Marseille : Un adolescent de 14 ans a été blessé, cette nuit, par une balle dans le ventre dans le quartier de la Cayolle, lors d'une nouvelle fusillade qui a éclaté vers 22h30

Un adolescent de 14 ans a été blessé par balle au ventre dans le quartier de la Cayolle, dans le 9e arrondissement de Marseille cette nuit. Les faits se sont produits vers 21h. Les tireurs, qui étaient deux ou trois, ont pris la fuite. Selon les informations de CNews, l'adolescent a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé.  Ce même jour, un enfant de 10 ans a été tué à Nîmes  dans une fusillade.  

Une enquête a été ouverte, et confiée à la police judiciaire. D’après La Provence, le jeune n’aurait "pas un profil de trafiquant", mais sa présence sur un point de deal pourrait écarter la piste de la victime collatérale.

Même si toutes les hypothèses demeurent sur la table à cette heure, il pourrait donc s’agir d’un nouveau règlement de comptes, dans cette cité du Sud de Marseille qui avait déjà été le théâtre, dans la nuit du 13 au 14 août dernier, d’un meurtre par arme à feu.

Un jeune homme de 25 ans avait alors succombé sous les balles à proximité du lieu de la fusillade de ce soir, dans cet ensemble immobilier connu pour ses nombreux trafics et son insécurité.

Huit personnes ont été tuées par balles depuis le début du mois d'août dans la cité phocéenne, ce qui porte le bilan total à 36 morts depuis le début de l'année, sur fond de trafic de drogue.

A noter également qu'hier, un enfant de 10 ans a été tué à Nîmes dans une fusillade. Aux alentours de 23h, un homme qui habite le quartier rentrait d'un restaurant en voiture avec ses deux neveux, âgés de 7 et 10 ans. Il tentait de se garer quand la fusillade a éclaté.

Selon des témoins, au moins quatre personnes cagoulées étaient présentes dans une autre voiture.

La procureure de la République de Nîmes a assuré que les victimes sont issues d'une "famille qui n'a jamais fait parler d'elle", confirmant ainsi la notion de "victimes collatérales".

"Indéniablement, la famille victime n'est associée d'aucune façon, ni avant ni actuellement, dans des faits de nature pénale, précise la procureure. Elle a eu pour seul malheur de passer au mauvais endroit au mauvais moment."