Emmanuel Macron 13h06: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
L'épouse du député LFI Adrien Quatennens a déposé plainte contre lui à Lille, après deux mains courantes ayant déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire, ont indiqué à l'AFP l'entourage de M. Quatennens et une source proche du dossier, confirmant une information de BFM TV.
Céline Quatennens "est retournée au commissariat le 26 septembre pour dire qu'elle voulait changer ses deux mains courantes en plainte", qui porte "sur les mêmes faits, il n'y en a pas de nouveau", a-t-on précisé dans l'entourage de M. Quatennens. "Elle était convoquée pour formaliser et préciser le contenu de sa main courante. Elle a évoqué trois faits distincts dont deux très récents, déposant finalement une plainte", a pour sa part indiqué une source proche du dossier.
"Son mari était convoqué le 26 (septembre) après-midi et a pu alors être entendu librement sur ces éléments et ces faits", a ajouté cette source. M. Quatennens est visé par une enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Lille dans le cadre de sa "politique pénale volontariste pour le traitement des violences conjugales", après une première main courante déposée par son épouse, et révélée par le Canard Enchaîné mi-septembre.
Son épouse avait entretemps déposé le 24 septembre une nouvelle main courante, a indiqué samedi son avocate, Me Jade Dousselin, confirmant une information de franceinfo et BFM TV. Cette nouvelle main courante "se borne a évoquer des SMS transmis par mon client dans le cadre de leur séparation", qui "ne contiennent aucune message à caractère malveillant ou menaçant", a précisé l'avocate.
"Mon client a pu s'exprimer dans le cadre de l'enquête préliminaire en cours afin de rétablir un certain nombre de vérités et apporter des éléments éclairant au dossier", a détaillé Me Dousselin à l'AFP.
"Nous souhaitons aujourd'hui que la Justice puisse poursuivre son travail dans le respect du secret de l'enquête pour assurer sa sérénité et la recherche de la vérité", a-t-elle ajouté. Dans un communiqué le 13 septembre, après l'article du Canard Enchaîné, Céline et Adrien Quatennens avaient dit avoir appris "par voie d'avocats" que le parquet s'était saisi des faits.
M. Quatennens s'est dans la foulée mis en retrait de sa fonction de coordinateur de La France Insoumise, reconnaissant des violences envers son épouse dans un communiqué publié sur Twitter. Il a notamment admis lui avoir "donné une gifle", il y a "un an", "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle", affirmant avoir "profondément regretté ce geste".
Sollicité, le parquet de Lille n'a pas réagi immédiatement à l'annonce de la plainte. "Pour le bon déroulement de l’enquête, il apparaît indispensable que celle-ci se tienne à l’écart de la scène médiatique", avait-il commenté samedi.
10h22: Le parquet de Lille avait indiqué le 19 septembre dernier avoir ouvert une enquête après la première main courante déposée contre le député par son épouse, dans le cadre de sa "politique pénale volontariste pour le traitement des violences conjugales".
10h11: Le député LFI Adrien Quatennens a été entendu lundi dernier au commissariat de Lille, dans le cadre de l'enquête pour violences conjugales le visant, son épouse ayant déposé une nouvelle main courante contre lui, a indiqué samedi son avocate. Céline Quatennens, dont la première main courante avait été révélée par le Canard enchaîné mi septembre, déclenchant l'affaire, en a déposé une seconde récemment, a indiqué l'avocate du député, Jade Dousselin.
Elle confirmait une information de France Info, selon qui cette démarche date du samedi 24 septembre, quelques jours après l'ouverture d'une enquête. Cette nouvelle main courante "se borne a évoquer des SMS transmis par mon client dans le cadre de leur séparation", et "ne contiennent aucune message à caractère malveillant ou menaçant", a précisé l'avocate dans un communiqué.
09h14: Après avoir déposé une 2e main courante, Céline Quatennens a déposé une plainte contre son mari, Adrien, le 26 septembre dernier (BFM TV)
Selon France Info, la femme du député Insoumis, Céline Quatennens s’était rendue deux jours plus tôt dans un commissariat de Lille pour déposer une nouvelle main courante à l’encontre de son époux. Cette fois, les faits ne portent pas sur des actes de violences mais sur des faits de harcèlement par SMS.
Cette main courante a été déposée six jours après que le député du Nord a publié son communiqué dans lequel il reconnaissait avoir notamment porté une gifle à son épouse. Et deux jours avant son audition par la poDans un communiqué, l’avocate d’Adrien Quatennens tient à minimiser les faits reprochés à son client. « Cette nouvelle main courante se borne à évoquer des SMS transmis par mon client dans le cadre de leur séparation et dont il a été confirmé qu’ils ne contiennent aucun message à caractère malveillant ou menaçant », écrit Me Jade Dousselin.
Vos réactions
Que d'histoires!
Que sa femme lui rende sa baffe et qu'on n'en parle plus.
Alors Melanchon ! Tu le soutiens toujours le frappeurs de femme ? La république… c’est moi ! Et j’approuve qu’un mec cogne sa femme ! Pauvre tache !!!!
Cela semble un peu plus grave que ce qu'il avait déclaré, non ?
Cela ressemble surtout au conseil de son avocat.
Allons plutôt nous occuper de l’insécurité, de l’immigration incontrôlée, du pognon gaspillé à tort et à travers, du laxisme grandissant, des flics agressés, etc... Les pauvres sms de Q sont du Pipo de chat, ont s’en tamponne ! Revenez à l’urgence, à l’essentiel !
L'essentiel, bien sûr, vous avez raison, les priorités, toutefois Friedrich Nietzsche ne disait-il pas que "Le diable se cache dans les détails ?" Nous pourrions ajouter qu'heureusement Dieu aussi ! Pas toujours facile de faire comprendre que des tartes dans la tête, des mots blessants, du harcellement envers une femme et en plus de la part d'un dirigeant politique ce n'est pas qu'un détail de l'histoire !

J'ajouterai que même si notre femme peut être parfois co..e comme un balai, nous n'avons aucune excuse de lui mettre des baffes histoire de rééquilibrer les comptes. Banaliser la violence envers les femmes c'est ouvrir la boîte de Pandore des maux de l'existence. Après ce genre de discours à banaliser, à en éviter la symbolique, permet de justifier de brûler des voitures, détruire des devantures de magasin, s'en prendre aux pompiers, aux représentants de l'état etc. Oui le diable se cache dans les détails et nous ne devons faire aucun compromis avec ce genre de comportement.
Cela semble un peu plus grave que ce qu'il avait déclaré, non ?
Et pas de démission ! LFI ne dise rien là quand ces leur pote, mais si c’était un autre parti politique il aurait crier comme des fous !
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?