06/06 18:53

Retraites: 31.000 manifestants à Paris selon la préfecture, 300.000 selon la CGT, chiffres les plus faibles depuis le début du mouvement social - Un CRS a été blessé par un pavé en marge du cortège parisien - Regardez

18h54: La préfecture de Police annonce à 18h45 28 interpellations à Paris

18h51: 281.000 manifestants en France aujourd'hui selon le ministère de l'Intérieur, contre 900.000 revendiqués par la CGT

18h45: A Rennes, cinq personnes ont été interpellées, indique la préfecture, trois pour une "vérification d'identité" et deux pour "détention de bouclier". Et d'ajouter qu'un policier de la BAC a été blessé au genou.

18h20: Des tensions éclatent place d'Italie à Paris - Les forces de l'ordre visées par des projectiles de la part d'éléments radicaux

18h18: Un CRS a été blessé par un pavé en marge du cortège parisien

18h13: La préfecture de police revendique quant à elle 31.000 manifestants à Paris, contre 300.000 annoncés par la CGT

18h10: La CGT annonce 900.000 manifestants en France dont 300.000 à Paris, un chiffre en forte baisse

17h55: A 17h30, 17 personnes ont été interpellées en marge du cortège parisien, selon la préfecture de police.

17h40: Des incidents éclatent actuellement à Paris - Des black-blocs incendient une remorque de chantier, et jettent des projectiles en direction des pompiers et des forces de l'ordre

17h07: La CGT annonce 300.000 manifestants à Paris, un chiffre en forte baisse/ Le 1er mai, la CGT avait annoncé 550.000 manifestants, et 400.000 le 19 janvier au début de la mobilisation.

16h48: Le leader de l'Unsa, Laurent Escure, a appelé mardi à un référendum d'initiative partagée (RIP) sur la réforme des retraites le 14 avril 2024, soit un an après sa promulgation, ce qui pourrait éviter son rejet par le Conseil constitutionnel, à l'instar des deux premiers RIP.

«Un RIP pourra être organisé un an après la promulgation, soit le 14 avril 2024», a déclaré à l'AFP le secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes, ce qui permettrait de respecter une des conditions de la loi sur les RIP, selon laquelle ce type de référendum «ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an».

La réforme des retraites a été promulguée le 14 avril 2023. Ce point avait été une des raisons invoquées par le Conseil constitutionnel pour rejeter les deux demandes de RIP effectuées au printemps. «2024, ça va venir très vite», a ajouté Laurent Escure, défilant dans la manifestation contre la réforme des retraites à Dijon, où se tient jusqu'à jeudi le congrès de son syndicat. «Entre-deux, on va continuer à mener le combat sous toutes ses formes», a poursuivi le secrétaire général, qui devrait probablement être reconduit à la tête de l'Unsa jeudi.

«Oui, le combat va se poursuivre sous d'autres formes, à raison de pétitions et à chaque fois qu'on aura l'initiative d'évoquer le sujet sur d'autres projets», a ajouté M. Escure, en réponse à une déclaration du patron de la CFDT, Laurent Berger, estimant que «le match (était) en train de se terminer» et que la manifestation de ce mardi était «la dernière» de ce type sur les retraites. «Pour nous, ce n'est pas fini», a-t-il assuré. Si d'aventure un RIP était validé, il devrait encore recueillir 4,8 millions de soutiens citoyens en neuf mois.

16h06: La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi était marquée par le plus faible niveau de participation depuis le début du mouvement social en janvier, d'après les chiffres des autorités comme ceux des syndicats.

Pas de sursaut pour le baroud d'honneur. Plus d'un mois après les manifestations du 1er-Mai, les cortèges étaient plus épars que jamais, partout en France.

Même dans les bastions de la contestation, les chiffres sont les plus faibles enregistrés en près de cinq mois. A Nantes, ils étaient ainsi 8 600 selon la police, 20 000 d'après les organisateurs - plus bas encore que le 11 mars, point bas du mouvement jusqu'à présent.

Même chose à Rennes, où 5 500 à 10.000 personnes ont défilé, à Rouen (2 900 à 6 000), mais aussi plus au sud à Nice (1 700 à 6 500) et Perpignan (2 000 à 4 000).

Quelques villes dépassent de peu leurs jauges minimales, mais suivent tout de même la tendance, comme Grenoble (5 000 à 10 000) et Le Havre (3 500 à 10 000).

