17/01/2023 15:18

Noël Le Graët, patron de la FFF, "dément toutes les accusations de harcèlement moral ou sexuel - La parquet annonce l'ouverture d'une enquête pour harcèlement moral et outrage sexiste

15h14: Dans un communiqué transmis à l'AFP, Noël Le Graët "dément toutes les accusations de harcèlement moral ou sexuel". Le parquet de Paris a confirmé ce midi l'ouverture d'une enquête préliminaire pour harcèlement moral et sexuel visant le dirigeant breton, récemment mis en retrait de la présidence de la Fédération française de football (FFF). Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression contre la délinquance aux personnes.

12h11: Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi à la suite du signalement pour « outrage sexiste » visant le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, a indiqué mardi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP. Ce signalement a été effectué après le témoignage de Sonia Souid, agente de plusieurs internationales françaises, recueilli par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), selon le quotidien Le Monde.

Sonia Souid a publiquement dénoncé la semaine dernière, auprès du quotidien L’Equipe et sur RMC, le comportement jugé sexiste de celui qui préside la FFF depuis 2011. « Il m’a dit en tête à tête, dans son appartement, très clairement, que si je voulais qu’il m’aide, il fallait passer à la casserole », a-t-elle affirmé.

Évoquant ses rapports professionnels passés avec le patron du football français, elle explique avoir eu le sentiment « qu’à chaque fois, la seule chose qui l’intéresse, et je m’excuse de parler vulgairement, ce sont mes deux seins et mon cul ». Le 11 janvier, Noël Le Graët a été « mis en retrait » de la présidence de la fédération par le comité exécutif.

Sollicité samedi par l’AFP, le ministère des Sports avait précisé que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait été informée du signalement, conformément à la procédure, et qu’elle n’avait pas vocation à s’exprimer davantage sur le sujet. « Je viens de prendre connaissance avec étonnement d’un article du Monde faisant état de fuites sur le rapport provisoire en cours de préparation (de l’IGESR) », a réagi samedi de son côté Noël Le Graët dans une déclaration transmise à l’AFP, après la révélation du signalement dans le quotidien. « A ce stade je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine », avait-il déclaré. « Plus généralement je m’étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m’a pas encore été transmis et que je n’ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci ».

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

 

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Vos réactions

Portrait de Capri
17/janvier/2023 - 12h34

Je me suis souvent demandé si les « fuites » organisées de rapports, enquêtes et PV de Police etaient également monnaie courante dans d’autres pays d’Europe (Allemagne etc…). De mon point de vue, ça « mine » nos sociétés démocratiques.