
Le président de l'Association des maires de France (AMF), David Lisnard, a réclamé une "étude précise du phénomène d'agressions d'élus", au lendemain de l'annonce de la démission du maire de Saint-Brevin. La décision du maire de Saint-Brevin-les-Pins Yannick Morez (DVD), menacé en raison d'un projet de transfert d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada), a provoqué une vague d'indignations politiques.
Interrogé par l'AFP, David Lisnard (LR) a dénoncé des faits "extrêmement graves" et souhaité "une vraie transparence sur les phénomènes de violences faites aux élus". "A l'instar de ce qui a été mis en place par le ministère de l'Intérieur annuellement avec l'étude nationale sur les morts violentes au sein du couple, l'AMF demande une étude précise du phénomène des violences sur les élus, avec typologie des agressions, catégorie des élus, répartition géographique des agressions, réponse pénale, car il faut vraiment objectiver les choses", a-t-il déclaré.
L'association tient son propre décompte des agressions physiques et verbales d'élus à travers un observatoire, mais fondé uniquement sur les témoignages des élus eux-mêmes. "Il faut regarder pourquoi les auteurs de pressions, d'intimidations et de violences qui vont jusqu'à incendier un domicile, mettant en péril la vie d'un élu et sa famille, ne font pas l'objet d'un traitement pénal plus sévère", s'est aussi interrogé M. Lisnard.
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