Terrasses bondées, baigneurs et surfeurs à l'assaut des vagues: des communes littorales landaises ont dû étendre la surveillance de leurs plages jusqu'à fin octobre en raison de la vague de chaleur actuelle, un phénomène exceptionnel qui pourrait devenir la norme avec le réchauffement climatique.
Cet afflux de vacanciers a poussé plusieurs stations balnéaires landaises à prolonger la surveillance de leurs plages jusqu'à dimanche, jour du passage à l'heure d'hiver. "On a été obligés de s'adapter car il y a énormément de monde, notamment des familles", relève Louis Galdos, premier adjoint à la mairie de Capbreton, chargé notamment des plages.
Dans cette station, comme chez sa voisine Hossegor, des sauveteurs surveillent la plage centrale tous les jours de la mi-journée à 19h00 et patrouillent régulièrement sur les autres plages. Un tel dispositif représente un coût important pour les mairies qui assument seules cette responsabilité. "Ce n'est pas neutre pour le budget des communes, c'est un engagement fort de leur part!", explique Julien Lalanne, responsable de la surveillance des plages à Hossegor.
La côte landaise peut en effet être dangereuse, notamment pour les enfants et les personnes âgées, en raison de la présence de baïnes, ces courants qui se créent autour des bancs de sable, et de la force de certaines vagues qui se cassent en bord de plage ("shorebreaks" ou rouleaux de bord).
Depuis le début des vacances scolaires, les sauveteurs de la plage centrale de Capbreton "effectuent au minimum trois interventions par jour", indique Jérôme Abadia, directeur du pôle associations, jeunesse, sports et plages de la commune.
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