la grosse rigolade 17h28: Le ministère de l'Intérieur souhaite que la France expulse onze ressortissants russes figurant au fichier des personnes radicalisées, comme l'a appris l'AFP. Gérald Darmanin souhaite aussi pouvoir retirer un titre de séjour pour adhésion à "l'idéologie jihadiste".
16h14: Gabriel Attal indique que 179 élèves ont perturbé la minute de silence. Le ministre indique que, pour chacun de ces cas signalés, il a effectué une "saisine" auprès de la justice, demandé des "mesures disciplinaires" et, pour "les cas les plus graves" qui relèvent de "l'apologie du terroriste", demandé "l'exclusion" des élèves jusqu'à ce que les sanctions disciplinaires soient connues.
"A un moment, la tolérance, ça va, 'le pas de vague', c'est fini!", a-t-il lâché.
15h26: A l'Assemblée Nationale, Gabriel Attal tient à remercier et rendre au corps enseignant. "Notre école reste debout", a-t-il assuré. Avant d'ajouter: "Notre communauté éducative fait face, elle fait bloc. A nous de lui dire toute notre reconnaissance". "C’est la barbarie abjecte qui frappe à nouveau. Ce qu’ont voulu attaquer les terroristes, c’est notre école à la française qui est un obstacle ultime à leur funeste projet."
15h13: Elisabeth Borne s'adresse à Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée: "Pour vous, ce ne sont pas des actes terroristes, pour moi vous vous excluez du champ républicain !"
15h12: L’Assemblée nationale a observé une minute de silence en mémoire de Dominique Bernard et Samuel Paty. Elisabeth Borne rend hommage à ce professeur de lettres tués lors de l’attentat à Arras. Elle dit aussi sa « solidarité » avec la Belgique. « Nous ne renoncerons pas à porter nos valeurs et la cohésion nationale. (…) La République est debout », conclut Elisabeth Borne. Seul le RN est resté assis mais en applaudissant. "Les Voix de la France Insoumise manquent à l'unité nationale
"Nous ne renoncerons pas, la République est debout, et rien ne peut la faire ployer", a-t-elle conclu.
14h05: Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, tient une conférence de presse à Paris pour faire le point de l'enquête.
"Plus de 100 témoins ont été entendus et 13 personnes ont été placées en garde à vue","Le pronostic vital des blessés n'est plus engagé à ce jour"
L’assaillant, son petit frère et son cousin vont être présentés à un juge antiterroriste dans les prochaines heures, a indiqué le procureur de la République antiterroriste lors de sa conférence de presse.
12h51: Le point sur ce que l'on sait
L'auteur de l'attaque au couteau qui a tué un enseignant à Arras est présenté mardi à un juge d'instruction antiterroriste, quatre jours après un acte revendiqué au nom de l'organisation Etat islamique qui a replongé la France dans l'effroi face aux attentats jihadistes. Onze gardes à vue étaient en cours à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (Sdat) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lundi matin, avant la levée de trois d'entre elles dans la journée, selon une source policière. Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, tient à 14H00 une conférence de presse à Paris pour faire le point de l'enquête.
Parmi les gardés à vue et probables mis en examen figure l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, 20 ans, fiché pour radicalisme. Il a revendiqué son geste au nom du groupe jihadiste Etat islamique dans une vidéo, a-t-on appris mardi de source proche du dossier. Vendredi vers 11H00, muni d'un couteau, il s'est rendu à son ancien établissement, la cité scolaire Gambetta-Carnot. Il a mortellement poignardé Dominique Bernard, professeur de français âgé de 57 ans, puis blessé trois autres personnes avant d'être interpellé par une patrouille de police.
Mohammed Mogouchkov était suivi par la DGSI "depuis la fin du mois de juillet", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, par des écoutes et des mesures de surveillance physique. Il avait été contrôlé jeudi, la veille des faits, sans "qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée", selon une source du renseignement. Il n'y a pas eu de "défaillance de nos services", a estimé mardi le président de la République, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Tirana.
Au cours de sa garde à vue, il "ne s'est pas expliqué", selon une source policière. Cette attaque, commise trois ans après l'assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a de nouveau jeté l'effroi, en particulier chez les enseignants. La France a été placée dans la foulée en situation d'"urgence attentat", le niveau le plus élevé du dispositif de vigilance et de protection Vigipirate.
D'autres pays redoutent des passages à l'acte terroristes, notamment en écho à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Deux Suédois ont été tués lundi soir en pleine rue à Bruxelles lors d'une attaque dont l'auteur présumé, un Tunisien radicalisé en séjour illégal en Belgique, a été mortellement blessé mardi par la police. "Tous les Etats européens sont vulnérables" face au retour du "terrorisme islamiste", a relevé M. Macron.
10h43: L’auteur de l’attaque au couteau qui a tué un enseignant dans un lycée d’Arras (pas-de-Calais) a posté une vidéo de revendication avant de passer à l’acte, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information de CNews. Dans cette vidéo, Mohammed Mogouchkov, de nationalité russe et originaire d’Ingouchie, 20 ans et fiché pour radicalisation islamiste, revendique son geste au nom de l’organisation Etat islamique (EI), a-t-on ajouté de même source. Il y fait en outre une allusion « très marginale » à l’attaque du Hamas en Israël, a-t-on précisé.
10h33: Après 96 heures de garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat au couteau d'un enseignant vendredi à Arras (Pas-de-Calais), l'assaillant, et possiblement d'autres suspects, seront présentés mardi à un juge d'instruction antiterroriste de Paris en vue d'une éventuelle mise en examen.
Onze personnes étaient en garde à vue à la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (Sdat) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lundi matin, selon une source policière. Trois gardes à vue ont été levées dans la journée lundi, selon cette même source. Aucune information n'a été donnée sur le nombre de suspects qui pourraient être présentés mardi à un magistrat antiterroriste.
Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard tiendra mardi à 14H00 une conférence de presse au tribunal judiciaire de Paris pour faire un point sur l'enquête. Parmi les gardés à vue figure l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, 20 ans, fiché pour radicalisme.
Vendredi vers 11H00, muni d'un couteau, il s'est rendu à son ancien établissement, la cité scolaire Gambetta-Carnot. Il a mortellement poignardé Dominique Bernard, professeur de français âgé de 57 ans, puis blessé trois autres personnes avant d'être interpellé par une patrouille de police.
Mohammed Mogouchkov était suivi par la DGSI "depuis la fin du mois de juillet", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, par des écoutes et des mesures de surveillance physique. Il avait été contrôlé jeudi, la veille des faits, sans "qu'aucune infraction ne puisse lui être reprochée", selon une source du renseignement. Au cours de sa garde à vue, il "ne s'est pas expliqué", a précisé une source policière.
Vos réactions
179 lyceen perturbateur viré contre 11 étrangers virés soupçonnés de terrorisme , fort avec les faibles !!
que 179.....plus tous les autres non declarés....car il faut du courage a cette gentille petite prof de denoncer un costaud......mais bon tout le monde est content et c est ce qui est le plus important
Il mentent tout le temps depuis 50 ans.
Comment peut-on connaître le niveau de mensonge d'un politique ?
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macron Destitution
J'adorerais que attal, tout comme darmanin dans son domaine de "compétences" nous donne les chiffres détaillés des sanctions qui vont être réellement prises contre ces fauteurs de trouble. Je crois qu'on va être, comme d'habitude, bien loin du compte et consternés par le néant des dispositions prises et de l'absence des résultats concrets qui suivront ces coups d'esbroufe.
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