
La majorité des internationales espagnoles, en grève après l'affaire Rubiales, ont réaffirmé lundi, quelques heures après l'annonce de la première liste de la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé, leur "volonté de ne pas être convoquées", estimant que la Fédération n'était "pas en mesure d'exiger leur présence".
"Ce qui a été exprimé dans notre communiqué de vendredi dernier rend claire et sans autre interprétation possible notre ferme volonté de ne pas être convoquées pour des raisons justifiées. Ces déclarations restent pleinement en vigueur", peut-on lire dans le communiqué publié dans la soirée sur X (anciennement Twitter) par la double Ballon d'Or Alexia Putellas.
Vendredi, 15 des 23 championnes du monde espagnoles avaient annoncé ne pas vouloir revenir en sélection, réclamant une refonte totale des instances du foot espagnol, après le baiser forcé de l'ex-président de la Fédération, Luis Rubiales, imposé à la N.10 Jenni Hermoso.
Mais elles ont tout de même été appelées lundi pour les prochains matches de Ligue des nations par la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé, qui a toutefois laissé de côté Jenni Hermoso pour "la protéger".
La joueuse, qui évolue actuellement dans le club mexicain de Pachuca, a exprimé son soutien à ses coéquipières.
"Les joueuses sont très claires sur le fait qu'il s'agit d'une autre stratégie de division et de manipulation pour nous intimider et nous menacer de répercussions juridiques et de sanctions économiques", a-t-elle déclaré dans un communiqué publié sur X.
Réagissant aux propos de la sélectionneuse, Hermoso a demandé : "Me protéger de quoi, ou de qui ?", soulignant que les mêmes personnes qui sollicitent la confiance en la Fédération "publient aujourd'hui une liste de joueuses qui ont demandé à ne pas être convoquées".
Une annonce qui selon la presse espagnole a surpris les joueuses, qui considéraient qu'elles avaient été assez claires.
Dans le communiqué publié lundi soir, et écrit au nom des "joueuses de l'équipe première féminine espagnole", sans autre précision sur les signataires, les Espagnoles assurent qu'elles vont "étudier les éventuelles conséquences légales" auxquelles elles s'exposent "pour prendre la meilleure décision pour (leur) avenir et (leur) santé". Selon la presse espagnole, le refus de rejoindre leur sélection pourrait aller jusqu'à leur faire perdre leur licence pour plusieurs années.
Vos réactions
Les filles qui ont demandé à ne plus être convoquées se plaignent désormais que la liste des filles qui ont demandé à ne plus être convoquées ait été rendue publique.
LOL
Ne plus les convoquer du tout , place à d'autres !
Elles doivent assumer
Vous vouliez médiatiser un groupe de nanas, voilà le résultat.
Des divas capricieuses.
les pauvres!!!prenez un congé annuel au moins
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