brigitte bardot Le taux de chômage est resté quasiment stable en France (hors Mayotte) au deuxième trimestre, à 7,2% de la population active et semble avoir atteint un palier qui va être difficile à franchir à court terme dans un contexte de ralentissement des créations d’emplois.
Selon les chiffres publiés par l’Insee, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a progressé de 20.000 à 2,2 millions de personnes, soit une hausse de 0,1 point du taux de chômage après une baisse de 0,1 point au trimestre précédent.
Certes, ce taux « demeure très proche de son plus bas niveau mesuré depuis le deuxième trimestre 1982 (7,1%) », rappelle l’institut. Mais, depuis un an, il n’a baissé que de 0,2 point.
« On a une tendance à la stabilité, comme le prévoyait notre dernière note de conjoncture en juin qui tablait sur un taux de chômage inchangé à 7,1% toute l’année 2023 », commente Yves Jauneau, chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail de l’Insee. « On retrouve cette stabilité ce trimestre sur les principaux indicateurs du marché du travail », souligne-t-il.
Selon l’estimation provisoire de l’Insee publiée le 4 août, il n’y a ainsi eu que 19.700 créations nettes d’emplois dans le privé ce trimestre ("0,1%), contre 86.800 ("0,4%) au premier trimestre. Autre indicateur, le nombre d’inscrits à Pöle emploi sans activité (catégorie A) est resté lui aussi stable, autour des trois millions de chômeurs.
L’économiste s’attend même « à une légère remontée à l’avenir dans un contexte de politiques budgétaire - réduction des déficits - et monétaire - remontée des taux d’intérêt - moins accommodantes », souligne-t-il.
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