04/05/2023 13:00

Réforme des lycées professionnels : Le Président Emmanuel Macron annonce la rémunération des stages obligatoires jusqu'à 100 euros par semaine

12h58: L’État va investir « un milliard d’euros par an » supplémentaires pour les lycées professionnels, a annoncé jeudi, lors d’un déplacement en Charente-Maritime, Emmanuel Macron, faisant de la réforme de ces établissements « une cause nationale ». « On va mettre un milliard d’euros par an en plus sur le lycée professionnel (...). On doit aller vers 100% d’insertion professionnelle », a déclaré le chef de l’État.

Investir dans ces établissements, ce n’est « pas simplement une réforme », mais « une cause nationale », a-t-il ajouté lors de ce déplacement dans le lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes. « C’est une cause parce que cela concerne un tiers de nos jeunes qui ont eu des difficultés avant ».

Déterminé à reprendre la main et à tourner la page de la crise des retraites avec des sujets proches des préoccupations des Français, le président de la République a annoncé « une indemnité de stage progressive » en fonction du niveau du lycéen. Ce dernier sera rémunéré à hauteur de 50 euros par semaine en seconde, 75 euros en première et 100 euros en terminale, a-t-il détaillé.

Pour l’année de terminale, qui nécessite davantage de « souplesse », « la durée des stages sera augmentée de 50% ». Emmanuel Macron a aussi évoqué la fermeture de certaines filières, sans préciser lesquelles.

« Quand on a une filière (...) où il y a très peu de débouchés en emploi, très peu de débouchés en enseignement supérieur, cela veut dire que c’est sans doute une filière qu’il faut fermer », a-t-il relevé. Le chef de l’État a annoncé la mise en place d’« un bureau des entreprises dans chaque lycée professionnel » pour garantir un meilleur accompagnement des élèves, et la venue dans ces établissements de « professeurs associés » issus du monde de l’entreprise.

12h18: Le point sur ce que l'on sait

Faire de la voie professionnelle "une voie d'excellence". Emmanuel Macron présente la réforme du lycée professionnel jeudi lors d'un déplacement en Charente-Maritime où les opposants à la réforme des retraites veulent de nouveau se faire entendre, malgré une interdiction préfectorale.

Le chef de l'Etat, qui poursuit ses visites de terrain au rythme d'une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme des retraites, est arrivé vers 12H00 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes. Mercredi soir, il a promis d'investir "près d'un milliard par an" pour les lycées professionnels dans une tribune publiée mercredi soir sur Facebook et LinkedIn. "Le but, c'est que chacun puisse trouver un bon métier, un métier avec un bon salaire, et qui a du sens", a-t-il souligné.

Par crainte de "troubles à l'ordre public", la préfecture a publié un arrêté interdisant toute "manifestation" et "attroupement" autour du lycée Palissy. Une centaine d'opposants à la réforme des retraites s'est donc rassemblée en début de matinée à l'extérieur du périmètre interdit, à environ 500 mètres de l'établissement, a constaté un journaliste de l'AFP.

Munis de casseroles et sifflets, de drapeaux aux couleurs de la CGT ou de La France insoumise, ils brandissaient des pancartes "Macron destitution" ou encore "Le personnel des lycées professionnels en colère".

11h59: Emmanuel Macron est arrivé au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes pour défendre son projet de réforme de l'enseignement professionnel

11h30: L'électricité en partie coupée dans le lycée que va visiter le Président dans les prochaines minutes. Selon BFMTV, "l’Elysée confirme qu’un groupe électrogène alimente la salle qui héberge les échanges entre les ministres Pap NDiaye et Carole Grandjean et les professeurs puis le discours d'Emmanuel Macron".

11h11: Par crainte de "troubles à l'ordre public", la préfecture a publié un arrêté interdisant toute "manifestation" et "attroupement" autour du lycée Palissy. Une centaine d'opposants à la réforme des retraites s'est donc rassemblée en début de matinée à l'extérieur du périmètre interdit, à environ 500 mètres de l'établissement, a constaté un journaliste de l'AFP.

Munis de casseroles et sifflets, de drapeaux aux couleurs de la CGT ou de La France insoumise, ils brandissaient des pancartes "Macron destitution" ou encore "Le personnel des lycées professionnels en colère".

10h50: Avant la venue du Président Emmanuel Macron, des manifestants ont envahi la voie ferrée. Le chef de l'Etat, qui poursuit ses visites de terrain au rythme d'une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme des retraites, est attendu vers 11H45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes.

Il sera accompagné des ministres de l'Education nationale Pap Ndiaye, du Travail Olivier Dussopt, en première ligne sur les retraites, et de l'Enseignement professionnel Carole Grandjean.

10h15: Avant la venue du Président Emmanuel Macron, des manifestants sont déjà présents sur place

.

09h19: Faire de la voie professionnelle "une voie d'excellence". Emmanuel Macron présente la réforme du lycée professionnel jeudi lors d'un déplacement en Charente-Maritime où la contestation promet de nouveau de se faire entendre sur les retraites. Le chef de l'Etat, qui poursuit ses visites de terrain au rythme d'une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme des retraites, est attendu vers 11H45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes.

Il sera accompagné des ministres de l'Education nationale Pap Ndiaye, du Travail Olivier Dussopt, en première ligne sur les retraites, et de l'Enseignement professionnel Carole Grandjean. Comme à chaque déplacement, les opposants à la réforme des retraites devraient l'attendre dans un concert de casseroles et sifflets. "On va l'accueillir comme il se doit", promet la secrétaire de l'Union départementale CGT, Yvonne Gaborit.

L'intersyndicale de l'éducation appelle à manifester dès 09H00 devant l'établissement pour réclamer des hausses de salaires et le retrait de la réforme des lycées professionnels, tout comme celle des retraites. Des enseignants vont aussi "se mettre en grève" et certains pourraient boycotter une table ronde avec Pap Ndiaye, avertit la secrétaire départementale du SNES-FSU 17, Sylvie Laulan.

 

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de maurice anticassos
4/mai/2023 - 15h35

"100 euros par semaine ... la ruine des entreprises""

C 'etait gratuit, personne se plaignait, maintenant c'est 100 boules, c'est pas assez. Bande de cassos, toujours à vous plaindre. Allez vivre dans les pays des amis de melenchiotte, la coree du nord, la russie ou le venezuela. Vous y serez bien plus heureux et vous arreterez de nous les pomper

Portrait de vickers
4/mai/2023 - 15h24

Oh non déjà que c'est galère de trouver une entreprise qui accepte des stagiaires. Stages souvent trouvés à la dernière minute grâce à une connaissance. L'informaticien qui finit par accepter pour lui faire plaisir car on leur fait plus perdre leur temps que gagner de l'argent.

Portrait de couinard
4/mai/2023 - 12h04

envahir la voie ferrée.......çà emmerde pas macron .....et ils font quoi ces mecs en semaine? des cas soc payés par nos impots?