13/04/2023 18:30

Retraites : Le ministère de l'Intérieur annonce que 380.000 personnes ont manifesté en France - 10 membres des forces de l'ordre blessés à Paris - Réponse du Conseil Constitutionnel vendredi à 17h30

19h01 : Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 380.000 personnes avaient manifesté ce jeudi en France, un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière (570.000). L'intersyndicale a de son côté annoncé plus d'un million de manifestants, contre près de deux millions la semaine dernière. Partager

18h31: La préfecture fait état de 10 blessés au sein des forces de l'ordre à ce stade à Paris

18h24: La préfecture de police indique que 36 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation à Paris

18h19: La Banque de France prise pour cible à Paris :

17h46: La CGT revendique 400.000 manifestants à Paris - 42.000 selon la préfecture de police

17h20: l'image surréaliste de black blocs qui cassent des murs et le sol pour récupérer des pierres et s'en servir de projectiles contre les forces de l'ordre:

16h53: A 16h30, les forces de l'ordre avaient procédé à Paris à 25 interpellations, annonce la préfecture de police

16h42: Le préfet de police de Paris a pris un arrêté pour interdire dès ce soir 18h00 toute manifestation aux abords du Conseil constitutionnel. Cette interdiction sera effective jusqu'à samedi 8h00. "Il existe un risque important que des rassemblements non déclarés se tiennent ce jour-là aux abords du Conseil constitutionnel, en vue de faire notamment pression sur sa décision", peut-on lire dans l'arrêté.

16h38: Plusieurs perturbateurs sont interpellés en direct sur CNews:

16h29: La CGT annonce 400.000 manifestants à Paris , le même chiffre que la semaine dernière

16h00: La préfecture de police indique que 15 personnes ont été arrêtées à 15h30 à Paris, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris.

15h55: À Rennes, la douzième journée de manifestation a donné lieu aux traditionnels incendies de poubelles et actes de vandalisme contre des vitrines et du mobilier urbain. Deux véhicules de marque Mercedes et Tesla stationnés le long du parcours ont été vandalisés et incendiés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

À la fin de la manifestation officielle, qui a rassemblé 15.000 personnes selon l'intersyndicale et 6.500 selon la préfecture, plusieurs centaines d'individus au visage masqué ont poursuivi leur marche en direction du centre historique, provoquant au passage les forces de l'ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canon à eau.

Les forces de l'ordre, qui avaient organisé des fouilles aux abords du point de rassemblement, ont saisi "plusieurs sacs remplis de cailloux et pavés en amont de la manifestation", a précisé la préfecture d'Ille-et-Vilaine.

15h44: Des tensions éclatent à proximité de la Samaritaine dans le 1er arrondissement de Paris entre manifestants et forces de l'ordre. Des vitrines de magasins ont été attaquées par des black blocs. Le cortège parisien a été dispersé avec des gaz lacrymogène.

15h19: Sur Twitter, Revolution Permanente indique que des centaines de jeunes refusent de manifester derrière la CFDT, et prennent la tête du cortège: 

 

 

15h16: Sur les réseaux sociaux, Lyon Mag indique que des tensions éclatent à Lyon. Mais surtout, que des propriétés privées sont dégradées, comme le montre cette vidéo:

 

 

15h07: Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé jeudi que le combat syndical contre la réforme des retraites était "loin d'être terminé", se projetant vers de "grandes manifestations populaires le 1er mai". "Contrairement à ce qu'espère le gouvernement, le mouvement n'est pas fini", a renchéri à ses côtés la numéro un de la CGT Sophie Binet, réaffirmant, peu avant le départ du cortège parisien, que le président "ne peut pas gouverner le pays tant qu'il ne retire pas cette réforme".

14h51: Face à face en cours à Paris entre les manifestants et les forces de l'ordre devant le Conseil constitutionnel. Celui-ci est protégé par des dizaines de CRS présents sur place.

