
Ce matin, Caroline Margeridon était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. La chroniqueuse de France 2 et d'Europe 1 a révélé avoir été insultée sur les réseaux sociaux après sa prise de position pour Israël.
"Dès 6h30 du matin, samedi, j'étais déjà à soutenir Israël. C'est un faux combat, parce que les gens ne comprennent pas que le Hamas c'est Daech. C'est une entité terroriste. Il ne faut pas se tromper de combat. Les Palestiniens n'ont rien demandé. Il faut que, nous les Français, on comprenne une chose : ce n'est pas une question de religion. Ils ne sont pas que devant la porte d'Israël, ils sont devant nos portes. Ce n'est pas une guerre de religion, ne vous trompez pas de combat !", a-t-elle débuté.
Et d'ajouter : "On parle de ces gens qui sont médiatiques et qui n'ont pas pris la parole depuis samedi, je ne les juge pas. Je les comprends. Le problème du Hamas - hormis le fait que ce soit des monstres -, ce sont des gens qui essayent de vous atteindre par la peur. La peur c'est très dangereux".
"Les messages que j'ai reçus c'était d'une violence et d'une agression. Sur mes réseaux sociaux, j'ai reçu des messages comme 'on va te violer', 'on va te décapiter", 'on va te couper la gorge'. En message privé, des internautes qui me suivent depuis le Maroc, l'Algérie, le Liban, m'ont dit "On te soutient, on est avec toi, bravo pour ce courage'", a-t-elle poursuivi.
"Je ne me tairai pas ! Je ne suis pas du style : tu me fous une baffe, je te tends la joue. Je n'ai pas peur. C'est probablement de l'inconscience. Ils attendent qu'on ait peur, qu'on ne sorte plus (...) J'aurai peur pour ma famille. De quoi je vais me plaindre ? On vit en direct un massacre. Je ne peux pas me plaindre et avoir peur", a-t-elle confié.
Et de continuer : "Les terroristes ce sont des assassins. Il faut les dégommer. Je suis tolérance zéro. Israël, c'est un pays de cœur. Ce sont des gens qui sont formidables (...) Le Hamas essaye de foutre la merde dans notre monde et qui arrive si on se tait. Ne nous taisons pas, ne baissons pas la tête. Ce sont eux nos ennemis".
"Sur mes réseaux sociaux, je reçois des messages de jeunes qui ont l'âge de mes enfants (25 ans). Ils sont au front et ils m'écrivent et me disent 'merci. le courage que tu nous donnes'. Rien que ça, les réseaux sociaux, ils sont top", a conclu Caroline Margeridon.
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