
Le gouvernement irakien a levé dimanche la suspension de Telegram, une semaine après avoir décrété un blocage de cette messagerie, mesure qui avait suscité de fortes critiques, notamment de la part de groupes proches de factions pro-iraniennes. Dimanche matin, Telegram était de nouveau accessible sans l'aide d'un VPN (réseau privé virtuel), a constaté l'AFP à Bagdad.
La veille, le ministère des Télécommunications avait annoncé la "levée du blocage de Telegram à partir de demain, dimanche", dans un communiqué. Le ministère estime que les dirigeants de l'application ont répondu aux "exigences des autorités en détectant les personnes qui ont divulgué les données de citoyens et en exprimant leur pleine disponibilité pour communiquer avec les autorités compétentes".
Il dit également ne pas "s'opposer à la liberté d'expression", tout en invitant les entreprises possédant les plateformes et applications à "respecter les lois, la sécurité et les données des utilisateurs".
Dimanche dernier, Bagdad avait annoncé la suspension de Telegram dans tout l'Irak en invoquant des "directives des autorités supérieures liées à la sécurité nationale". Il en allait aussi de la "protection des données personnelles des citoyens, (qui est) violée par l'application".
Telegram est très populaire en Irak. L'application est notamment utilisée comme plateforme de propagande par des groupes liés aux factions armées et aux partis pro-iraniens.
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