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Interdiction de "Sacré Coeur": La ville de Marseille réagit enfin et tente de justifier sa décision en évoquant "la laïcité" mais sans donner de vrais arguments

Ce matin dans "Morandini Live" sur CNews, Steven Gunnell, le réalisateur du film "Sacré Coeur", était en colère après l'interdiction, hier soir, du long-métrage par le maire de Marseille dans sa ville, une heure seulement avant la projection prévue.

"En apprenant la nouvelle, j'ai pété un câble hier soir ! Je ne me tairai plus. Je ne supporte plus qu'on me censure et qu'on censure le christianisme en France. Je ne le tolère plus. Que ce soit dans le privé, dans l'associatif, par un maire, une campagne d'affiches... Ce n'est plus possible", avait-t-il réagi sur le plateau, les larmes aux yeux (revoir la séquence en cliquant ICI).

Dans un communiqué de presse, la ville de Marseille a réagi enfin et a tenu à lui répondre. "La Ville de Marseille tient à clarifier la situation concernant la diffusion par ses services du film Sacré Cœur dans l’un de ses équipements municipaux. La décision de ne pas maintenir cette séance dans un équipement municipal relève de l’application absolue de la loi et des jurisprudences constantes en la matière, qui s’imposent à tous les lieux gérés par les collectivités publiques en France", débute le texte.

Et de détailler : "Les services de la Ville sont strictement tenus d’appliquer la loi de 1905 : un équipement public ne peut accueillir des projections qui, par leur caractère ou leur contenu, soient de nature confessionnelle. Il ne s’agit en aucun cas d’une interdiction du film « Sacré Cœur » à Marseille. Celui-ci est projeté dans des cinémas, où chacun peut librement aller le voir. Le cinéma Pathé Madeleine en propose une diffusion chaque jour".

"Cette déprogrammation n’a donc rien à voir avec une appréciation du film ou une volonté de restreindre la liberté d’expression ou de création. Elle répond uniquement à une exigence juridique pour toutes les œuvres diffusées dans les lieux publics. De la même manière, d’autres institutions publiques à l'instar de la SNCF ou de la RATP ont dû appliquer dans ce cas d'espèce le principe de laïcité sans que cela constitue une censure", ajoute la municipalité dans son communiqué.

Avant de conclure : "La Ville de Marseille reste profondément attachée à la liberté artistique, la liberté de culte et à la diversité des expressions culturelles. Elle continuera à les soutenir, dans le strict respect des valeurs républicaines et de la loi".

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Vos réactions

Portrait de GLGD
23/octobre/2025 - 14h29

Ils mentent comme des islamistes en taqiya.

Même avec cet argument, la mairie et la collectivité de Marseille démontrent encore leur laïcité ultra élastique puisqu'ils ont prêté le Parc Chanot pour l'Aid avec plus de 20 000 personnes, et les mairies d'arrondissements 1 et 7 ont des prêts de salles documentés pour des fêtes musulmanes annuelles, et aussi des conférences débats de thèmes musulmans, intervenants imams etc. 

Portrait de Dragon13127
23/octobre/2025 - 14h23 - depuis l'application mobile

la laïcité , qu'elle laïcité , il faudrait déjà qu'elle soit déjà respectée par les musulmans dans la rue. Tout le monde a le droit d'aller regarder de religion.

Portrait de Benoît Séresta
23/octobre/2025 - 14h16

Les Français n'en peuvent plus de ces socialistes.