11/10/2022 20:49

Pénurie de carburants: Le nombre de stations en rupture d'approvisionnement en France est en hausse ce soir à 31,3% contre 29,4% hier

20h50: Dans un communiqué, la direction de TotalEnergies demande à la CGT de lever tous les blocages "avant demain midi" avant de négocier. Dans un communiqué, le groupe pétrolier annonce "une réunion de concertations et d'échanges, demain après-midi".

"Les syndicats représentatifs aux bornes du Socle Social Commun et qui ne participent pas au mouvement de grève actuel" y sont conviés ainsi que la CGT à la condition qu'elle "lève tous les blocages de sites avant demain midi". Dans ce cas, "elle sera bienvenue à cette réunion de dialogue".

19h24: Selon Agnès Panier-Runacher, le nombre de stations-services est passé de 29,4% lundi à 31,3% aujourd'hui, soit près d'un tiers sur l'ensemble du territoire. Ce taux va mécaniquement augmenter avec le blocage du site pétrolier de Donges, en Loire-Atlantique, dont les salariés ont décidé de rejoindre le mouvement de grève.

15h25: La présidente du groupe La France insoumise Mathilde Panot juge la Première ministre responsable du blocage des raffineries, après avoir refusé des augmentations de salaires lors du projet de loi pouvoir d'achat en juillet. "Le blocage pour les millions de Français qui ne peuvent pas aller travailler, c’est vous", a-t-elle lancé. Et d'ajouter: "Aujourd'hui, une partie des organisations veut poursuivre le mouvement. Nous ne pouvons pas l'accepter", avait préalablement déclaré la Première ministre. "Il faut savoir terminer une grève dès lors que la satisfaction a été obtenue".

15h13: La première ministre Élisabeth Borne a annoncé la réquisition des personnels pour le déblocage des dépôts de carburants du groupe Esso-Exxonmobil, où un accord salarial a été conclu lundi par deux organisations syndicales, majoritaires à l'échelle du groupe mais pas de ses raffineries.. "J'ai demandé aux préfets d'engager la procédure aux réquisitions des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts d'EssoxxonMobil", a-t-elle déclaré lors des questions au gouvernement.

"La situation que vivent nos compatriotes est difficile et à certains endroits, elle est même insupportable. Depuis le début du conflit social, le gouvernement a agi : nous avons renforcé l'approvisionnement des stations-service en mobilisant les stocks stratégiques de l'Etat (...) Je mesure pleinement l'impact sur la vie quotidienne de nos concitoyens. J'ai réuni hier les ministres concernés".

14h10: Le point sur la situation cet après-midi

Le gouvernement français, sous le feu des critiques alors qu'un tiers des stations-service sont affectées par des pénuries, a réclamé mardi un déblocage "sans délai" des dépôts de carburants, en menaçant d'"intervenir", mais les grévistes ont reconduit le mouvement, tant chez TotalEnergies que chez Esso-ExxonMobil.

"Je crois que la Première ministre a été très claire sur le fait que nous prendrons le moment venu, c'est-à-dire rapidement, nos responsabilités, mais je crois que dans une première étape il faut laisser sa chance à la négociation de bonne foi et à une négociation qui ne peut pas s'éterniser", a déclaré à propos de TotalEnergies le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, en marge d'un point presse au siège de RTE.

"Soit les négociations démarrent et aboutissent vite et les dépôts de carburants sont rouverts rapidement, soit nous utiliserons les autres moyens qui sont mis à notre disposition, y compris les réquisitions", a-t-il prévenu, au lendemain d'une réunion d'urgence à Matignon. De son côté, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a tenu à faire la différence entre la situation à ExxonMobil, où "il n'y a plus aucune raison" de blocage après l'accord entre la direction et les syndicats lundi, et à TotalEnergies, où aucune négociation n'a encore démarré.

"On est toujours en attente de précisions en matière de négociations par la direction", a relevé Eric Sellini, coordinateur CGT pour TotalEnergies. Son syndicat demande 10% d'augmentation sur les salaires pour 2022, le géant de l'énergie ayant engrangé 10,6 milliards de dollars de bénéfice au premier semestre 2022, contre les 3,5% négociés en début d'année.

La raffinerie de Normandie, le dépôt de caburants de Flandres, près de Dunkerque et la "bio-raffinerie" de la Mède (Bouches-du-Rhône) ont reconduit le mouvement, auquel se sont jointes des stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale de TotalEnergies.

