
Une enquête pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" a été ouverte après l'agression d'une journaliste du site "Made in Marseille" par un CRS en marge de la visite d'Emmanuel Macron à Marseille fin juin, selon le parquet de Marseille à l'AFP. Pour cette enquête le parquet de Marseille a "saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN)", a-t-il précisé, confirmant l'information initiale du quotidien La Provence.
Une journaliste travaillant pour le site d'information "Made in Marseille" a été victime le 27 juin d'une "agression physique (...) de la part d'un CRS", en marge de la visite du président de la République à Marseille, "alors qu'elle souhaitait simplement rentrer chez elle et prendre un vélo en libre-service (...) devant le Mucem", avait expliqué la rédaction de "Made in Marseille" dans un communiqué. "Ce contrôle injustifié a dégénéré lorsque l'agent a trouvé sa carte de presse lors d'un contrôle d'identité, puis l'a étranglée alors qu'elle tentait de téléphoner à notre rédactrice en chef, pour nous alerter sur la situation", poursuit le communiqué, qui évoque également des "insultes misogynes" et "propos dégradants tenus par l'agent" à l'égard de la journaliste.
Celle-ci a déposé plainte dès le lendemain et fait un signalement à l'IGPN, selon la même source. Le président de la République avait effectué fin juin une visite de trois jours dans la deuxième ville de France pour y lancer l'acte II de son plan "Marseille en grand", initié en septembre 2021. Il y a une semaine, le parquet de Marseille avait annoncé l'ouverture d'une autre enquête pour violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique après qu'un jeune homme a été blessé à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet, émaillée d'émeutes.
Vos réactions
Encore une bavure policière ?
Maintenant on ne parle plus de bavures. On dit que le flic était un peu nerveux, fatigué et épuisé qu'il est, du fait qu'il pose des jours de récupération qu'il ne peut même pas prendre.
Non, un flic CRS qui aurait agressé une dame et l'aurait molestée ? Je n'y crois pas, cela n'existe pas, il n'y a pas de cow-boys dans notre police nationale. D'ailleurs, l'IGPN va bien vite nous démontrer que tout cela n'est que du vent, et que le CRS n'y était même pas, puisqu'au moment des faits il travaillait dans son potager.
La faute a cette femme, elle était dans la rue, seule, sans menaces réelles, sans armes et journaliste PAS en intervention.
Normal d'être agressé par nos braves policiers armés.
Dans les manifs, il y a maintenant plus de journalistes que de manifestants MDR
Tu as un tel ? Ok, alors tu es journaliste
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