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14h32: Le cortège parisien s'est élancé de la place de l'Opéra pour se diriger vers Bastille

14h06: Le point sur la situation

Ultime démonstration de force des opposants à la réforme des retraites avant le verdict du Conseil constitutionnel: des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les cortèges de l'Hexagone jeudi à l'appel de l'intersyndicale, toujours unie. Après quasiment trois mois, la mobilisation devrait rester conséquente, bien qu'en décrue par rapport à la dernière journée d'action, il y a une semaine. Les autorités prévoient entre 400 et 600.000 personnes dans les rues, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars.

L'affluence était déjà moindre à Toulouse, où la police a compté 9.000 participants et la CGT 70.000, chiffres les plus faibles depuis le 11 mars, point bas du mouvement social entamé mi-janvier. Véronique Goutagny, 60 ans, agente d'escale chez Air France qui a été de tous les défilés dans la Ville rose, espère encore "faire plier le gouvernement" mais ne se fait guère d'illusion sur la décision cruciale du Conseil constitutionnel: "Vu sa composition, il n'y a rien du tout à attendre".

Objet de toutes les attentions, l'institution logée dans le Palais Royal, au coeur de la capitale, est sous haute surveillance. Jeudi matin, une brève tentative de blocage, avec poubelles et fumigènes, s'est soldée par quatre interpellations. Situé sur le parcours du cortège parisien - qui doit relier à partir de 14h00 la place de l'Opéra à celle de la Bastille - le lieu et ses abords seront interdits à toute manifestation dès jeudi soir et jusqu'à samedi matin, a fait savoir le préfet de police. "Le Conseil constitutionnel a droit à la sérénité", a justifié le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

Les grèves entraînent quelques perturbations dans les transports, avec 3 TER sur 5 et 4 TGV sur 5 en circulation, et un trafic légèrement perturbé des métros et RER en région parisienne. Dans les airs, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols à Nantes, Bordeaux et Toulouse. Et dans les écoles, le ministère de l'Education nationale dénombrait environ 5% d'enseignants grévistes à la mi-journée, dans les régions pas encore en vacances. Comme lors des précédentes journées de mobilisation, des blocages de lycées et d'universités ont été signalés dans plusieurs villes, dont Lille, Paris et Strasbourg.

13h42: Les salariés des raffineries françaises se sont mobilisés aujourd'hui pour la 12e journée nationale d'action contre la réforme des retraites, sans toutefois perturber massivement l'activité des sites, a-t-on appris de sources concordantes. Chez TotalEnergies, sur les 299 opérateurs postés sur les quatre raffineries du groupe pour le premier quart jeudi matin, environ 20% étaient en grève, indique l'entreprise.

La CGT, qui a appelé à 24 heures de grève dans les raffineries françaises, avec arrêts du travail et des expéditions des carburants, n'était pas joignable dans l'immédiat. A Donges (Loire-Atlantique) et La Mède (Bouches-du-Rhône), le démarrage des installations est en cours, mais les expéditions sont interrompues, selon TotalEnergies. Sur les sites de Normandie et Feyzin (Rhône), les expéditions sont en cours.

A Feyzin, l'entrée de la raffinerie a été bloquée pendant environ deux heures jeudi matin par une centaine de militants syndicaux et d'"ultra-gauche", avant l'intervention de la police qui les a dispersés sans incident majeur, selon la préfecture. "Notre président, seul contre tous, est très contesté par une majorité de la population française. L'union des peuples et des travailleurs est la solution. Le rendu du Conseil constitutionnel prévu demain ne sonnera pas la fin des mobilisations sur tous les sites TotalEnergies en France, ni dans le monde du pétrole", a déclaré Pedro Afonso, délégué syndical CGT de la raffinerie de Feyzin, dans un message à l'AFP.

