lille          12h22: Le point sur la situation à la mi-journée
Après une première journée passée à "pilonner" le trafic de drogue, Emmanuel Macron visite aujourd'hui une école en rénovation, l'éducation étant un objectif phare du plan "Marseille en grand", et esquisser une nouvelle ambition pour la cité phocéenne au coeur de la Méditerranée.
Le chef de l'Etat sillonne juqu'à mercredi la deuxième ville de France afin de donner un coup d'accélérateur au vaste plan d'investissements qu'il a lancé en septembre 2021 et qu'il veut voir "aller encore plus vite". Face au fléau de la drogue, il a annoncé lundi des renforts supplémentaires de police et l'ouverture des collèges au-delà de 18H dans les quartiers sensibles afin de lutter contre l'inégalité scolaire et l'errance des jeunes au pied des tours.
Il y a près de deux ans, Emmanuel Macron avait mis cinq milliards d'euros sur la table pour aider Marseille à combler ses nombreux retards, avec déjà 300 policiers supplémentaires, un plan de rénovation des écoles ou encore des moyens pour étoffer un réseau de transports en commun famélique.
Après la sécurité pour la première des trois journées -- une durée de séjour record dans une seule ville pour le chef de l'Etat -- place à l'éducation, avec la réhabilitation du parc scolaire et le développement de nouvelles pédagogies, et à la santé. Le président se rendra le matin dans une école primaire des quartiers Nord déshérités de la ville, en cours de rénovation dans le cadre d'une société publique commune créée par l'Etat et la municipalité fin 2021.
Depuis le lancement de "Marseille en grand", 28 chantiers de construction ou de rénovation d'écoles ont été lancés, dans le cadre d'un budget global de plus d'1,5 milliard d'euros. Du "jamais-vu" au regard de la capacité d'une ville, selon son maire de gauche Benoît Payan, qui a fait de ce plan de rénovation du bâti scolaire une priorité.
Mais si la nécessité de réhabiliter les écoles marseillaises --dont certaines étaient dans un état déplorable-- fait globalement consensus, l'expérimentation pédagogique lancée par le chef de l'Etat passe beaucoup plus mal auprès des syndicats d'enseignants.
11h33: En amont de la visite d'Emmanuel Macron, le maire de Marseille avait désapprouvé l'idée de "laboratoire" ou "d'expérimentation sociologique sur les Marseillais". Le président visitera ensuite l'hôpital d'instruction des armées de Marseille avant un discours au Fort Saint-Jean sur la "place singulière de Marseille, véritable porte d'entrée de la Méditerranée", indique l'Elysée. Il ambitionne notamment d'en faire une grande ville du cinéma, avec studios, base logistique pour les décors et l'École de la CinéFabrique.
11h06: En septembre 2021, Emmanuel Macron avait annoncé la mise en place à Marseille d'une expérimentation pédagogique baptisée "l'école du futur" et dotée de 2,5 milliards d'euros. Expérience appelée à être généralisée à l'ensemble du territoire. A ce jour, 82 écoles ont été sélectionnées pour mener à bien un projet d'établissement spécifique, avec la possibilité pour le directeur de participer au choix de son équipe.
"Cette expérimentation a vu le jour vraiment à marche forcée, malgré une opposition à la fois syndicale très forte et des écoles qui étaient le cœur de cible, c'est-à-dire les écoles des quartiers Nord", a rappelé Virginie Akliouat, secrétaire départementale de la FSU-SNUipp (premier degré).
"Le danger c'est qu'on n'ait plus affaire à une école de la République mais à des écoles complètement différentes en fonction des territoires", avec au final une "véritable rupture d'égalité des chances", s'inquiète-t-elle, déplorant l'absence totale de transparence quant aux modalités de sélection, de déploiement de ces projets et d'allocation des fonds.
10h27: Le point sur ce que l'on sait ce matin
Après une première journée passée à "pilonner" le trafic de drogue, Emmanuel Macron va visiter mardi une école en rénovation, l'éducation étant un objectif phare du plan "Marseille en grand", et esquisser une nouvelle ambition pour la cité phocéenne au coeur de la Méditerranée.
Le chef de l'Etat sillonne juqu'à mercredi la deuxième ville de France afin de donner un coup d'accélérateur au vaste plan d'investissements qu'il a lancé en septembre 2021 et qu'il veut voir "aller encore plus vite". Face au fléau de la drogue, il a annoncé lundi des renforts supplémentaires de police et l'ouverture des collèges au-delà de 18H dans les quartiers sensibles afin de lutter contre l'inégalité scolaire et l'errance des jeunes au pied des tours.
