28/10/2022 18:00

Roanne: Les quatre hommes qui ont voulu se faire justice, en passant à tabac un adolescent qu'ils soupçonnaient d'être l'agresseur de la fille de l'un d'eux, seront jugés en janvier

Quatre hommes qui ont voulu se faire justice, en passant à tabac un adolescent qu'ils soupçonnaient d'être l'agresseur de la fille de l'un d'eux, devront en répondre devant le tribunal correctionnel de Roanne (Loire) en janvier, a-t-on appris de source judiciaire.

Tous âgés d'une trentaine d'années, ils seront jugés le 24 janvier pour avoir organisé "une sorte de chasse à l'homme" et "roué de coups à l'aide d'un bâton et d'un câble électrique" le suspect, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Roanne Abdelkrim Grini.

Ce mineur isolé de 16 ans, originaire de Guinée, est soupçonné d'avoir sexuellement agressé la fille de l'un des mis en cause, âgée de six ans. Il est en détention provisoire depuis sa mise en examen.

Bien que la mère de la fillette assure avoir surpris chez elle, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21, un jeune homme correspondant à son signalement et qu'un voisin l'ait reconnu alors qu'il marchait dans le voisinage, l'adolescent nie toute agression sexuelle. Il a déposé une plainte mercredi. Les coups portés lui ont valu 10 jours d'ITT (incapacité totale de travail).

Les quatre amis et voisins ont été placés sous contrôle judiciaire.

"La police a bien fait son travail, contrairement à ce qu'ont pu déclarer les mis en cause pour justifier leur comportement", a insisté Roanne Abdelkrim Grini.

Poursuivis pour violences aggravées (car elles ont eu lieu en réunion et avec armes), ils étaient soutenus vendredi par une soixantaine de personnes rassemblées devant le palais de justice de Roanne.

Ils sont "tous connus de la justice, avec des casiers judiciaires très chargés pour certains", avait indiqué jeudi le parquet à l'AFP.

Le père de la fillette a été "condamné en octobre 2014 à quatre ans de prison, dont un an avec sursis", assorti de trois ans de mise à l'épreuve pour le braquage en décembre 2012 d'un bar-tabac de Roanne avec trois complices dont il n'a jamais révélé le nom. Il avait également une interdiction de paraître à Roanne et de porter une arme pendant cinq ans.

Selon le magistrat, lui seul reconnaît les violences et les assume. Il a par ailleurs déclaré sur RMC être "devenu fou", puis sur BFM TV qu'il "n'aurai(t) pas dû le faire" mais qu'il "ne regrette en aucun cas". 

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
29/octobre/2022 - 08h33
COLIN33 a écrit :

Le problème c'est d'attendre janvier pour les juger, ces cas devraient être réglés immédiatement.,..

C'est tout à fait exact, c'est encore trop lent puisqu'on les a sous la main, mais 2 ou 3 mois c'est déjà mieux quand même.  Mais eux c'est d'ores et déjà certain, seront jugés.  Pendant ce temps, l'agresseur (si on est sûr que c'est lui), nie tout en bloc, il n'est que la victime qui a porté plainte pour coups et blessures.  J'ai hâte de voir la suite des événements et comment tout ceci va tourner.

Portrait de COLIN33
29/octobre/2022 - 08h25 - depuis l'application mobile

Le problème c'est d'attendre janvier pour les juger, ces cas devraient être réglés immédiatement.,..

Portrait de slimxyz
29/octobre/2022 - 01h10

Le procureur a l'air d'être une belle pourriture hargneuse, sûrement un larbin qui veut bien se faire voir de ses maîtres, je me demande s'il serait aussi hargneux si c'était quelqu'un de sa famille qui s'était fait agresser.

Portrait de Greg1928
28/octobre/2022 - 20h57
Tempura a écrit :

Par contre le mec qui a violé sa fille de 6 ans est libre

Vous commentez sans même avoir lu, vous êtes juste là avec votre haine 

Donc pour info ;  Il est en détention provisoire depuis sa mise en examen celui qui a agressé la petite fille.

 

Portrait de Tempura
28/octobre/2022 - 20h14

Par contre le mec qui a violé sa fille de 6 ans est libre

Portrait de Wouhpïnaise
28/octobre/2022 - 18h49
Friizeenn a écrit :

Paracerque c'est un repris de justice récidiviste au casier judiciaire garni...

Et peut être aussi parce que lui et ses 3 comparses ont immédiatement reconnu les faits et que leur acte relève du délit.