Emmanuel Macron En pleine affaire Palmade, alors qu'il vient d'être sacré meilleur acteur pour la seconde fois lors de la 48ème cérémonie des César, Benoît Magimel se trouve au cœur d'une polémique sur les réseaux sociaux. "Il y a deux poids, deux mesures" dénoncent des internautes qui se souviennent de ce qui s'est passé en 2016
Cette année là, Benôit Magimel avait en effet, lui aussi, causé un accident alors qu'il était sous l'emprise de stupéfiants.
Alors qu'il faisait une marche arrière à bord d'un véhicule de location, l'acteur avait renversé une sexagénaire qui traversait sur un passage piéton. Si la victime de 62 ans est sortie indemne de l'accident, elle avait tout de même obtenu cinq jours d'interruption totale de travail. Avant l'arrivée de la police, Benoit Magimel était alors rentré à son domicile, dans le 16e arrondissement de Paris.
Ce n'était pas la première fois que le comédien était surpris sous l'emprise de drogue, en effet en 2014, il avait déjà été arrêté au volant et contrôlé positif aux stupéfiants. L’acteur avait été condamné en appel à 5 000 euros d’amende pour avoir renversé la piétonne et à 1 200 euros d’amende pour conduite sous l’emprise de stupéfiants. Les deux peines étaient plus lourdes qu’en première instance.
À l’issue de son procès, en mai 2016, pour avoir renversé cette dame, le comédien avait décrit une consommation personnelle tempérée : "Je n'ai pas une consommation festive. Je consomme seul, avec beaucoup de honte et j'essaie de me soigner".
Malgré sa sanction lors de ce procès et son mea culpa, l'acteur a de nouveau arrêté au volant de son véhicule, en possession de "trois bonbonnes" et de cocaïne. Il avait alors à nouveau été condamné à trois mois de prison avec sursis pour « tentative d’acquisition » de stupéfiants et consommation d’héroïne et de cocaïne.
La peine a été prononcée par le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure simplifiée, dite de « plaider coupable ». Ces trois mois d’emprisonnement avec sursis étaient assortis d’une mise à l’épreuve de dix-huit mois avec obligation de soins.
Vos réactions
Du coup on enlève Freddy Mercury, Jim Morrison, Kurt Cobain, Amy Winehouse, Ray Charles etc. (la liste est trop longue).
Car ils se droguaient et selon vous n'avaient pas de talent.
Il nous reste quoi la dedans ? Mimie Mathy ? Jennifer ?
Les Césars servent à récompenser le jeu d'un acteur, pas sa consommation ou non de drogue.
Alors oui, il y a une limite de "moralité", mais là vous comparez Palmade qui est un meurtrier avec une personne qui ne l'est pas, il y a un problème d'échelle de valeur quand même !
Merci pour votre contribution. Ce qui m’intéresse, c’est de discuter à l’occasion de ces « événements » et d’en tirer des enseignements, qu’on en ressorte quelque chose (de positif), si possible.
La plupart des artistes prennent des drogues ou de l’alcool a haute dose. On va dire que ca les aide :
1) à surmonter le fait qu’ils n’ont pas le plaisir de la scène / du public / de l’exposition médiatique tous les jours / soirs => il faut bien compenser l’extase manquante autrement
2) a créer : c’est consubtantiel. Quid des artistes qui ne se droguent pas et qui sont peut être alors jugés (pour une récompense, pour un Cesar ou autre...) moins bons que leurs « pairs » qui se droguent ? Et oui, car il s’agit d’une compétition… Ou bien leur « sort » est-il de se droguer pour être créatif et de mourir jeune ? On est donc dans les Jeux du cirque ?
Apres, le sujet qui ne fait pas de debat, c’est quand le comportement de la personne aboutit à un crime (Cf. Accident de voiture de Palmade) ; mais si ce comportement se déploie sur le lieu de tournage, sur le lieu de travail, l’employeur du moment a une responsabilité d’arrêter les choses « avant » OU d’alerter : et là, on n’est plus tout à fait dans une histoire qui ne concerne que l’artiste…
Le producteur d’un film sur le tournage duquel de la drogue circulait (sur un précédent tournage d’Asterix - sans doute à la demande ou en tous cas pour les acteurs) risquait bien quelque chose… On dépasse le côté « moral ».
