
Pour la première fois, le comité national des pêches appelle à des journées mortes dans les ports français pour exiger du gouvernement des réponses à une série "d'attaques" fragilisant le secteur, dans un climat de tensions jamais vu depuis la crise du Brexit.
Pas un bateau en mer, pas un poisson vendu, pas de mareyage, pas de transformation: l'opération inédite "port mort" est prévue jeudi et vendredi, chaque comité local choisissant le ou les jours qui lui conviennent. Elle est organisée dès ce mardi dans le nord de la France.
A Boulogne-sur-Mer, principal port français, où la mobilisation a démarré dimanche soir avec le blocage du port, on monte d'un cran ce mardi, avec la fermeture de la criée: les pêcheurs ont prévenu les navires européens frayant dans la Manche de ne pas venir débarquer leurs poissons, où personne ne les traiterait pendant le mouvement.
"La coupe est pleine et il nous faut redonner un avenir à tous les acteurs de notre filière car aujourd'hui l'horizon est sombre", affirme le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), dans un communiqué publié mardi. Pour tenter de désamorcer la crise, le secrétaire d'Etat à la Mer Hervé Berville a invité les membres du comité national à une réunion en visioconférence à la mi-journée.
Depuis plusieurs jours, la colère monte: manifestations musclées à Rennes ou Lorient, blocages à Boulogne ou opérations de sensibilisation, avec distribution de poissons à Capbreton (Nouvelle Aquitaine).
Vos réactions
Un autre problème pour les macroniens, un de plus qui était encore prévisible ! et 99¨% des autres pays du monde ne respectent pas la nature, donc pourquoi détruite notre pays économiquement ?
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?