12/10/2022 13:31

Omar Raddad doit être fixé demain sur les suites de sa requête en révision, vingt-huit ans après sa condamnation pour le meurtre de Ghislaine Marchal

Nouvel épisode dans la saga judiciaire Omar Raddad: après la présentation par sa défense d’«éléments nouveaux», l’ex-jardinier marocain doit être fixé jeudi sur les suites de sa requête en révision, vingt-huit ans après sa condamnation pour le meurtre de Ghislaine Marchal, dont il se dit innocent. La première avait été rejetée il y a 20 ans, mais Omar Raddad a déposé une nouvelle requête en révision de son procès le 24 juin 2021. Soit trente ans jour pour jour après la découverte du corps de la riche veuve d’un équipementier automobile.

Son jardinier Omar Raddad avait été condamné à 18 ans de réclusion criminelle, puis gracié mais pas innocenté. Il avait été désigné par l’inscription «Omar m’a tuer» tracée avec le sang de la victime, une faute de conjugaison qui a placé l’affaire parmi les dossiers criminels les plus célèbres et controversés de France.

Aujourd’hui, Omar Raddad fonde ses espoirs sur les progrès scientifiques en matière d’ADN et une loi qui assouplit les critères permettant d’obtenir la révision d’un procès. Son avocate Sylvie Noachovitch se targue d’avoir franchi un premier «pas» après avoir obtenu en décembre de la commission d’instruction que soient diligentées des investigations complémentaires.

Ce supplément d’information visait à déterminer la portée des conclusions d’un expert en génétique. Elles concernaient quatre ADN masculins non identifiés retrouvés en 2015 sur des scellés de la scène de crime et qui ne correspondent pas au profil génétique de l’ex-jardinier.

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