
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait en direct un nouveau numéro de "Morandini Live" sur CNews avec une édition spéciale consacrée à la grève dans les raffineries et à la pénurie des carburants. Sur le plateau, Jean Messiha a eu un échange tendu avec le gilet jaune Jérôme Rodrigues.
"Là où je peux être un peu en accord avec tout ça, c'est que nous sommes dans une société où, à partir du moment où on vit bien, où les salariés sont bien payés, ça parait anormal...", a débuté Jean Messiha avant que son interlocuteur précise que "c'est complètement normal".
"C'est comme s'il fallait redescendre tout le monde à un niveau pour que tout le monde soit en état de sobriété, comme le disait Agnès Pannier-Runacher. La France, notre état social a toujours été un état qui tire les gens vers le haut. Et pas qui s'aligne sur le salarié le moins payé", a continué le président de l'institut Apollon.
"Aujourd'hui, l'état français a déresponsabilisé l'ensemble des Français qui sont juste dans l'attente d'un chèque de 100 euros au lieu de se démerder au travail. Aujourd'hui, on est dans une société où on attend l'autre pour pouvoir se bouger le cul, comme on a attendu les gilets jaunes, comme on attend les grévistes...", a répondu, en colère, Jérôme Rodrigues.
Et d'ajouter : "Si les Français étaient capables de se responsabiliser par eux-mêmes, de prendre leur avenir en main et de ne pas attendre un gouvernement ou un syndicat prendre les devants pour pouvoir arranger leur problème, je vous jure qu'on avancerait un petit peu. Aujourd'hui, on est là à traiter les Français de fainéants sauf qu'on a oublié, en France, qu'on n'est pas capable de redorer l'image du travail".
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Bravo Jérôme enfin quelqu'un qui parle juste marre des assistés
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