Du côté d'Esso, les raffineries de Fos (Bouches-du-Rhône) et Gravenchon (Seine-Maritime) fonctionnent, selon la direction. Concernant l'approvisionnement des consommateurs, à 8h30, 7,5% des stations-service étaient en pénurie d'au moins un carburant (essence et/ou diesel), d'après une analyse par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants.

13h27: Des incidents se sont produits à Rennes et une voiture a été incendiée. Le véhicule a pris feu sur la place de la République dans la ville. Les forces de l'ordre ont fait usage d'un canon à eau pour repousser les manifestants.

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13h17: Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé jeudi que le combat syndical contre la réforme des retraites était "loin d'être terminé", se projetant vers de "grandes manifestations populaires le 1er mai". "Contrairement à ce qu'espère le gouvernement, le mouvement n'est pas fini", a renchéri à ses côtés la numéro un de la CGT Sophie Binet, réaffirmant, peu avant le départ du cortège parisien, que le président "ne peut pas gouverner le pays tant qu'il ne retire pas cette réforme".

13h11: La CGT dénonce "une absence totale de discussion du gouvernement avec les syndicats", déclare Sophie Binet, la secrétaire générale. Et d’ajouter : "Le Conseil constitutionnel a une composition de plus en plus politique".

13h01: Des manifestations sauvages sont actuellement en cours dans les rues de Paris autour des Champs-Elysées. Dans une heure, la manifestation parisienne s'élancera de la place de l'Opéra pour se diriger vers Bastille.

12h54: Autour de 5% d’enseignants sont en grève aujourd'hui dans les académies qui ne sont pas en vacances, dans le cadre de la 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a indiqué le ministère de l’Education. Sur les 4,66% d’enseignants grévistes en moyenne, le ministère a recensé dans le détail une participation de 4,13% dans le premier degré (écoles maternelles et élémentaires) et 5,19% dans le secondaire (collèges et lycées).

Pour cette douzième journée de mobilisation, les syndicats n’ont pas donné d’estimation de grévistes, en raison des vacances scolaires dans la zone A (académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), qui rendent les chiffres difficilement comparables selon eux.

Pour la précédente journée de mobilisation jeudi dernier, 7,97% d’enseignants étaient grévistes, selon le ministère. Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d’action, avec 42,35% dans le primaire et 34,66% dans le secondaire, selon les chiffres du ministère. Ce jour-là, les syndicats avaient eux recensé jusqu’à 70% d’enseignants grévistes dans le primaire et 65% dans les collèges et lycées.

12h34: Des cheminots et travailleurs de la santé, de l'éducation et d'autres secteurs en grève contre la réforme des retraites ont envahi brièvement ce jeudi le siège parisien du géant du luxe LVMH avec fumigènes et sifflet, a constaté un journaliste de l'AFP. Partis d'une assemblée générale interprofessionnelle à Gare de Lyon, plus de 400 grévistes ont pris le métro pour cette action surprise, à la prestigieuse adresse du 22 avenue Montaigne, près des Champs Elysées.

"La rue, elle est à nous", ont scandé devant l'immeuble les manifestants, dont de nombreux sont rentrés dans le siège avant d'en repartir au bout d'une dizaine de minutes. Des fumigènes rouges ont pendant quelques minutes inondé le hall d'entrée. "Ca fait trois mois qu’on se mobilise, c’est-à-dire la mobilisation la plus importante depuis 1968. On va montrer à Macron que la détermination c’est pas lui, c’est le camp des travailleurs", a déclaré à l'AG plus tôt Fabien Villedieu de SUD-Rail.

La semaine dernière, des militants SUD-Rail et CGT avaient déjà envahi pendant une vingtaine de minutes un immeuble du 2e arrondissement parisien où se trouvent notamment des bureaux de BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde.

