Radio: Cauet présente ses excuses sur NRJ après avoir plaisanté sur un couple mort noyé, après avoir tenté de sauver leur chien qui, lui, a finalement survécu

Hier après-midi, au début de son émission sur NRJ, Cauet a présenté ses excuses après une séquence diffusée le 6 avril dernier. Ce jour-là, les auditeurs ont pu découvrir "Le JT chanté", qui propose des titres AFP chantés par des membres de l'équipe.

Ils sont revenus sur le drame survenu à Sorcy-Saint-Martin (Meuse). Une femme et un homme sont morts après avoir sauté dans un ruisseau de cette commune pour sauver son chien. Le couple est mort noyé ; leur chien a, lui, réussi à sortir de l'eau.

La séquence humoristique a provoqué la polémique et la colère du maire de la ville. "Un irrespect impensable. Alors que toute la population de notre secteur est endeuillée par ce drame", débute-t-il dans son message posté samedi sur Facebook.

Et d'ajouter : "L'animateur Cauet et ses sbires rient à gorge déployée derrière les paroles d'une chanson qui raconte la tragédie sur un ton badin. Ce faisant, ces personnes crachent au visage des familles et salissent la mémoire des victimes. Comment pareille ordurerie peut elle être diffusée et qui sont ces personnages abjects aux rires gras et insultants qui ont pignon sur rue et sur onde ?". Dans son message, le maire annonçait se "réserver le droit de saisir la justice".

Face à la polémique du week-end, Cauet a donc présenté ses excuses hier après-midi en commençant "C Cauet". "Je ne connais pas le contenu du JT chanté parce que je veux être comme les auditeurs. Je le découvre (...) J’ai immédiatement dit à l’antenne que c’était un drame et une tragédie. J’ai été voir l’équipe pour leur dire qu’ils n’auraient pas dû le faire parce que l’émotion était trop vive", a-t-il déclaré en précisant "si quelqu’un a été peiné, je m’en excuse".

Quelques heures plus tard, toujours via Facebook, le maire de Sorcy-Saint-Martin s'est exprimé. "Il semblait sincère et a d’ailleurs refusé que cette chronique qui nous a fait si mal ne soit rediffusée une seconde fois. Je pense que notre intervention aura eu le mérite de rappeler qu’on ne peut pas rire de tout et qu’il y a des limites", a-t-il estimé.

Et de conclure : "Les proches n’avaient pas besoin de tout ce tapage médiatique, la douleur n’a pas besoin d’être ravivée. Il est temps que cette polémique cesse et que les familles puissent faire leurs deuils en paix".