Dylan Thiry Vingt camions d’aide humanitaire sont rentrés, samedi matin, dans la bande de Gaza par Rafah, seul passage de la bande de Gaza à ne pas être contrôlé par l’armée israélienne. L’ONU assure que ces camions sont remplis d’eau, de nourriture et de médicaments, mais l’organisation estime qu’il faudrait au moins 100 camions par jour pour répondre aux besoins des 2,4 millions de Gazaouis.
Le poste-frontière est depuis clos malgré des appels, comme celui lancé par Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, de le maintenir ouvert.
Tout en "saluant" ce tout premier convoi humanitaire, le chef de la diplomatie américaine a lancé un avertissement. "Nous avons été clairs: le Hamas ne doit pas interférer dans la fourniture d'une assistance vitale. Les populations civiles palestiniennes ne sont pas responsables du terrorisme atroce du Hamas".
"Les États-Unis demeurent engagés à ce que les populations civiles de Gaza continuent d'avoir accès à de la nourriture, de l'eau, des soins médicaux et d'autres formes d'assistance, sans qu'elles soient détournées par le Hamas", a encore mis en garde le président Biden dans son communiqué.
Il a aussi précisé que Washington travaille avec Israël et l'Égypte à "faciliter la possibilité pour des citoyens américains et les membres les plus rapprochés de leur famille de sortir en sécurité de Gaza" via l'Égypte.
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