17/12/2022 10:16

Un jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire après l'agression en Meurthe-et-Moselle d'un photographe du Républicain lorrain en marge des célébrations de la qualification de l'équipe de France

Un jeune homme a été interpellé puis placé sous contrôle judiciaire après l'agression en Meurthe-et-Moselle d'un photographe du Républicain lorrain en marge des célébrations mercredi de la qualification de l'équipe de France pour la finale du Mondial, a-t-on appris auprès du parquet. Né en 2004, "le mis en cause, qui nie sa participation aux faits, a été interpellé, placé en garde à vue, déféré au parquet, (...) puis placé sous contrôle judiciaire", a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Val de Briey Catherine Galen. Le quotidien régional Le Républicain lorrain avait porté plainte jeudi.

Le photographe visé "va bien mais il est bien amoché", a précisé le directeur général, Christophe Mahieu, joint par l'AFP. "C'est quelqu'un de solide mais il est touché par cette agression très violente et inacceptable", a-t-il ajouté.

Le photographe, Frédéric Lecocq, 55 ans et employé du quotidien depuis 1986, couvrait la retransmission de la demi-finale France-Maroc mercredi soir dans un bar de Jarny, une petite ville de Meurthe-et-Moselle, quand les événements ont dégénéré une "petite demi-heure après le coup de sifflet final", a détaillé Le Républicain lorrain sur son site.

Selon le directeur général et le rédacteur en chef, des "individus encagoulés", "armés de mortiers", se sont mis à tirer "en direction de plusieurs personnes", manquant de blesser une femme enceinte.

"Notre confrère, clairement identifiable par son équipement photographique mais aussi par la présence, à proximité, de son véhicule portant sur ses flancs le nom du Républicain lorrain, dont il venait de sortir, a voulu s'interposer pour calmer les esprits", ont-ils indiqué. Un individu lui a alors "asséné un violent coup au visage, par derrière, au niveau d'une arcade".

M. Lecocq a ensuite été pris en charge par les secours puis "transporté au centre hospitalier le plus proche" où lui ont été posés "plusieurs points de suture". Il a pu rentrer chez lui dans la nuit.

"On relève une multiplication des violences vis-à-vis des journalistes locaux depuis plusieurs années", a souligné Christophe Mahieu, ajoutant que le journal avait reçu "beaucoup de messages de soutien" après cette agression.

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