Malgré cette dégringolade générale, les estimations font encore le grand écart à Toulouse (8 000 à 50 000) et Marseille (4 000 à 50 000).

16h00: Des tensions éclatent aux abords du restaurant La Rotonde à Paris, qui a été visé par des jets de pierres.

15h25: La police a procédé à 2700 contrôles, selon un dernier bilan à 14h30 communiqué par la préfecture de police. 14 personnes ont été interpellées, notamment pour port d'arme prohibé.

15h16: Des tensions éclatent à Rennes. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogène  d'évacuer les manifestants. Selon plusieurs journalistes sur place, des tags ont été réalisés sur des murs et mobiliers urbains, des agences bancaires dégradées, ainsi que des agences immobilières. Les forces de l'ordre ont quant à elles ciblées par des jets de peinture et projectiles 

15h08: "La lutte continuera", a assuré Jean-Luc Mélenchon à Paris depuis la manifestation contre la réforme des retraites, même s'il a admis ne pas savoir "sous quelle forme", appelant une nouvelle fois les syndicats à associer les partis aux décisions.

"D'une manière ou d'une autre, cette lutte va trouver son prolongement", a-t-il déclaré. "Les jeux ne sont pas faits", a insisté l'insoumis. "Je préfèrerais une organisation plus ample où les syndicats acceptent de collaborer avec les organisations politiques" pour "travailler ensemble", a-t-il ajouté.

14h44: Le point sur la situation cet après-midi

Après cinq mois de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats entrevoient la fin du "match" avec une tentative d'abrogation mal engagée à l'Assemblée jeudi, mais entendent "rester unis" pour peser sur d'autres sujets. "Le match est en train de se terminer qu'on le veuille ou non, avec cette inconnue de ce qui se passera jeudi à l'Assemblée nationale", a déclaré le numéro un de la CFDT Laurent Berger avant le départ du cortège parisien. Il a appelé les syndicats à "peser dans le rapport de force à venir" sur d'autres sujets comme les salaires ou les conditions de travail.

"Nous voulons de vraies négociations", a prévenu à ses côtés la numéro un de la CGT, Sophie Binet. Soulignant que "les retraites resteront toujours un combat", elle a mis en avant l'objectif de "gagner des avancées concrètes". "C'est clair pour tout le monde que l'intersyndicale va rester unie", a-t-elle ajouté, jugeant "probable qu'il y ait d'autres manifestations au vu de la colère dans le pays".

Les premiers chiffres des quelque 250 cortèges annoncés étaient dans le bas de la fourchette, avec entre 4.000 personnes (préfecture) et 50.000 (CGT) à Marseille, entre 8.000 et 50.000 à Toulouse ou encore entre 3.000 et 5.800 à Bayonne. Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 à Paris, où le cortège doit s'ébranler à 14H00 des Invalides vers la Place d'Italie. Des foules encadrées par 11.000 policiers et gendarmes, dont 4.000 dans la capitale, où un millier de radicaux sont attendus, certains venus de l'étranger.

A Lyon, des premiers heurts étaient signalés en tête de cortège avec des dégradations et de "nombreux jets de projectiles" sur les forces de l'ordre, selon la préfecture. Contrairement aux précédentes journées, peu de perturbations ont été recensées dans les écoles (5,67% d'enseignants grévistes en moyenne, selon le ministère), comme dans les transports, même si un tiers des vols sont annulés au départ de Paris-Orly.

Quelques actions coup de poing ont émaillé la matinée: le siège du Comité d'organisation des JO-2024 a été brièvement envahi par des militants CGT et des électriciens ont procédé à une coupure de courant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ciblant notamment des médias et entreprises du numérique. Les leaders syndicaux - qui devraient se réunir mardi pour décider de la suite - ont tenu leur traditionnel point presse devant l'Assemblée nationale, marquant symboliquement le lien avec la journée de jeudi, lorsque sera examinée une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme.

14h34: Le cortège parisien vient de s’élancer des Invalides. Les manifestants vont rejoindre la place d’Italie.

13h34: Après cinq mois et 14 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, "le match est en train de se terminer", déclare le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, appelant les syndicats à "peser dans le rapport de force à venir" sur d'autres sujets.

Cette 14e journée de mobilisation "est la dernière évidemment sur la question des retraites dans ce format-là", mais elle doit servir à "montrer la force du mouvement syndical pour relever les défis qui sont devant nous", notamment "le pouvoir d'achat, les salaires, le logement, les conditions de travail", a-t-il ajouté avant le départ de la manifestation parisienne.