 

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11h57: "Le président a fait savoir qu’il était prêt à discuter avec les forces syndicales", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran

10h56: Le point sur la situation ce matin

Ultime démonstration de force des opposants à la réforme des retraites avant le verdict du Conseil constitutionnel: des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les cortèges de l'Hexagone jeudi à l'appel de l'intersyndicale, toujours unie. Après près de trois mois, la mobilisation devrait rester conséquente, bien qu'en décrue par rapport à la dernière journée d'action, il y a une semaine.

Les autorités prévoient entre 400 et 600.000 personnes dans les rues, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars. "Ce n'est pas le moment de craquer car c'est ce qu'attendent Macron et Borne, que ça s'essouffle. Il faut continuer à montrer que le peuple est contre la réforme", explique Johan Chivert, un étudiant interrogé dans la Creuse.

"La décision de vendredi" du Conseil constitutionnel - dont les abords ont été symboliquement brièvement bloqués jeudi matin par des manifestants - "peut mettre un terme à toute cette mobilisation", mais "j'ai un peu peur que ça se radicalise dans les prochaines semaines", renchérit Yves Juruard, retraité, également dans la Creuse.

Côté transport, 3 TER sur 5 et 4 TGV sur 5, et seulement 1 Intercités sur 5 circulent. En région parisienne, le trafic du métro et des RER est légèrement perturbé. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols à Nantes, Bordeaux et Toulouse.

10h48: « Ce n’est pas le dernier jour de mobilisation, on va se revoir encore beaucoup », a déclaré ce matin la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, depuis l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine, près de Paris, à nouveau bloqué par des manifestants hostiles à la réforme des retraites.

Cette 12e journée de manifestations et de grèves à l’appel de l’intersyndicale n’est pas la dernière, « sauf si Macron retire » le texte, a assuré la nouvelle dirigeante de la CGT. Mme Binet est venue soutenir les éboueurs de la ville de Paris, de nouveau en grève comme ceux de l’usine de traitement des déchets.

Selon elle, le président de la République « est complètement déconnecté des besoins de la population. Il a même réussi à nous expliquer qu’il allait réunir les organisations syndicales pour nous parler d’autre chose. Donc c’est qu’il n’a rien compris », a poursuivi Mme Binet.

« Il faut qu’il ne promulgue pas cette loi, sinon il ne pourra pas diriger le pays », a-t-elle encore dit, entourée par une centaine de manifestants venus renforcer le blocage en cours, sous présence policière, et s’assurer qu’aucun camion n’entre ou ne sorte du site.

Une trentaine d’éboueurs de la mairie de Paris participaient à ce piquet de grève, arborant pour certains des autocollants en forme d’avertissement, « pas sans nous! », sur fond d’anneaux olympiques. Sophie Binet a souligné l’importance d’être sur le terrain auprès des grévistes, dont certains le sont depuis « plus de 40 jours », signe de leur « grande détermination ».

Des métiers « impossibles à exercer après 60 ans », a-t-elle ajouté. « On soulève des poids, on sort tous les jours, par tous les temps, c’est insalubre et le métier est vraiment pénible, alors travailler comme ça jusqu’à 64 ans (pour les agents du privé, NDLR) c’est hors de question ! », a témoigné auprès de l’AFP Greg Fergé, 42 ans, syndiqué à la CGT.

La CGT de la filière déchets et assainissement de Paris a appelé à un deuxième mouvement de grève à partir de jeudi.

Outre Ivry, des actions ont été menées sur plusieurs sites de Seine-Saint-Denis. Les garages de camions-bennes de Romainville et Aubervilliers ont été débloqués par les forces de l’ordre dans la matinée mais celui d’Aubervilliers était à l’arrêt en raison de la grève des agents, selon une source policière. Des barrages filtrants ont été mis en place par des manifestants devant l’incinérateur de Saint-Ouen ainsi que sur le site de la déchèterie de Romainville, d’après la même source.

