "très activement" pour acheminer davantage d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, actuellement assiégée par l'armée israélienne, a affirmé lundi à Ankara le secrétaire d'État américain Antony Blinken. "Nous avons fait de gros progrès ces derniers jours pour accroître l'aide à Gaza", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie américaine au terme d'un tête-à-tête avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, affirmant qu'"une pause (dans les combats) pourrait également aider à cela".
11h20: Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a annoncé lundi qu’au moins 200 personnes avaient été tuées dans les intenses bombardements israéliens menés dans la nuit dans la bande de Gaza. « Plus de 200 martyrs dans les massacres de la nuit », a indiqué le ministère dans un message aux médias, précisant que ce bilan couvrait seulement Gaza-ville et la partie nord de la bande de Gaza. P
ar ailleurs, les corps de 58 personnes tuées dans les frappes de la nuit dans le centre de la bande de Gaza ont été évacués vers le principal hôpital de cette région, dans la ville de Deir el-Balah, a indiqué à l’AFP son directeur Iyad al-Jabri. « Nous avons été informés que des dizaines d’autres corps sont ensevelis sous les décombres », a-t-il ajouté.
09h47: Le point sur la situation ce matin
De violents combats font rage dans le nord de la bande de Gaza, que l'armée israélienne a affirmé avoir coupée en deux, dans la perspective d'y détruire le centre de commandement du Hamas, refusant de céder aux appels de plus en plus pressants à une trêve humanitaire.
Le porte-parole de l'armée israélienne Jonathan Conricus a appelé lundi les civils à quitter le nord de Gaza, affirmant: "nous serons moins limités" pour agir. "Nous serons alors en mesure de démanteler le Hamas, bastion après bastion, bataillon après bataillon, jusqu'à ce que nous atteignions l'objectif ultime, qui est de débarrasser la bande de Gaza - toute la bande de Gaza - du Hamas", a-t-il déclaré dans son briefing matinal. Les combats au sol s'accompagnent de "frappes significatives", selon l'armée israélienne - 2.500 depuis le 27 octobre -, pour déloger des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.
Ces bombardements touchent durement les civils, y compris dans le sud du territoire de 362 km2 où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, soumis aussi à un siège qui les prive d'eau, de nourriture et d'électricité depuis le 9 octobre - après déjà un blocus de plus de 16 ans, depuis l'arrivée au pouvoir en 2007 du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
L'armée israélienne a de nouveau accusé, lundi sur X, le Hamas de construire des tunnels sous les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte pour cacher des combattants et planifier des attaques, une accusation que l'organisation islamiste palestinienne a démentie à plusieurs reprises. Face à un bilan qui s'alourdit de jour en jour, les dirigeants des principales agences de l'ONU ont publié dimanche soir un rare communiqué commun pour exprimer leur indignation.
"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c'est trop. Cela doit cesser maintenant", ont-ils écrit, appelant aussi le Hamas à libérer les plus de 240 otages emmenés dans la bande de Gaza le 7 octobre après son attaque sur le sol israélien qui a déclenché la guerre. Le dernier bilan officiel du ministère de la Santé du Hamas comptabilise 9.770 personnes tuées - dont la moitié sont des enfants - dans les bombardements israéliens depuis le début de la guerre.
En Israël, plus de 1.400 personnes ont péri, majoritairement des civils tués le 7 octobre, lors de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. Les sirènes d'alerte aux roquettes tirées depuis Gaza ont retenti plusieurs fois dimanche à Tel-Aviv et dans des villes proches du territoire palestinien, et plusieurs roquettes ont été interceptées selon l'armée.
08h30: Le bilan des victimes françaises tuées dans les attaques du mouvement islamiste palestinien Hamas contre l’Etat d’Israël s’est de nouveau alourdi avec désormais 40 morts recensés et huit disparus, dont des otages, a annoncé lundi la Première ministre française Elisabeth Borne.
« Ce matin, (le bilan) est de 40 morts et huit disparus » parmi lesquels « il y a évidemment des otages », a affirmé la cheffe du gouvernement sur la radio France Inter. Un précédent bilan faisait état de 39 morts et neuf otages ou portés disparus. « La discussion est en cours d’abord avec les autorités israéliennes, mais aussi avec les partenaires de la région » parce que « notre priorité, c’est bien sûr la libération des otages », a assuré Elisabeth Borne, en réaffirmant la demande de la France d’une « trêve humanitaire ». A propos de la multiplication des actes antisémites, elle a dit qu’elle « mesurait pleinement (l’) angoisse » des juifs français « face à cette recrudescence » et assuré que le gouvernement faisait « tout pour les protéger ».