Côté Esso-ExxonMobil, les deux raffineries de Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) et Fos-sur-Mer, ont reconduit le mouvement, à l'appel de FO et la CGT, malgré la signature la veille d'un accord salarial par deux organisations majoritaires à l'échelle du groupe mais pas des raffineries, a précisé la CGT.

11h12: Les oppositions ont accusé le gouvernement dans cette crise: la droite et l'extrême droite critiquant un "défaut d'anticipation" et une "fébrilité", quand la gauche a dénoncé des "menaces pour les salariés mais (des) caresses pour les patrons"

10h59: Plusieurs syndicats ont reconduit mardi les grèves à TotalEnergies et Esso-ExxonMobil malgré les pressions du gouvernement et un accord majoritaire sur les salaires signé à Esso-ExxonMobil. La CGT et FO ont décidé de reconduire mardi la grève qui touche les deux raffineries françaises du groupe Esso-ExxonMobil, au lendemain de la signature d’un accord sur les salaires par la CFDT qui a ainsi rejoint la CFE-CGC, tandis que CGT et FO ont rejeté cet accord, a indiqué à l’AFP la CGT.

A TotalEnergies, les grévistes ont également choisi de prolonger la grève, en dépit de l’appel du gouvernement de lever « sans délai » les blocages des dépôts, a indiqué à l’AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe. « Nous mettons tout en oeuvre pour que cette situation s’arrête », a dit le porte-parole du gouvernement Olivier Véran au lendemain d’une réunion d’urgence à Matignon, évoquant la possibilité de procéder à des réquisitions ou de rouvrir les accès aux dépôts.

« Le gouvernement appelle à ce que la totalité des blocages soient levés sans délai. Sans quoi, nous prendrons nos responsabilités, c’est-à-dire que nous pourrions être amenés à les lever », a-t-il dit. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a renchéri. « Il y a une seule solution: le déblocage sans délai des dépôts de carburant et des raffineries », a-t-il déclaré sur franceinfo, en appelant à ce que les négociations à TotalEnergies démarrent « aujourd’hui », mardi. « Il n’y a plus aucune raison qu’il y ait le moindre blocage » à Esso-ExxonMobil, a estimé M. Véran.

Mais si la CFDT et la CFE-CGC sont majoritaires au sein du groupe, les syndicats CGT et FO, à l’origine du mouvement de grève, représentent plus de 50% des personnels de la raffinerie de Fos-sur-Mer. A celle de Notre-Dame-de-Gravenchon, la situation est « très équilibrée entre les quatre organisations syndicales », CFDT et CFE-CGC représentant d’un côté un peu plus de 50% et le reste étant partagé entre CGT et FO, selon Christophe Aubert, délégué syndical central CGT.

« Le mouvement a été reconduit ce matin à 06H00 » après une proposition de la direction qui est « toujours sur la même proposition que celle du 20 septembre à l’exception de l’octroi d’une prime », a indiqué à l’AFP M. Aubert, selon qui l’amélioration de l’offre formulée consiste essentiellement en une prime.

A TotalEnergies, « on est toujours en attente de précisions en matière de négociations par la direction » et les salariés ont donc « revoté à une large majorité » la grève ce matin, a expliqué M. Sellini à l’AFP. En parallèle, le gouvernement « discute avec Total » pour qu’il puisse « y avoir une prolongation sur quelques jours de la ristourne » mise en place par le groupe, a indiqué Olivier Véran. « Les jours de blocage d’accès au carburant que l’on est en train de vivre aboutiront aussi à des prolongements - c’est ce que nous demandons à Total - des ristournes », a confirmé son collègue chargé des Transports, Clément Beaune, sur RMC. Cette ristourne de 20 centimes le litre consentie par l’énergéticien était censée prendre fin le 1er novembre.

10h11: Les grévistes de TotalEnergies ont reconduit mardi matin le mouvement de grève pour les salaires à l'appel de la CGT, en dépit de la pression croissante du gouvernement, a indiqué à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe. "Ce matin, les salariés ont revoté à une large majorité pour la poursuite de la grève, on est toujours en attente de précisions en matière de négociations par la direction", a indiqué M. Sellini.

10h01: Dans un communiqué, les organisateurs de la Coupe de France des Rallyes annoncent l'annulation de l'événement. "C'est avec une infinie tristesse que nous vous informons que la Préfecture du Pas-de-Calais ne compte pas nous délivrer l'autorisation de faire rouler la Finale des Rallyes 2022 à Béthune, compte tenu des tensions actuelles autour du carburant", précise le texte.

