
Le brasseur néerlandais Heineken s'est excusé d'avoir créé "l'ambiguïté" autour de sa promesse de quitter la Russie après l'invasion de l'Ukraine, insistant sur le fait qu'il prévoyait toujours de le faire. Le groupe, deuxième plus gros brasseur mondial derrière AB InBev, a en février dit viser un départ de Russie "en 2023", après avoir été accusé par un site d'investigation néerlandais d'y avoir maintenu ses activités, malgré l'annonce en 2022 de son retrait après l'invasion russe de l' Ukraine.
Heineken explique ne pas encore avoir trouvé d'acheteur pour ses opérations russes à cause des conditions difficiles et pour des raisons de bureaucratie. Le brasseur à été la cible d'appels au boycott sur les réseaux sociaux après les révélations de la plateforme FollowTheMoney en février.
Bien que Heineken ait cessé de vendre sa bière éponyme en Russie, elle a approuvé le lancement de 61 nouveaux produits sur le marché russe, dont au moins trois types de bière sous sa marque Amstel, selon la plateforme. "Nous reconnaissons que nous aurions dû être plus clairs plus tôt sur la nécessité d'introduire de nouveaux produits et les questions soulevées à ce sujet sont compréhensibles", a déclaré Heineken dans un communiqué mardi.
"Nous réalisons que cela a créé une ambiguïté et un doute sur notre promesse de quitter la Russie. Nous nous en excusons", a ajouté le brasseur. Mais "il n'y a aucune ambiguïté sur notre promesse: nous quitterons la Russie", a poursuivi le groupe, qui avait initialement nié le 22 février avoir rompu sa promesse de quitter la Russie.
Réitérant plusieurs des mêmes points mardi, il a déclaré qu'il essayait de "sécuriser les futurs moyens de subsistance" des employés en Russie et "évitait la nationalisation" des activités, ce qui profiterait à Moscou. "Il est difficile de conclure une transaction en Russie pour le moment, car les règles ne cessent de changer", a déclaré Heineken.
"Nous reconnaissons pleinement qu'il est frustrant que la vente ne soit pas encore conclue. Nous sommes également frustrés par la durée du processus", a ajouté le brasseur. Heineken fait partie des grandes marques, dont Apple, McDonald's et d'autres, qui ont annoncé leur retrait de Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
Vos réactions
Le boycott d'un pays n'a jamais fait tomber un régime au pouvoir (Corée du nord, Iran...). Au contraire. Tout ce que ça provoque c'est l'appauvrissement des boycotteurs. L'Europe, déjà affaiblie par le covid, l'immigration massive et les lubies écolo (l'Allemagne dépend du gaz russe à cause de l'arrêt du nucléaire), a encore choisi de se tirer une balle dans le pied (une de plus) en s'attaquant à la Russie. Pas sûr que cette fois elle s'en remette.
Bien d'accord avec cette analyse.
Cette société, ainsi que la Hollande ne sont pas tombées dans le piège tendu par Von der Balayette, cette femme qui veut pour l’Europe encore plus de migrants et que nous nous ruinions pour soutenir l'Ukraine. Toutes nos grandes enseignes ont plié bagages en Russie, et pour quel résultat? Nous achetons du pétrole à la Turquie qui elle même l'a acheté à la Russie. Notre économie est par terre, l'inflation est terrifiante et les gréves et le bordel ambiant n'arrangent rien. Et comme d'habitude, ce seront toujours les mêmes qui paieront l'addition.
Le boycott d'un pays n'a jamais fait tomber un régime au pouvoir (Corée du nord, Iran...). Au contraire. Tout ce que ça provoque c'est l'appauvrissement des boycotteurs. L'Europe, déjà affaiblie par le covid, l'immigration massive et les lubies écolo (l'Allemagne dépend du gaz russe à cause de l'arrêt du nucléaire), a encore choisi de se tirer une balle dans le pied (une de plus) en s'attaquant à la Russie. Pas sûr que cette fois elle s'en remette.
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