20/02/2023 18:13

Cinéma : Réalisateur de nombreux films, Michel Deville, connu pour le "Paltoquet" ou "Péril en la demeure" est décédé, annonce le Figaro

Réalisateur de nombreux films, Michel Deville, connu pour "le Paltoquet" ou "Péril en la demeure" est décédé, annonce le Figaro.

Portrait Wikipedia 

Michel Deville grandit dans la maison attenante à la petite usine de poterie pour jardins dont son père a hérité rue de Bellevue à Boulogne-Billancourt, ville où il habitera toute sa vie1. Il entre dans le milieu du cinéma par l'assistanat. Il est assistant d'Henri Decoin pendant presque une décennie. D'abord stagiaire à la réalisation, il grimpe tous les échelons jusqu'à devenir 1er assistant.

Il vole de ses propres ailes en créant sa propre société de production, Éléfilm en 1961, pour financer son premier film réalisé seul Ce soir ou jamais (cette société existe encore aujourd'hui). Ses deux ou trois films suivants : Adorable Menteuse,

À cause, à cause d'une femme et même Lucky Jo tranchent sur la production cinématographique de l'époque par leur joliesse extrême, leur marivaudage poético-humoristique frisant le maniérisme ; ils sont néanmoins bien accueillis, tant par les critiques professionnels que par le grand public.

En 1970, il devient l'un des administrateurs de la société de production de son ami critique, cinéaste et romancier Michel Mardore, Nadja films et le sera jusqu'en 2000, date de sa clôture. Il collabore d'abord avec Nina Companeez qui signe le scénario de tous ses films, de Ce soir ou jamais (1961) jusqu'à Raphaël ou le Débauché (1971) films qu'il cosigne parfois lui-même.

Avec le succès de ce dernier film, faisant suite à ceux de Benjamin ou les Mémoires d'un puceau (1968) et L'Ours et la Poupée (1969), un des derniers films de Brigitte Bardot, ils acquièrent au sein du cinéma français une notoriété de finesse et d'élégance, centrée sur les rapports de couple.

Par la suite, ses films portent souvent la marque d'une attention originale à la forme : ses adaptations de Dossier 51 en caméra subjective ou, inversement, de la Maladie de Sachs, où l'on entend les pensées des protagonistes, l'enchainement de séquences en ellipses de Péril en la demeure, la plastique de Toutes peines confondues, La Petite Bande réalisée sans dialogue, etc.À partir de Péril en la demeure en 1984, il collabore avec Rosalinde Deville (née Damamme), son épouse, qui écrit et produit la plupart de ses films dont Le Paltoquet en 1986, sulfureux ballet se déroulant entre le rêve et la réalité. Dans les années 1990, sa production se ralentit à un film tous les trois ans environ.

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