Et d'ajouter : "L'arrêté de refus officiel sera pris demain matin. Nous sommes profondément désolés de cette nouvelle et allons prendre toutes les mesures possibles pour en limiter les impacts. Les équipes d'organisation en profitent pour manifester leur solidarité à l'égard de nos concitoyens qui éprouvent des difficultés à s'approvisionner en carburant".

09h26: Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie appelle sur France Info à la reprise des négociations chez Total. "Il faut que dans les heures qui viennent un accord puisse être trouver", assure-t-il. "Nos compatriotes ne peuvent pas êtres les victimes collatérales d'un conflit entre une organisation syndicale, la CGT, et une entreprise privée, Total", insiste-t-il.

09h13 : La CGT et FO reconduisent la grève chez Esso-ExxonMobil annonce la CGT. Esso a proposé une hausse de 6,5% et une prime de partage de la valeur de 3 000 € hors participation et intéressement et a annoncé que «deux organisations syndicales majoritaires, le CFE-CGC et la CFDT, sont signataires de l'accord salarial proposé par la direction». (Le Figaro)

08h03: Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a appelé ce mardi a une levée "sans délai" des blocages. "La grève a duré, elle dure, trop longtemps et elle a des conséquences. Il y a même des territoires en France dans lesquels les centres de dépôt fonctionnent normalement mais il y a un tel afflux de consommation que ça crée des situations de tension", a expliqué le ministre, au micro de RTL. "Je suis totalement du côté des Français, des automobilistes et je leur dis ceci : le gouvernement appelle à ce que la totalité des blocages soient levés sans délai, sans quoi nous prendrons nos responsabilités, c’est-à-dire que nous pourrions être amenés à les lever"

 

07h35: Confrontée à cette impasse, la Première ministre Elisabeth Borne, à peine rentrée d'un déplacement à Alger, a réuni plusieurs ministres en urgence dans la soirée à Matignon. "Le gouvernement ne peut laisser le pays être bloqué", a commenté à l'issue l'entourage de Mme Borne: "Il continuera de prendre les mesures facilitant l'approvisionnement des stations comme il le fait depuis plusieurs jours", mais "chacun doit prendre ses responsabilités. Le gouvernement prendra les siennes". Et d'insister: "Un désaccord salarial ne justifie pas de bloquer le pays. Refuser de discuter, c'est faire des Français les victimes d'une absence de dialogue."

06h32: Les mouvements de grève qui bloquent la raffinerie de Normandie, près du Havre (Seine-Maritime), le dépôt de carburants de Flandres, à Dunkerque (Nord), ainsi que la « bioraffinerie » de La Mède (Bouches-du-Rhône), ont non seulement été reconduits, mais une quinzaine de stations-service du réseau Argedis, filiale de TotalEnergies, sont désormais également touchées.

06h02: Emmanuel Macron a de nouveau appelé ce lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à « la responsabilité » s'agaçant de la situation sur le terrain. « Le blocage, ce n’est pas une façon de négocier », a jugé le président, souhaitant « qu’une issue puisse être trouvée », et « une conclusion rapide des négociations ».

« J’appelle l’ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité », a-t-il ajouté, au cours d’un déplacement à Château-Gontier (Mayenne).

« Les négociations salariales sont toutes légitimes et il ne m’appartient pas d’en juger. Mais il faut qu’elles (les parties) trouvent une conclusion pour que ce ne soit pas nos compatriotes qui en soient les victimes », selon lui. Car, a-t-il poursuivi, « il ne faut pas qu’on soit dans un pays où on considère que c’est au gouvernement de tout faire ».

05h11 :«Le gouvernement va demander aux préfets de prendre des mesures pour empêcher la constitution de stocks inutiles»,  indique le ministère de la Transition énergétique.

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04h21: La réunion avec la direction d'Esso a été qualifiée de "non-concluante" par Christophe Aubert, délégué syndical central CGT, rapporte l'AFP. Le mouvement de grève a donc été reconduit jusqu'à mardi. Parmi les pistes qui pourraient être enclenchées: celle de la réquisition des raffineries, notamment demandée par le patronat.

"Si la voie normale du dialogue social ne permet pas de trouver une issue à ce conflit" il convient, selon la CPME, "que les pouvoirs publics - et en particulier les préfets - assument les responsabilités qui leur incombent en prenant les mesures, y compris juridiques, telles que des réquisitions, pour assurer le fonctionnement normal des raffineries".

