05/05 19:02

Les quatre principaux syndicats de police seront reçus le 12 mai à l'Elysée... mais non pas par le Président mais par son directeur de cabinet

Dans une lettre rendue publique, les organisations avaient réclamé «des gestes forts» et à voir le chef de l'Etat en réaction aux violences dont les forces de l'ordre ont fait l'objet le 1er mai dernier. Alors que les forces de l’ordre sont attaquées à coups de bâton et visées par des projectiles à chaque journée de manifestation contre la réforme des retraites, les quatre principaux syndicats de police, à savoir Alliance Police Nationale, Synergies Officers, SNIPAT et SICP, avaient demandé, dans une lettre commune adressée à Emmanuel Macron, une audience en urgence avec le chef de l’État pour évoquer cette «situation apocalyptique».

Ce à quoi l'Elysée a répondu favorablement ce vendredi, acceptant de les recevoir le 12 mai prochain à 10h. «La maison Police brûle (…) Faut-il attendre qu’un des nôtres soit tué par l’un de ces criminels ? Le bloc syndical ne l’acceptera jamais. Il est plus que temps de signer la fin de l’impunité», ont prévenu les syndicats réclamant des «gestes forts» au président de la République.

Ils seront reçus par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda et le conseiller sécurité du président, Frédéric Rose.

«Sans un geste fort, nous considérerons l’absence de mesures de protection prises en soutien des forces de l’ordre comme un blanc-seing en faveur de tous les criminels, de tous les casseurs», ont ajouté les organisations syndicales.

Ainsi, à travers cette lettre, les syndicats ont exigé «une réponse pénale ferme, rapide avec peine minimale pour les agresseurs des forces de l’ordre et des personnes chargées d’une mission de service public dès le premier fait» et «la création d’une infraction autonome d’incitation à la haine ou à commettre un crime ou un délit à l’encontre» des policiers.

Ailleurs sur le web

Vos réactions