28/07/2023 13:02

Le nouveau ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal estime que la réponse face au harcèlement scolaire doit être «implacable» et annonce qu'il prendra deux décrets en ce sens

Le nouveau ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal estime que la réponse face au harcèlement scolaire doit être «implacable» et annonce qu'il prendra deux décrets en ce sens, dans une interview au Midi Libre .

«Avant la rentrée, je vais prendre deux décrets importants», indique le ministre, alors que le harcèlement scolaire a été érigé en priorité nationale après le suicide en mai de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais. «Le premier permettra le changement d'école d'un élève responsable de harcèlement plutôt que d'imposer ce changement à celui qui en est victime». Cette mesure, déjà évoquée par son prédécesseur Pap Ndiaye est, selon Gabriel Attal, «très attendu(e) par les familles» et «une mesure de justice».

«Ensuite, je donnerai la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l'encontre d'un élève à l'origine de cyberharcèlement à l'endroit d'un élève d'un autre établissement, ce qui n'est pas possible aujourd'hui», poursuit Gabriel Attal. L'ancien ministre des Comptes publics pilote également, «à la demande de la première ministre, un plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire» qui sera présenté «à la rentrée». Comme il l'avait fait juste après sa nomination, Gabriel Attal dit vouloir «le retour d'un plein respect de l'autorité dans l'école de la République».

Interrogé sur les tenues religieuses, notamment le port des abayas (longue robe traditionnelle couvrant le corps), il indique avoir déjà répondu il y a plusieurs mois: «Venir à l'école en abaya est un geste religieux, visant à tester la résistance de la République sur le sanctuaire laïque que doit constituer l'Ecole», dit-il, promettant d'être «ferme sur ce sujet».

Quant au port de l'uniforme, le ministre affirme être favorable à des expérimentations «si la communauté éducative d'un établissement» le demande, relevant que c'est déjà le cas dans certains établissements outre-mer. Mais, ajoute-t-il, «je suis réaliste. Est-ce qu'on peut imaginer que ce serait une solution magique pour régler à elle seule tous les problèmes ? Je ne le crois pas».

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Vos réactions

Portrait de San Antonio
28/juillet/2023 - 13h48 - depuis l'application mobile
josmar a écrit :

On attend également des décisions fermes et définitives notamment concernant l'interdiction de l'écriture inclusive dans l'ensemble de l'éducation nationale (collège, lycée, faculté, etc), le port de vêtements suggérant une appartenance religieuse.

@josmar
Oui et supprimer le portable à l’école puis responsabiliser les parents sur le fléau des zéros sociaux

Portrait de Etincelle
28/juillet/2023 - 13h17

Changer le harceleur d’école et laisser l’élève harcelé sur place, ça veut dire que l’ancien harcelé se fera choper à la sortie.

Avec la solution précédente, il disparaissait et pouvait au moins espérer être tranquille.

Portrait de MICMAH458
28/juillet/2023 - 13h16
autunbibractepassy a écrit :

Texte 1 : les harceleurs aurant une annotation, au bout de 10 annotations, ils auront 1 réprimande, au bout de 10 réprimande, ils auront une mise à l'épreuve, et au bout de 10 mise à l'épreuve, une lettre sera envoyés au parents.

Texte 2 : Sans réponse des parents, on reprend le texte 1 à zéro.

Ce sera ça, en effet, parce que j'ai de sérieux doutes sur l'"implacabilité" de ce type.  De toute façon, ce sont tous des bonimenteurs professionnels.