03h51: Dans certains départements, des mesures ont été prises pour faire face à la pénurie avec la mise en place de files d'accès prioritaires pour certains professionnels (services d'urgence, de secours et personnel médical), vente aux particuliers limitée ou encore interdiction de remplir bidons et jerricans. Car une partie du problème pourrait s'expliquer par le comportement de certains consommateurs. Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a ainsi remarqué une augmentation de la consommation de plus de 30% dans certaines régions par rapport à la demande habituelle et a demandé de ne pas faire de réserves de carburant.

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Vos réactions

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12/octobre/2022 - 00h02
Greg1928 a écrit :

Ma voiture consomme 4l au 100 pas besoin de la présenter au concours Lépine. 2022 -12 cela donne 2010. J'ai jamais prétendu contrairement à vous que j'avais un véhicule de collection.

 

Marque, modèle ? 

@Greg. Une voiture qui ne consomme que 4 litres au 100 de 2010 ? Aucune n'est répertorié consommer si peu de cette année là.  Vous psychotez.  Même la smart ne peut s'en réclamer pourtant une plume. 

 Greg, tout le monde à le droit d'être imbécile, mais s'en réclamer en permanence est digne d'un idiot. Franchement ! Qui est le plus idiot ; entre celui qui dépense 50 000 euros pour une voiture faite avec des terres rares et un coût de l'électricité qui explose ou celui qui, demain, avec sa vieilles 205 D ou son vieux Toyota HDJ pourra rouler avec de l'huile de friture ? 

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11/octobre/2022 - 23h47
muzo 28 a écrit :

Outre le fait qu'une voiture est  admissible en carte grise collection après 30 ans, ça a des avantages: pour circuler dans les ZFE, moins de contrôle technique et assurance au rabais. 

Tout à fait ! Une des raisons pour laquelle les prix augmentent (excessivement) pour les youngtimers. Mais quel plaisir de rouler dans un G280 6 cylindres sans électronique mais toujours avec le confort des Mercedes. Et quel pied de narguer les escrolos avec l'étoile sur la calandre noir et quelques rugissements histoire de dire "qui est Gréta Thunberg" car je roule à l'éthanol et je t'enm... 

Les ZFE font augmenter les prix. Quand les résolutions des escrologistes vont à l'encontre du bon sens et contre les gens modestes qu'ils disent défendre...

@Greg. Une voiture qui ne consomme que 4 litres au 100 ? Faut la présenter au concours Lépine. Une 2 CV (voiture hyper légère) consomme  entre 5 et 8. Et à 8 euro les 100 km, vous avez raison de rester à l'essence et de ne pas prendre une électrique...  Greg, tout le monde à le droit d'être imbécile, mais s'en réclamer en permanence est digne d'un idiot. Franchement ! Qui est le plus idiot ; entre celui qui dépense 50 000 euros pour une voiture faite avec des terres rares et un coût de l'électricité qui explose ou celui qui, demain, avec sa vieilles 205 D ou son vieux Toyota HDJ pourra rouler avec de l'huile de friture ? 

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11/octobre/2022 - 20h32
Greg1928 a écrit :

C'est vous que cela emmerdera car si il n'y a plus de production en raffinerie c'est que la majorité des ouvriers sont syndicalisés à la CGT. En les bloquants chez eux ils n'ont même plus besoin de faire grève smiley

 

48 grévistes qui bloquent une raffinerie qui emploie 2000 personnes. On est loin de Germinal ou du Front populaire.  

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11/octobre/2022 - 20h28
Greg1928 a écrit :

Donc vous ne bossez pas non plus car vous n'iriez pas travailler avec une voiture de collection. Vous faites parti des 50% qui n'ont pas besoin de se ravitailler et qui râlent le plus. Par contre trouvez un bistrot plus proche que 130 kms smiley

 

Vous croyez vraiment qu'on ne peux pas aller bosser avec une voiture de + de 25 ans ? 

Pourtant j'en connais des smicards qui le font tous les jours. j'en vois encore des 205, AX, Twingo... Vous avez envisagé qu'un lieu de travail peut se trouver à 10 km ? 

Ahhh le bistrot ! Lieu qui vous semble bien familier, à vous lire. 

