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Le ministre de l'Intérieur est attendu à 9h00 devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale puis à 11h00 devant celle du Sénat. Comme il le fait depuis dix jours, à mesure que les manifestations contre la réforme des retraites se sont durcies, Gérald Darmanin va tenter de démontrer que policiers et gendarmes ne font pas un usage excessif de la force. Il répétera que si violence il y a, elle est le fait des «casseurs» et de l'ultragauche qui veut, selon lui, «mettre à bas la démocratie».
Critiques de l'ONU et du Conseil de l'Europe Dans son viseur, les militants et élus de la France insoumise, à commencer par Jean-Luc Mélenchon qui à ses yeux font preuve «d'une complaisance très inquiétante» à l'égard des violences de certains manifestants.
Dans le JDD dimanche, le ministre a dénoncé «le terrorisme intellectuel de l'extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs: les casseurs deviendraient les agressés et les policiers les agresseurs».
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Vos réactions
Pas trop la peine qu'il y aille, on sait d'avance ce qu'il va dire : tout s'est parfaitement déroulé, tout à fait normalement, en respect avec les règles de la République, il y a quelques dizaines de policiers blessés qui se sont trouvés en face à face avec des milliers d'hooligans et une meute de vandales prêts à tuer nos représentants, la situation est sous contrôle, je gère parfaitement la mission du maintien de l'ordre. Ce à quoi les députés et sénateurs vont répondre : ah bon, merci monsieur darmanin pour toutes ces précisions, nous sommes parfaitement rassurés, pardon de vous avoir dérangé et nous espérons que nous n'avons pas trop bousculé votre matinée qui doit être bien chargée.
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