10h18: Les premières manifestations se déroulent ce matin dans plusieurs villes de France, comme à Toulouse

10h12: Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin interdit les manifestations autour du Conseil constitutionnel, à Paris, selon BFMTV

09h54: Une éventuelle validation par les Sages du référendum d'initiative populaire lancée par la gauche pourrait également redonner aux opposants un nouvel objectif, alors que la lassitude menace. "Si la loi est validée, ainsi que le référendum d'initiative populaire, on pourra s'engager sur une campagne, continuer la mobilisation sous des formes adaptées", expliquait mercredi Benoît Teste, le secrétaire général de la FSU.

"Il faudra poursuivre le mouvement, bien sûr", a déclaré jeudi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur RTL. "La mobilisation doit se poursuivre, parce que ce texte de loi ne doit pas voir le jour", a renchéri Manuel Bompard, député LFI, sur France 2. Parmi les hypothèses envisagées par les syndicats, des défilés unitaires le 1er mai, voire une vaste manifestation à Paris, avec les opposants de partout en France.

L'intersyndicale doit se réunir jeudi soir, selon des sources concordantes, pour préparer sa réaction aux décisions du Conseil constitutionnel.

09h34: La nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, était ce matin devant l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne, avec des syndicalistes. L’entrée de la raffinerie de Feyzin, près de Lyon, a été bloquée deux heures jeudi matin par une centaine de militants syndicaux, avant l’intervention de la police qui les a dispersés sans incident majeur, a indiqué à l'AFP la préfecture. A Paris, la manifestation partira à 14H00 de la place de l'Opéra pour se diriger vers Bastille.

07h36: Les éboueurs de Paris ont voté ce mercredi, à l’appel de la filière traitement des déchets de la CGT, une nouvelle grève pour protester contre la réforme des retraites. Cette mobilisation reconductible est effective à compter de jeudi, veille de la décision du Conseil constitutionnel sur la validité - ou non - de cette réforme. Les éboueurs promettent de « transformer les rues de Paris en décharge publique » jusqu’à son retrait.

07h10: Ultime démonstration de force des opposants à la réforme des retraites avant le verdict du Conseil constitutionnel: des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les cortèges de l'Hexagone à l'appel de l'intersyndicale, toujours unie. La mobilisation devrait rester conséquente, bien qu'en décrue par rapport à la dernière journée d'action, il y a une semaine. Au ministère de l'Intérieur, le renseignement territorial prévoit entre 400 et 600.000 personnes dans les rues, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars.

"Ce n'est pas le moment de craquer car c'est ce qu'attendent Macron et Borne, que ça s'essouffle. Il faut continuer à montrer que le peuple est contre la réforme", explique Johan Chivert, un étudiant de Toulouse. "Ça fait déjà trois mois que nous sommes dans la rue, c'est déjà énorme", renchérit Yves Juruard, retraité de la fonction publique, lui aussi à Toulouse.

"La décision de vendredi" du Conseil constitutionnel "peut mettre un terme à toute cette mobilisation", mais "j'ai un peu peur que ça se radicalise dans les prochaines semaines".

Côté transport, la SNCF prévoit des perturbations un peu plus faibles que la semaine dernière, avec 3 TER sur 5 et 4 TGV sur 5, et seulement 1 train Intercités sur 5. En région parisienne, le trafic du métro et des RER devrait être légèrement perturbé, selon la RATP.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols dans les aéroports de Nantes, Bordeaux et Toulouse. Dans l'énergie, des reprises du travail et des levées de blocage ont eu lieu dans les raffineries bloquées par le conflit depuis une semaine, mais de nouveaux appels à la grève ont été lancés.

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Vos réactions

Portrait de seb2746
13/avril/2023 - 18h33
wicket a écrit :

"La police prise pour cible.".. et après, les gogos gauchos nous disent que c'est elle qui attaque... Bande de nuls ! 

Quant à la CGT, elle compte toujours aussi bien ses manifestants .........

la CGT est toujours au dessus du nombre mais par contre au ministère c'est du grand n'importe quoi.