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11/octobre/2022 - 20h13
Greg1928 a écrit :

Avec 20 litres je fais 500 kms. Donc si votre véhicule fait plus de 5 litres au 100, vous êtes un sacré pollueur, pensez à changer de véhicule pour une conso raisonnée. Et ne vous plaignez pas de devoir faire la queue en stationsmiley

 

Et quoi encore ! je préfère rouler dans une voiture de collection que dans une poubelle sans âme. Et avec mes 20 litres au 100 je pollue bien moins par an que les CGtites qui crament des pneus sur leur piquet de grève. Sans omettre le fait que ma voiture de collection participe écologiquement à ne pas pomper dans les ressources de la planète pour fabriquer du neuf. Entre autres, elle n'a et ne participe à exploiter des enfants pour chercher des métaux rares. 

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11/octobre/2022 - 19h54
Greg1928 a écrit :

Si la mienne c'est pas le défilé devant , je ne vais pas inventer. En plus je suis persuadée que dans vos files d'attentes 50% des personnes n'ont pas la nécessité de se ravitailler. Et pour ceux qui en ont besoin, évitez de faire le plein si vous savez que pour 10 jours vous n'avez besoin que de 20 litres.

 

20 litres ? Je ne fais, avec mal, que130 km et encore, en levant le pied. 

Portrait de Vosegus
11/octobre/2022 - 20h05
Greg1928 a écrit :

Si la mienne c'est pas le défilé devant , je ne vais pas inventer. En plus je suis persuadée que dans vos files d'attentes 50% des personnes n'ont pas la nécessité de se ravitailler. Et pour ceux qui en ont besoin, évitez de faire le plein si vous savez que pour 10 jours vous n'avez besoin que de 20 litres.

 

Ma première leçon sur le commerce qu'on m'a donné vient de ma mère qui disait "le premier bénéfice ne se fait pas à la vente mais à l'achat". 

Le gouvernement annonce un baisse limitée des carburants, auquel Total annonce une prime de 20 cts de plus. Qu'ont fait les français ?  Ceux qui étaient limite avant la baisse ont attendu et les autres se grouillent avant la fin de la remise. Ce qui est tout à fait logique. 

Sur ce, la CGT et ses avinés...pardon, affiliés, voyant une partie du gruyère redistribuée aux crétins qui les font vivre, décide qu'elle serait mieux dans leur poche que dans celles des crétins à coups de 20 cts. Bonjour la solidarité communiste de la CGT...

Portrait de X232
11/octobre/2022 - 19h16
L ‘€cume des choses. a écrit :

il n y a pas de blocage... il n y a pas de production du moins chez total, il est v ai que chez ESXXON il y a blocage

Et le stock vous en faites quoi ???? Les camion ne peuvent pas rentrer = blocage.

Au boulot les feignants !!

Fin de règne de Martinez (CGTix) , c'est son pot de départ... Grève préventive comme ils disent, pffff.

 

Portrait de X232
11/octobre/2022 - 18h51

La grève oui, les blocages non.

L'odeur de merguez vas être remplacée par celle des lacrymogènes.

Ils ont voulu jouer......

Portrait de Wouhpïnaise
11/octobre/2022 - 18h46
muzo 28 a écrit :

Si je veux de l'essence c'est déjà faire plus de 20 bornes, vu que plus près il n'y en a plus. 

Il y avait une station approvisionnée ce matin sur le trajet de mon lieu de travail. Mais il y avait une queue pas possible. Il n'était pourtant même pas 7h00. Bref, j'ai dû abandonner pour ne pas arriver en retard au boulot.

Portrait de Wouhpïnaise
11/octobre/2022 - 18h41
L ‘€cume des choses. a écrit :

45 minutes de "perdues" sur une vie.... je ne vais pas m'en remettre

Toutes mes condoléances...

Portrait de Bruno13
11/octobre/2022 - 18h29

Quelques dizaines ou centaines d' qui font chier des millions de français : voilà ce qu'est la CGT, qui était décrite il y a quelques années par un célèbre journaliste de la façon suivante : « Les deux cancers de la France sont la CGT et Daesh »  C'est pas totalement faux, ce sont tous des extrémistes

Portrait de Wouhpïnaise
11/octobre/2022 - 18h14
Greg1928 a écrit :

Vous les voyez où les files d'attentes à la TV ? sur un écran ? car devant ma station habituelle y en a pas.

Les seuls qui ont un problème pour mettre du carburant dans ma zone sont ceux qui ont une carte d'approvisionnement Total, ils peuvent pas remplir leur réservoir avec cette carte.

