
Le ministre de l'Education Pap Ndiaye veut renforcer les compétences numériques des élèves et accélérer l'usage des outils informatiques à l'école, au collège et au lycée, grâce à des mesures présentées vendredi. Cette stratégie pour le numérique prévoit de développer la "citoyenneté numérique" des élèves tout au long de leur scolarité, détaille le ministère dans un communiqué.
Pour cela, tous les élèves de collège, et une majorité d'élèves à l'école élémentaire et au lycée, devront bénéficier chaque année d'ici à 2027 d'une action d'éducation aux médias et à l'information (EMI), sous la forme d'une participation à la semaine de la presse, à une webradio ou à des ateliers sur les médias.
Par ailleurs, pour renforcer les "compétences numériques" des élèves au collège, tous les élèves de la classe de 6e devront être sensibilisés au bon usage des outils numériques et des réseaux sociaux, et aux risques liés à ces derniers. Une attestation de sensibilisation au numérique en 6e (Pix 6e) sera généralisée à la rentrée 2024, avec un volet spécifique sur la cybersécurité et la prévention du cyberharcèlement.
Le renforcement des compétences numériques sera aussi l'une des priorités en classes de 5e, 4e et 3e, avec pour objectif de permettre aux élèves de comprendre et savoir utiliser les outils numériques (algorithmes, intelligence artificielle, programmation...) et d'avoir de premières compétences de codage, à partir de la rentrée 2024, promet le ministère.
La découverte des métiers, de la 5e à la 3e, accordera quant à elle une place particulière aux métiers du numérique et à la transformation d'autres secteurs sous l'effet du numérique, détaille-t-il. Enfin, au lycée général et technologique, le ministre veut rendre plus attractives les formations menant aux études ou aux métiers du numérique, et tendre vers la parité dans ces formations, où les filles sont sous-représentées.
Pour cela, des actions seront menées pour promouvoir les sciences et le numérique. Au lycée professionnel, l'objectif sera d'accélérer la création et la modernisation de diplômes (comme le nouveau bac "cybersécurité, informatique et réseaux électroniques") et la refonte de la carte des formations. Une démarche sera en outre menée pour faciliter l'accès aux outils et ressources numériques pour les enseignants, et pour mieux les former et les accompagner.
Les nouveaux enseignants stagiaires passeront notamment une certification de leurs compétences numériques et se verront proposer des formations s'ils n'ont pas le niveau requis.
Vos réactions
Tout ça, on en parle depuis des années.
Et bonne chance pour apprendre à coder à des gamins qui savent à peine lire, écrire et compter. Avec qui pour les encadrer d'ailleurs.
Hélas, oui.
Car en plus parmi les ex-élèves, certains, veulent devenir profs.
Comme si des "produits défectueux" (désolé pour le matérialisme) voulaient revenir dans la ligne d'assemblage.
As-tu une idée de ce que représente le numérique dans des cours de maths ou de français ? A priori, non.
Par ailleurs, Desmurget traite principalement des écrans (et pas du numérique au sens large, c'est différent). Et en dehors de l'école. Je viens de regarder rapidement les chiffres qu'il donne, je suis effaré si c'est le cas. Un maximum, peut-être, une moyenne, ça me paraît bizarre...
Si, hélas.
Je pourrais parler de la "petite poucette"... Je pourrais parler des coniques sacrifiées, des lignes de niveau émoussées, du raisonnement par l'absurde interdit, de la notation au DNB de Pythagore pour Thales et inversement, de l'algorithmie bas de gamme mise en exergue comme une compétence "divine" des "digital natives" à la Prensky...
Bon, comprenons nous bien, c'est parce que les bases ne sont plus enseignées en primaire,du fait de la massification, et de l'augmentation de l'hétérogénéité sociale que tout va de guingois, et qu'avec les évaluations de compétences inter-cycles et le niveau de plus en plus bas de sélection aux diplômes, on peut essayer de masquer la gravité de la situation.
Le numérique, oui bien sûr, mais à dose convenable, avec des bases solides, pas comme une formule "tarte à la crème".
Argumenter : ...
Il utilise le biais sélectif pour plaire à ses lecteurs réac. (ceux du "c'était mieux avant") en argumentant que la baisse de niveau serait imputable au temps passé devant les écrans. C'est occulter toutes les autres études qui ne vont pas dans son sens.
Il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer pourquoi le niveau scolaire est en baisse en France. Comme la qualité de l'enseignement qui est en baisse, les enseignants ne sont plus suffisamment formés, les politiques éducatives ne sont pas efficaces, les programmes scolaires sont trop chargés les établissements scolaires ne disposent plus des ressources nécessaires pour fournir un enseignement de qualité.
Mais c'est tellement moins vendeur, surtout avec un moins bon titre putaclic pour le buzz et des représentants comme vous, pour qu'il puisse continuer à faire son petit business avec ses livres et ses petits moutons suiveurs.
Rappel : -1h / écran par jour... il a oublié les bonnes règles de santé ?
Eh bon, ça ne serait pas inutile que les futurs adultes fassent un meilleur usage du numérique (et des réseaux sociaux notamment) que leurs crétins de parents...
Tiens, comme : augmenter le nombre d'heures d'enseignement de mathématiques et de français au primaire, pour que l'on ne fasse pas passer de cycle en cycle des élèves perdus, que l'on aura placé devant des écrans.
As-tu une idée de ce que représente le numérique dans des cours de maths ou de français ? A priori, non.
Par ailleurs, Desmurget traite principalement des écrans (et pas du numérique au sens large, c'est différent). Et en dehors de l'école. Je viens de regarder rapidement les chiffres qu'il donne, je suis effaré si c'est le cas. Un maximum, peut-être, une moyenne, ça me paraît bizarre...
Vous avez un exemple sous les yeux.
Lisez : "La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget.
CQFD.
Argh ?...
Argument : ...
Vous toucher des droits sur la vente de cette marde ?
Argumenter : ...
Sans cela, je re-conseille cet ouvrage de ce chercheur en neurosciences, donc : "La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget.
Le numérique ne doit pas être un pansement sur une jambe de bois.
Vous toucher des droits sur la vente de cette marde ?
Sans cela, je re-conseille cet ouvrage de ce chercheur en neurosciences, donc : "La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget.
Le numérique ne doit pas être un pansement sur une jambe de bois.
Tiens, comme : augmenter le nombre d'heures d'enseignement de mathématiques et de français au primaire, pour que l'on ne fasse pas passer de cycle en cycle des élèves perdus, que l'on aura placé devant des écrans.
Titre Putaclic, contenu biaisé...
Vous n'auriez pas une meilleure référence ?
Vous n'auriez pas de meilleurs arguments ?
C'est : "de la poudre de perlinpinpin".
Lire par ailleurs :
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget.
Titre Putaclic, contenu biaisé...
Vous n'auriez pas une meilleure référence ?
C'est : "de la poudre de perlinpinpin".
Lire par ailleurs :
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget.
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