Toulouse ce jour : - de "200" personnes, alors qu'il suffit de voir rien que la tv ce midi, sur le pont y'a déjà +400 personnes présentes rien que sur cette partie.

Les chiffres du ministère sont totalement impossible depuis des semaines, exp:  Marseille 50 personnes la semaine dernière PUIS on change dès que ça passe à la tv car les chiffres sont impossibles. Lille idem, -100 personnes puis on change après le passage sur la 3.

A mon avis, le président n'a QUE ces chiffres et pas les réels.

Portrait de seb2746
13/avril/2023 - 17h10

Interdisons encore et encore, on tabasse les journalistes, on tire sur les civils désarmés, on censure les médias mais dormez tranquille.

Portrait de terminator99
13/avril/2023 - 15h55
endimion34 a écrit :

à mon grand regret, l'homme est trop égoïste, oeuvrer pour le bien de la collectivité au lieu d'oeuvrer que pour son propre intérêt ça le dépasse...

moi on m'a toujours expliqué : tout travail mérite salaire

alors pourquoi l'inverse ne serait pas vrai : tout salaire mérite travail

tu veux tes 600 e par mois, ben tu bosses 15 h par semaine

comme ça tu n'es pas une charge pour les autres, tu as un minimum de fierté de te dire que cet argent, tu l'as gagné par ton travail et non sur le travail des autres

pareil pour les retraites, pourquoi vouloir voler aux autres, au lieu de se bouger le cul 2 ans de plus (ou faire des gosses en masse pour sauver ce système)

Enfin quelqu'un de censé et de réfléchi, mais je pense que beaucoup pensent comme ca, juste que ceux qu'on entend ne représentent pas la majorité à mon avis (enfin j'espère) ! 

 

Portrait de SnakePlissken
13/avril/2023 - 15h40

Qu'est ce qu'on attend pour faire un remake de 1789 ?

Portrait de SnakePlissken
13/avril/2023 - 15h40

Qu'est ce qu'on attend pour faire un remake de 1789 ?

Portrait de SnakePlissken
13/avril/2023 - 15h40

Qu'est ce qu'on attend pour faire un remake de 1789 ?

Portrait de endimion34
13/avril/2023 - 15h05
Helvétitude.censuré a écrit :

99% d'accord avec toi. Merci !

Sinon, je vois plus Mélanchon comme un Fidel Castro en carton qu'un socialiste (type Blum ou Jaures) 

Sur le papier, le communisme c'est beau, mais dans la pratique, sachant la nature humaine, ca ne fonctionne pas.

à mon grand regret, l'homme est trop égoïste, oeuvrer pour le bien de la collectivité au lieu d'oeuvrer que pour son propre intérêt ça le dépasse...

moi on m'a toujours expliqué : tout travail mérite salaire

alors pourquoi l'inverse ne serait pas vrai : tout salaire mérite travail

tu veux tes 600 e par mois, ben tu bosses 15 h par semaine

comme ça tu n'es pas une charge pour les autres, tu as un minimum de fierté de te dire que cet argent, tu l'as gagné par ton travail et non sur le travail des autres

pareil pour les retraites, pourquoi vouloir voler aux autres, au lieu de se bouger le cul 2 ans de plus (ou faire des gosses en masse pour sauver ce système)

Portrait de endimion34
13/avril/2023 - 14h25
bobyonetwotree a écrit :

 ben oui  70 Millions mdr , mon fils et ma fille de 4-6 ans sont contre la retraite a 64 ans ils manifestent encouche culotte devant la tv ..ca compte pas??