« On ne peut évidemment pas accepter dans notre pays cette résurgence de cet antisémitisme qu’on n’avait pas connu depuis des années, et on sera intraitable, on ne laissera rien passer, des personnes seront retrouvées et condamnées », a affirmé la Première ministre, dont le père était un ancien déporté de confession juive. « Il est important qu’un maximum de voix puissent s’élever pour dire que l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre pays. S’en prendre à un juif, c’est s’en prendre à la République et on doit tous se dresser contre cette résurgence de l’antisémitisme », a ajouté Elisabeth Borne.
La Première ministre a toutefois critiqué le patron du Parti socialiste Olivier Faure qui a appelé à un rassemblement de « toutes les forces politiques » contre l’antisémitisme. « Sans doute, (il) essaie aussi de se racheter une conscience dans son alliance avec la France insoumise », a-t-elle jugé. Olivier Faure a appelé dimanche « toutes les forces politiques » à un rassemblement contre l’antisémitisme, mais a vite créé la polémique à gauche en ne fermant pas, au moins dans un premier temps, la porte à une participation du Rassemblement national.
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.@Elisabeth_Borne : "Le bilan ce matin est de 40 morts français et 8 disparus" suite à l'attaque du Hamas, "parmi lesquels des otages". #le710Inter pic.twitter.com/j7aBV3I4pt
— France Inter (@franceinter) November 6, 2023
08h08: Une soldate israélienne grièvement blessée dans une attaque au couteau à Jérusalem-Est annonce ce matin la police de l’État hébreu. L’assaillant a été tué.
Mise à jour : Attaque à l'arme blanche à Jérusalem : deux soldats du MGB ont été mortellement et légèrement blessés. Le terroriste a été tué pic.twitter.com/JDrxax7MAM
— pat (@natypatou) November 6, 2023
07h28: TotalÉnergies a fait savoir qu'il avait relevé le niveau de vigilance sécuritaire pour ses opérations en Irak et dans l'ensemble du Moyen-Orient, citant la situation actuelle, alors que le conflit entre Israël et le Hamas fait craindre un embrasement régional. Les équipes du groupe français en Irak maintiennent leur présence et poursuivent leurs activités, a précisé Total, alors qu'une source s'était fait l'écho d'une directive donnée au personnel non-indispensable de TotalÉnergies de quitter l'Irak du fait de la situation à Gaza.
07h17: L’armée israélienne a annoncé ce dimanche soir qu’elle menait des « frappes significatives » dans la bande de Gaza. « Elles se poursuivront cette nuit et dans les jours à venir », a précisé le porte-parole de l’armée Daniel Hagari, affirmant que les forces de Tsahal opérant dans le territoire l’avaient désormais scindé en deux : « Gaza sud et Gaza nord». "Nous frappons le Hamas, et nous progressons bastion après bastion, suivant notre plan, dans un effort systématique pour démanteler les capacités militaires du Hamas", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus sur la chaîne CNN dimanche soir.
Ces combats au sol s'accompagnent de frappes significatives, selon l'armée israélienne - 2.500 depuis le 27 octobre -, pour déloger des terroristes du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels. Selon Daniel Hagari, un autre porte-parole de l'armée israélienne, les troupes opérant dans Gaza l'ont coupé en deux: "Gaza sud et Gaza nord". 34 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.
LIVEBLOG | Violents combats à Gaza, coupé en deux selon Tsahal
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) November 6, 2023
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06h03: Les lignes téléphoniques et d'internet dans la bande de Gaza ont été coupées dimanche soir par Israël, pour la troisième fois depuis le début de la guerre le 7 octobre, a annoncé l'opérateur palestinien Paltel.
Dimanche soir sur X, ex-Twitter, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est dit "préoccupé par les informations faisant état d’une nouvelle panne de connexion à Gaza ainsi que de violents bombardements".
Vos réactions
L'occasion de voler Gaza au peuple Palestinien est trop forte, on est facilement à +10000 civils massacrés alors qqes milliers de plus, ça fera pas de différence pour eux, c'est déjà un crime de guerre, autant aller jusqu'au bout.
Un cessez-le-feu est l'occasion inesperée pour les terroristes du hamas de ravitailler les tunnels en bouffe matos medical d'exfiltrer les gros bonnets dans la population civile et de se redeployer sur le terrain... Au mépris des gazaouis en surface.
Tsahal ferait une enorme erreur en cédant à cette demande
Le titre de l'article est ambigu. Ce n'est pas la guerre contre le Hamas qui est responsable de la mort de 40 Français mais plutôt l'attaque du groupe terroriste Hamas!
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