
17h39: Un tiers des vols seront annulés à Paris-Orly, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse. Parallèlement, 25% des vols seront annulés à Paris Charles-de-Gaulle, Nice et Beauvais. «En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards» sont à prévoir, précise l'administration. Les voyageurs sont donc invités à éviter de prendre l'avion ce jour-là, à reporter leur départ, ou à s'informer au préalable auprès de leur compagnie pour s'assurer que leur vol est bien maintenu.
17h13: La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à un tiers de leur programme de vols à Paris-Orly et un quart à Roissy-Charles-de-Gaulle le lundi 1er mai, en raison d'un mouvement de grève des contrôleurs aériens. Ces arrêts de travail, à l'appel de syndicats mobilisés contre la réforme des retraites promulguée à la mi-avril, concerneront également de nombreux aéroports en région : 33% des vols devront être annulés préventivement à Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse, tandis que 25% des mouvements seront supprimés à Nice et Beauvais, a précisé la DGAC dans un communiqué mercredi.
14h41: Un syndicat de contrôleurs aériens a déposé un préavis de grève pour le 1er mai dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites promulguée à la mi-avril, sans que les conséquences pour le trafic soient connues dans l'immédiat. L'Union syndicale de l'aviation Civile-CGT (USAC-CGT) «continue de s'inscrire dans la mobilisation décidée par l'ensemble des confédérations syndicales» le jour de la Fête du Travail, écrit-elle dans une lettre annonçant ce préavis au directeur général de l'aviation civile.
Ce préavis concerne «la journée du 1er mai 2023» et «les nuitées en amont et en aval pour les agents travaillant en horaires décalés», a complété l'USAC-CGT dans cette missive consultée mercredi sur son site internet. L'USAC-CGT est en pointe dans la mobilisation des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites, qui s'est traduite par 34 journées de grève rien qu'au premier trimestre, selon la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes en France.
Un autre syndicat, le SNCTA, qui se revendique majoritaire chez les contrôleurs aériens, n'appelle en revanche pas à la grève contre cette réforme très impopulaire et promulguée le 15 avril par le président Emmanuel Macron. Contactée mercredi, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) n'a pas été en mesure dans l'immédiat d'évaluer les conséquences sur le trafic aérien de cette nouvelle mobilisation en plein week-end de pont et de vacances de Pâques.
Lors des précédentes journées de mouvement social, l'administration avait demandé aux compagnies de renoncer à une partie de leur programme de vol au départ ou à l'arrivée de certains aéroports français, dont Orly, deuxième plateforme du pays. Selon la Fnam, quelque 3500 vols ont ainsi été annulés au premier trimestre, dont 500 «à chaud», sans que les passagers aient pu être prévenus à l'avance, synonyme de situations difficiles dans les aérogares. De son côté l'organisme de surveillance du trafic aérien européen, Eurocontrol, a évalué à 10 millions le nombre de passagers touchés par la grève entre mars et début avril.
En effet, les arrêts de travail des contrôleurs affectent, outre les aéroports français, les centres en route de la navigation aérienne (CRNA) qui gèrent les trajectoires des avions traversant l'espace aérien français pour relier deux pays tiers. Ces grèves ont donc des effets en cascade sur tout le transport aérien du Vieux continent.
Vos réactions
Environ 6000€ de salaire moyen et ils se plaignent. Non seulement ils font chier les français à longueur d'année mais aussi l'Europe entière. Les contrôleurs aériens bénéficient de conditions de départ à la retraite très avantageuses. Non seulement parce que leur conditions de travail sont difficiles et qu'ils occupent une fonction stratégique mais aussi car ils sont obligatoirement mis à la retraite à 57 ans (bientôt 59 ans). Résultat, ces fonctionnaires disposent d'un véritable régime spécial dérogatoire - régulièrement montré du doigt - au sein de la fonction publique. Ils perçoivent de nombreuses bonifications sur leur retraite ainsi qu''un complément de retraite de 1.200 euros mensuels versés durant 13 ans. (la Tribune) Ce seul complément est supérieur à nombre de retraites
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?