
Un homme sans domicile fixe de 38 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny à deux ans et demi de prison ferme pour avoir incendié le centre administratif de la ville pendant les émeutes début juillet. Le tribunal, qui a reconnu l'altération du discernement, a également révoqué un sursis probatoire de six mois.
Au total, il passera donc jusqu'à trois ans derrière les barreaux. À sa sortie de prison, il ne pourra paraître pendant trois ans (durée maximale) à Saint-Denis.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, le feu parti du rez-de-chaussée de ce bâtiment, qui abrite l'état civil de la ville, n'a pas fait de blessé mais provoqué d'importantes conséquences pour les usagers.
«L'ensemble du service état civil a été entièrement détruit mais dans notre malheur, nous avons eu une double chance: tous les titres de séjour étaient sécurisés et l'incendie s'est arrêté aux portes des registres de l'état civil, qui remontent au début du XIXe siècle», a déclaré au tribunal le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, représentant la ville qui s'est constituée partie civile.
Le préjudice matériel, non consolidé, a été estimé à au moins trois millions d'euros. L'immeuble ne pourra rouvrir ses portes pendant au moins un an. Pendant son procès en comparution immédiate, le prévenu a à plusieurs reprises pris à partie et insulté Mathieu Hanotin, le traitant d'«assassin». «Cette pourriture m'a laissé crevé dans la rue, m'a viré», «tu laisses crever des gamins», «j'ai cinq amis qui sont morts», a-t-il crié.
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bien joué,
à lui... la piscine, la ps5, la tv, le sport, le karting, le telephone, la bouffe a volonté
A lui le savon ramassé sous la douche
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