Emmanuel Macron
Le CHU de Reims a publié un communiqué pour annoncer la mort d'une patiente atteinte de la rage. L'homme qui l'accompagnait a reçu un traitement préventif. En tant que référence en la matière, l'Institut Pasteur a confirmé le diagnostic : la patiente décédée lundi 9 octobre au CHU de Reims (Marne) était bien atteinte de la rage.
Dans un communiqué publié ce jeudi 12 octobre, le centre hospitalier a indiqué qu'elle avait été contaminée à l'étranger. D'après le document, cette femme avait été admise samedi 7 octobre, en compagnie d'un homme. «Tous les deux ont été blessés par un chat dans un pays du Maghreb quelques semaines auparavant, écrit le CHU.
Dès sa prise en charge, l’équipe médicale a identifié que la patiente présentait les signes cliniques compatibles avec une suspicion de diagnostic de rage.
La confirmation de l'Institut Pasteur est intervenue mercredi 11 octobre et, entre temps, le deuxième patient, «asymptomatique», a été «préventivement pris en charge». Une «vaccination prophylactique post-exposition» lui a été administrée et il a été placé sous surveillance.
D'après les informations de l'Union, il n'est aujourd'hui plus hospitalisé. La rage fait partie des maladies à déclaration obligatoire, aussi l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est a été informée de ce décès. Elle a «identifié les soignants en contact direct avec cette patiente pour que soit évaluée au cas par cas la nécessité d'une vaccination antirabique», précise le communiqué.
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