 

la quasi totalité des gens qui m'entourent, sont pour cette réforme

moi j'attends toujours des propositions autre que celle de macron

la solution idéale serait une politique de natalité ambitieuse mais tu ne peux pas forcer une femme à faire des gosses, donc le résultat est trop aléatoire

quand j'entends les syndicats et les mononeurones dire qu'il faut taxer les riches, désolé mais ça s'appelle du vol, ni plus ni moins. et c'est typique des français, espérer que les autres résolvent nos problèmes.

car en taxant les riches, qui empêche les riches de partir dans un autre pays européen, car je rappelle qu'avec l'union européenne, on peut déplacer le siège social de l'entreprise à malte par exemple (impot sur les sociétés à 5 % contre 25 en france), et le problème est résolu, sauf qu'on n'aura plus les 25 % de ces entreprises.

les syndicats ont la capacité de réflexion d'un enfant de 5 ans, et de ce fait, comme un enfant de 5 ans, ils pensent que c'est aux autres de financer leur vies, leur retraites, sans se remettre en question et sans faire le moindre sacrifice.

mais bon si tu fais parti des 20 % de la nupes, je peux comprendre que tu n'ais pas les capacités intellectuelles pour comprendre les enjeux d'actes populistes comme taxer encore plus ceux qui travaillent.

donc si on suit ton raisonnement 40 millions d'actifs, 1 millions de socialistes dans la rue, ça reste encore et toujours une minorité.

ps : je suis communiste, et non socialiste comme mélenchon, pour moi, tout les citoyens, quel qu'il soit, doit participer à l'effort collectif, donc pas de rsa pour moi ou autre assisté, et je suis ravi que macron va imposer 15-20 h de travail par semaine pour avoir droit au rsa

Portrait de Interstellar
13/avril/2023 - 14h06
StephFr 44 a écrit :

J'ai une proposition un peu différente pour sortir de la crise:

Le mieux serait d'arrêter tout: On change de système de retraite et on fait chacun la notre par capitalisation comme dans les autres Pays; et du coup on choisit sa date et son montant de retraite sans casser les pieds aux autres !

Pourquoi pas, mais il faudra expliquer à certains qu'il faudra travailler jusqu'à 70 ans et plus (comme pas mal de seniors aux USA par ex) car bcp de gens ne gagnent pas assez pour mettre de côté pour leur retraite. Au moins le système par répartition évite cela et semble un peu plus juste... Ce système garantit une retraite minimale pour les gens qui gagnent peu n'en déplaisent à bcp qui défilent dans les rues depuis qlq semaines...

Portrait de endimion34
13/avril/2023 - 13h50
Helvétitude.censuré a écrit :

Une vraie démocratie ? 

Euh... Non. 

sauf erreur de ma part, encore aujourd'hui macron a plus de 30 % de soutiens

c'est ce qu'il a eu au premier tour grosso merdo

donc si on revotait aujourd'hui, ben il repasserait

car en france, tu as la gauche avec la nupes (20 %)

marine 25 %

tu rajoutes les autres parties et tu es à 100 %

comme tu ne peux avoir 50 projets différents qui passent sur le même sujet, ben c'est le projet qui a le plus de voix qui passe

c'est ça la démocratie

à moins de faire comme aux usa, plein d'états, avec chacun leurs lois, mais ça implique qu'il faudra déménager dans un état qui représente nos idées.

et désolé mais je soutiens macron, car il ne faiblit pas devant une minorité qui est dans la rue

car 1 million sur 70 c'est une minorité, que tu le veuilles ou pas

Portrait de Marie-Avril
13/avril/2023 - 13h00

Moi d'avril, moi pluvieux...faut faire plus jeune !

Portrait de Morcerf
13/avril/2023 - 11h30

Si il dit ça, cela veut dire que c'est bien la qu'il faut manifestersmiley

Portrait de StephFr 44
13/avril/2023 - 11h20

J'ai une proposition un peu différente pour sortir de la crise:

Le mieux serait d'arrêter tout: On change de système de retraite et on fait chacun la notre par capitalisation comme dans les autres Pays; et du coup on choisit sa date et son montant de retraite sans casser les pieds aux autres !