Les gens sont débiles!
Euh… de quel relativisme parlez-vous ? Êtes vous certain d’avoir bien compris ?
Au contraire, les internautes s’insurgent contre le fait qu’on remette un prix à un acteur consommateur de cocaine et d’héroïne, multi-recidiviste, ayant eu un accident en ayant renversé une femme de 62 ans, en ayant été condamné…
Oui, j’ai très bien compris.
Si dans l’opinion, Palmade a plus choqué le public, c’est par rapport à l’ampleur des dégâts.
Et ne vous trompez pas le type de « bienveillance » dont bénéficie Magimel avec ses pairs, peut aussi marcher dans une moindre mesure pour Palmade.
Enfin, une partie de ceux qui s’offusquent de la situation, trouvent un prétexte, un biais de confirmation, dans le fait que Palmade a un mode de vie diffèrent de Magimel, tous drogués qu’ils soient tous deux.
La mère du bébé décédé, leur famille toute entière apprécieront le relativisme sûrement orienté de ces internautes.
Euh… de quel relativisme parlez-vous ? Êtes vous certain d’avoir bien compris ?
Au contraire, les internautes s’insurgent contre le fait qu’on remette un prix à un acteur consommateur de cocaine et d’héroïne, multi-recidiviste, ayant eu un accident en ayant renversé une femme de 62 ans, en ayant été condamné…
La mère du bébé décédé, leur famille toute entière apprécieront le relativisme sûrement orienté de ces internautes.
Ah oui et puis aussi ça : quand on voit l’AMATEURISME des discours des acteurs français (on dirait qu’ils n’ont rien préparé, on dirait même qu’ils sont shootés pour certains - comme Magimel d’ailleurs ou encore Isabelle Adjani dans une précédente édition, ce n’est pas structuré, pas clair, à part remercier l´équipe du film, les proches…) : beaucoup de banalités par rapport aux prestations des acteurs américains notamment (Brad Pitt), ça donne une bonne idée du « gap » entre leur professionnalisme !!!
Ce n’est quand même pas compliqué d’avoir un texte qui leur correspond, qui est écrit, qu’ils ont appris par cœur. C’est un peu leur job, normalement, non ? Pas pour l’écriture du texte… c’est peut être ça le « problème » mais il suffit de recourir à un auteur… normalement, ils ont un peu de sous pour ça… mais non, on va « comme ça », en mode freestyle… Resultat : bof, bof, les gens desertent. Canal+ devrait exiger d’accroitre le niveau. Apres tout, le maître de cérémonie, lui, s’est préparé de manière professionnelle (Djamel). Alors pourquoi pas les autres, hein ??!
Et oui, je fais partie de ceux que cet « entrechoc » (pour rester dans le « thème ») d’actualités, interpelle.
On prête au cinéma (français en particulier), un caractère avant-gardiste mais il n’en est rien en réalité. C’est une industrie, un business, chacun a peur pour sa carrière, donc on se tait… car c’est fragile, tout peut s’arrêter très vite.
Rien n’a été « vu ou su » du comportement « sur les lieux » (à LA, dans les Festivals…) de Harvey Weinstein… il y a peu d’ « engagements » par rapport aux enjeux de l’epoque du « monde du cinéma ».
A propos de Benoit Magimel et d’autres (Pierre Palmade aujourd’hui), faut-il dissocier l’homme de l’artiste ? Pierre Palmade était sous cocaine à 20 ans quand il etait dans « La Classe » avec « Fabrice ». Sans Coke, aurait-il été aussi bon ? Aurait-il été embauché ? Repéré ? Sa carrière aurait-elle été ce qu’elle fut ? Idem en suite quand on sait à présent qu’il était tout le temps « camé ».
Ça me fait penser à Richard Virenque et aux autres qui ont réalisé des « performances » hors normes mais ils étaient drogués. Quitte à mourir jeune d’un cancer comme Laurent Fignon.
Tiens, au fait, vous avez noté, les « artistes « torturés » - donc victimes ? Ou plutôt bourreaux ? (M Jackson, Woody Allen, Pollanski…) sont toujours des hommes.
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