Regardez Nicolas Sarkozy qui répond aux questions de Jean-Marc Morandini sur CNews à propos de son retour en politique, son soutien à Gérald Darmanin ou ses rapports avec Emmanuel Macron - VIDEO

Ce matin, Nicolas Sarkozy était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews à l'occasion de la séance de dédicaces de son nouveau livre. Au cours de l'interview, l'ex-président de la République a répondu à de nombreuses questions, notamment sur son retour en politique, son soutien à Gérald Darmanin ou encore ses rapports avec Emmanuel Macron.

"Je préfère que les gens me disent 'nous, on vient pour lui, on le regrette'. Moi, ça me fait plaisir que l'on me dise ça. Je pense qu'il y a une époque, j'avais beaucoup de plaisir à faire de la politique. La politique ça a été ma vie. La France, c'est toujours ma vie", a-t-il répondu.

Et d'ajouter : "Est-ce que j'apprécie tout cet amour et cet amitié ? Oui, bien sûr, c'est évident. Partout où je vais signer, c'est merveilleux, il y a le même enthousiasme. Il y avait des jeunes qui avaient cinq ans quand je suis parti et qui me disent que je les ai inspirés. C'est merveilleux, c'est formidable".

Jean-Marc Morandini a interrogé Nicolas Sarkozy sur l'avenir de la droite et notamment sur le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Ce qui compte, c'est qu'il y ait un candidat de la droite à la prochaine élection présidentielle. Les Français choisiront. Ce n'est pas moi qui ferait le prochain leader. Un leader doit se construire par lui-même. Après, si je peux aider, j'aiderai à la place qui est la mienne. Ce qui est sûr c'est que, quand la droite républicaine n'est pas là, c'est un boulevard pour le Rassemblement national", a-t-il répondu.

Nicolas Sarkozy a également évoqué son soutien à Emmanuel Macron, l'ex-chef de l'Etat a déclaré : "L'ancien président de la République que je suis doit choisir la France. Doncn c'est important de faire ce choix-là. Raymond Aron disait quelque chose de très juste : 'la politique c'est le choix entre le préférable et le détestable'. J'ai choisi le préférable", a-t-il conclu face à Jean-Marc Morandini.