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Les obsèques de Carène Mezino, l’infirmière poignardée au CHU de Reims, ont eu lieu ce matin en présence de plusieurs centaines de personnes, dont le ministre de Santé François Braun - VIDEO

Les obsèques de Carène Mezino, une infirmière de 37 ans poignardée à mort fin mai à l'hôpital de Reims par un homme atteint de troubles mentaux, ont débuté jeudi en présence de plusieurs centaines de personnes, dont le ministre de Santé, François Braun.

"Ta disparition tragique nous met en colère", a lancé la mère de cette infirmière lors de la cérémonie, en la basilique Saint-Remi de Reims, après avoir tracé le portrait d'une jeune femme solaire, dynamique et aimante.

Son veuf a rendu hommage au "dévouement sans limites" de son épouse, mère de deux enfants de huit et onze ans, qui mettait "les intérêts des autres avant les siens".

Selon la préfecture, plusieurs représentants politiques et députés sont présents à la cérémonie, outre le ministre de la Santé.

Dès 8H00, de nombreux professionnels de santé sont entrés en blouse blanche dans la basilique, qui peut accueillir 1 200 personnes. Des agents de la protection civile étaient eux aussi habillés avec leur tenue professionnelle.

La famille de Carène Mezino avait invité, dans l'avis de décès, "les personnes de la fonction publique" à venir "dans leur tenue de fonction", "afin de souligner leur engagement".

"Il y a beaucoup de tristesse, de peine pour son mari, ses enfants", a déclaré à l'AFP Annabella Goncalves-Rolo, infirmière et ancienne collègue de Carène Mezino. "Et il y a aussi, comme on dit, un peu de la colère parce que ça n'aurait pas dû arriver et ça ne devrait pas arriver."

"Notre profession n'est pas à l'abri de ce genre d'agressions, on n'est pas protégé du tout, du tout, du tout", a déploré Michèle Nicolas, infirmière au CHU de Reims.

 

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Vos réactions

Portrait de COLIN33
1/juin/2023 - 13h49 - depuis l'application mobile

Horrible tragédie surtout pour les enfants, cette situation pourra se reproduire puisque les malades comme Romain Dupuy qui a décapité deux soignantes à Pau, se bat avec son avocate pour être placé en établissement de soins standards et non placé comme malade dangereux comme il l'est actuellement