12h23: Le siège des Jeux olympiques à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a été envahi par des membres de la CGT. Sur place, des manifestants ont scandé "Pas de retrait [de la réforme], pas de JO".

11h53: Les premiers cortèges se sont élancés ce matin dans plusieurs villes de France, comme Marseille, Nantes, Toulouse, Montpellier, Meaux, Rouen...

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10h44: Jeudi, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet devrait dégainer l'article 40 de la Constitution - qui interdit aux parlementaires de déposer des amendements ayant un impact financier - pour faire obstacle à la proposition de loi Liot. Il est "indispensable de laisser le Parlement voter sur cette réforme", a plaidé mardi Sophie Binet. Mais pour Laurent Berger, "ce n’est pas bien parti".

Pour la droite "le match est joué", a estimé le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau sur Sud Radio. Dans une tribune lundi, la gauche et les députés Liot ont appelé Mme Braun-Pivet à laisser vivre le texte, invoquant le risque d'un "accroissement de la colère et de la violence". "Est-ce qu'elle veut marquer l'Histoire (ou) écraser le Parlement?", a lancé l'écologiste Yannick Jadot sur Public Sénat.

Le débat doit se tenir "dans le cadre démocratique et le respect de la Constitution", a de son côté affirmé le président de la République Emmanuel Macron, en marge d'un déplacement au Mont-Saint-Michel.

L'intersyndicale, qui n'a pas prévu de se réunir mardi soir, n'a pas encore fait connaître sa stratégie en cas d'échec de la proposition Liot. La CGT entend user "de tous les moyens" pour que la loi ne s'applique pas, y compris en traquant toute "faille juridique" pour attaquer la trentaine de décrets.

10h32: Peu de perturbations sont attendues dans les transports publics: un trafic "très légèrement perturbé" à la SNCF, avec "neuf trains sur dix" en moyenne, et "normal" en Ile-de-France sur l'ensemble du réseau de la RATP. Un tiers des vols sont annulés au départ de Paris-Orly.

A Rennes cependant, une dizaine de lignes de bus sont suspendues en raison du blocage de dépôt par des manifestants, a indiqué le réseau Star.

L'intersyndicale affirme ne pas "tourner la page", mais certains semblent avoir acté sa défaite. "Bien sûr que le texte s'appliquera le moment venu", a affirmé la semaine dernière le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui quittera ses fonctions le 21 juin.

10h15: Deux jours après la publication des premiers décrets d'application de la réforme des retraites, et à l'avant-veille d'une tentative mal engagée de porter un coup politique à la réforme à l'Assemblée, les syndicats appellent à une 14e journée de mobilisation aux allures de chant du cygne.

Quelque 250 manifestations et rassemblements sont prévus à travers la France. Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, se veut optimiste: "Il y aura du monde dans la rue", a-t-il assuré sur France 2 mardi matin, tablant sur un million de personnes.

Les autres syndicats se montrent toutefois prudents. "Ca ne sera pas du niveau des plus hautes mobilisations", anticipe Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. "Il y aura peu de grévistes", en tout cas dans l'Education nationale, reconnaît Benoît Teste (FSU), évoquant une "fin de cycle". Les autorités attendent entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale.

 

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Vos réactions

Portrait de COLIN33
6/juin/2023 - 19h39 - depuis l'application mobile
Toufoulkhan a écrit :

Ok. Mais de quelle façon? Tu vas ecrire " A mort Toufoulkhan", comme tu le fais avec Poutine? à coups de slogans désuets?  Ou tu vas te mettre le feu en disant que tu as été harcelé?

Si c'est en écrivant, je pense que j'y survivrai. smiley

 

@Toufoulkhan
pour en finir je vous remercie de suivre avec intérêt mes commentaires

Portrait de COLIN33
6/juin/2023 - 18h16 - depuis l'application mobile
Toufoulkhan a écrit :

Tu te crois en Amerique du Sud?smiley

Au fait, tu fais quoi toi pour le renverser?

 

@Toufoulkhan
je lutte contre les gens qui ont votre état d'esprit

Portrait de COLIN33
6/juin/2023 - 12h05 - depuis l'application mobile

Courage et détermination, j'espère que ce gouvernement en voie de devenir autoritaire sera renversé