 

 

Autrement-dit, puisque dans votre "zone" il n'y a pas de problème, vous en déduisez que c'est pareil partout ? Curieuse théorie ! Parce que figurez-vous que dans ma "zone" à moi, comme dans la majorité de l'hexagone,  c'est la chienlit pour trouver du carburant. Quand une station est approvisionnée, Total ou en supermarché, c'est minimum 45 minutes d'attente au bas mot avant d'accéder à la pompe. Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne.

Portrait de Vosegus
11/octobre/2022 - 17h33

Mme Born n'y va pas avec le dos de la cuillère ! C'est Bruno Poncet (syndicaliste SudRail) qui va en avaler son Ricard de travers, lui qui, ce matin aux GG, rappelait que la dernière Réquisition c'était des cheminots pour affréter des juifs vers des camps et que rien que l'énonciation du mot lui donnait des aigreurs. 

Portrait de JAVELIN94
11/octobre/2022 - 15h52
supbernard a écrit :

Marre de la cgt

 

OUI des vrais casse couille!

Portrait de FrenchConnection62
11/octobre/2022 - 15h48

Pas certain que cela change grand chose aux problèmes des blocages. Le personnel réquisitionné se mettra en arrêt maladie pour contourner la décision du préfet. En attendant l'appel des syndicats devant les tribunaux contre leur droit de faire grève.

Portrait de MICMAH458
11/octobre/2022 - 15h57
L ‘€cume des choses. a écrit :

c'est pas beau la jalousie

Non non, détrompez-vous, je ne suis pas jaloux (retraité et tellement heureux de l'être), mais je n'ai jamais profité de ma position professionnelle pour obtenir par chantage, et en emmerdant les gens qui ne sont pas responsables de cette situation puisqu'ils la subissent, des augmentations ou des avantages supplémentaires (et croyez-moi, j'étais loin de gagner le salaire de ces grévistes).

Portrait de Orwell2025
11/octobre/2022 - 12h22
supbernard a écrit :

Chez Poutine 

Le copain à la cgt

La grève est interdite

Ah bon ,la grève est interdite en Russie dans le pays de Biden ,le copain de McKinsey-Macron, elle est mal vue et déconseillée voir dangereuse, mais en Russie interdite ,première nouvelle ! 

Portrait de Vosegus
11/octobre/2022 - 12h13
Bob28 a écrit :

L'enfumage classique du "salaire moyen"...

Qu'ils donnent le salaire médian, pour qu'on ait une meilleure idée !

En donnant le salaire moyen, il suffit que le patron soit hyper méga bien payé pour augmenter la moyenne (et chez Total Énergie, c'est le cas).

L’ouvrier en 3/8 en raffinerie TotalEnergies en Normandie a un salaire brut annuel de 40.000 euros bruts, auxquels s’ajoutent des primes de poste et d’ancienneté ainsi que d’autres éléments variables. Sans oublier l’intéressement et la participation. Le total est plus près de 70.000 euros bruts par an que de 60.000, et la participation sera beaucoup beaucoup plus élevée cette année, avec les résultats exceptionnels de la société. Ces chiffres sont évoqués par l’entreprise. 

Et on parle bien de l'ouvrier en 3/8  et non des cadres et autres cols blancs de la raffinerie. /

Portrait de MICMAH458
11/octobre/2022 - 11h40

"menace d'intervenir" si le "blocage perdure", c'est tout l'aveu du manque de volonté ou de l'impuissance (ou les deux) de nos gouvernants face à un syndicat d'ouvriers, qui ont juste la grande chance (comme les conducteurs de trains de la SNCF) d'avoir grâce à leurs postes stratégiques un grand pouvoir de nuisance, et que seulement quelques-uns d'entre eux suffisent pour foutre un bordel général.

Portrait de Bob28
11/octobre/2022 - 11h31

L'enfumage classique du "salaire moyen"...

Qu'ils donnent le salaire médian, pour qu'on ait une meilleure idée !

En donnant le salaire moyen, il suffit que le patron soit hyper méga bien payé pour augmenter la moyenne (et chez Total Énergie, c'est le cas).

Portrait de Capri
11/octobre/2022 - 08h35

Quel est le % de grévistes dans les raffineries concernées ? Quelqu´un le sait-il ?

Portrait de nina83
11/octobre/2022 - 08h15

il serait temps, la CGT prend en otage toute la France..... et empêche les gens de bosser