Il y a près de deux ans, Emmanuel Macron avait mis cinq milliards d'euros sur la table pour aider Marseille à combler ses nombreux retards, avec déjà 300 policiers supplémentaires, un plan de rénovation des écoles ou encore des moyens pour étoffer un réseau de transports en commun famélique.
Après la sécurité pour la première des trois journées -- une durée de séjour record dans une seule ville pour le chef de l'Etat -- place à l'éducation, avec la réhabilitation du parc scolaire et le développement de nouvelles pédagogies, et à la santé. Le président se rendra le matin dans une école primaire des quartiers Nord déshérités de la ville, en cours de rénovation dans le cadre d'une société publique commune créée par l'Etat et la municipalité fin 2021.
Depuis le lancement de "Marseille en grand", 28 chantiers de construction ou de rénovation d'écoles ont été lancés, dans le cadre d'un budget global de plus d'1,5 milliard d'euros. Du "jamais-vu" au regard de la capacité d'une ville, selon son maire de gauche Benoît Payan, qui a fait de ce plan de rénovation du bâti scolaire une priorité.
Mais si la nécessité de réhabiliter les écoles marseillaises --dont certaines étaient dans un état déplorable-- fait globalement consensus, l'expérimentation pédagogique lancée par le chef de l'Etat passe beaucoup plus mal auprès des syndicats d'enseignants.
07h00: Emmanuel Macron a annoncé hier soir que les collèges allaient être progressivement ouverts de 08h à 18h et la maternelle accessible dès l’âge de deux ans dans les quartiers d’éducation prioritaire, à commencer par Marseille, pour lutter contre « l’inégalité scolaire ». « On va faire collège de 8H à 18H », avec Marseille aux « avant-postes », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un échange avec plus de 300 Marseillais.
Cette initiative aura ensuite vocation à être généralisée à tous les quartiers dits sensibles en France, a-t-il dit.
Les plages horaires iront de 09H à 18H « minimum », a précisé l’Elysée, ajoutant que tous les collèges en Réseaux d’éducation prioritaires (Rep) et Rep + seraient concernés. « L’inégalité scolaire se crée dans ces temps où l’enfant a été renvoyé chez lui », a souligné le président. « Au collège, la bataille est de pas (laisser) décrocher les jeunes en sixième », a-t-il insisté.
« Dans les quartiers sensibles, on va développer l’accueil en milieu scolaire dès deux ans pour ceux qui le souhaitent », a ajouté Emmanuel Macron. Cette mesure sera étendue aux 300 quartiers les plus sensibles de France à l’horizon 2027, a précisé la présidence. Emmanuel Macron a aussi évoqué l’idée d’avoir « moins d’élèves par classe en moyenne section en maternelle » dans ces quartiers-là.
Concernant les terminales au lycée, le chef de l’Etat a aussi annoncé que des mesures allaient être prises dès la rentrée pour éviter que l’année scolaire ne tourne court trop vite, répondant ainsi aux critiques de nombreux professeurs.
« Qu’il y ait plus de contrôle continu est plutôt une bonne chose, que l’année scolaire se finisse si tôt sur certaines épreuves est plutôt un problème », a-t-il concédé. « J’ai demandé des aménagements pour qu’à partir de la rentrée prochaine le nouveau bac corresponde plus à nos besoins », a-t-il ajouté.
Vos réactions
Dans les années 60/70/80, l'éducation nationale (qui devrait s'appeler 'instruction nationale) était capable de permettre à tous les enfants, les ados, les jeunes, d'engranger des savoirs fondamentaux leur permettant ensuite de poursuivre des études ou des apprentissages. Nous avons su former les meilleurs médecins, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs charpentiers, les meilleurs techniciens...etc.
Aujourd'hui ? plus rien, des "acquis de compétences" comme ils disent.
Non, il faut revenir aux fondamentaux du savoir qui ouvre ensuite des portes vers des spécialisations, des métiers de toutes sortes. Mais il faut ces fondamentaux.
A h oui, j'oubliais... à l'époque les zéros sociaux n'existaient pas. Les ado ne passaient pas 10H par jour scotchés sur leur téléphone à regarder des conneries qui les déconcentrent et les empêchent de se nourrir de la vraie vie. Là est le problème en plus de celui des programmes de l'éducation nationale. La langue française n'est plus maitrisée, la géographie non plus, la culture générale est remplacée par les délires des influenceuses siliconées et des séries wokistes de Netflix.
On abruti le peuple, principalement les plus jeunes pour en faire des moutons consommateurs. Au profit de qui ? je vous laisse finir le raisonnement.
en gros ça veut dire que les parents ne savent pas éduquer leurs enfants
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