
09h45: Un béluga, un cétacé dont la présence dans la Seine est exceptionnelle, continuait toujours de ne pas s'alimenter samedi, alors qu'il se trouve dans une écluse depuis vendredi située à 70 km de Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture de l'Eure. "Il n'y a pas d’alimentation de sa part, il évolue toujours à Notre-Dame de la Garenne", a indiqué la préfecture samedi matin à l'AFP. "Il fait toujours l’objet d’une surveillance de l'Etat et d’associations concernées", a ajouté la préfecture. L'écluse, qui fait environ 200 m de long, est fermée et interdite à la navigation jusqu'à nouvel ordre. Selon l'observatoire Pelagis, spécialiste des mammifères marins, il s’agit du second béluga connu en France après qu'un pêcheur de l'estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.
08h30: Le béluga, repéré mardi dans la Seine, est entré dans une écluse vendredi soir, à 70 km de Paris, une situation qui représente un «risque de stress supplémentaire» pour ce cétacé, qui refuse de se nourrir. L'écluse dans laquelle est rentré le béluga, une espèce protégée de cétacé vivant habituellement dans les eaux froides, est désormais fermée et interdite à la navigation jusqu'à nouvel ordre, selon la préfecture de l'Eure.
Mais cette situation peut également représenter «un risque de stress supplémentaire que l'on ne veut pas prendre», a prévenu auprès de l'AFP la présidente de l'ONG Sea Shepherd, Lamya Essemlali. Elle a déploré que «les tentatives de nourrissage dans le fleuve n'ont pour l'instant pas intéressé le béluga» mais qu'il reste un espoir que «ce soit différent dans l'écluse».
«On aimerait bien qu'il mange, mais s'il ne réagit pas positivement ça va devenir compliqué», a-t-elle poursuivi au sujet de l'animal, désormais isolé dans l'écluse de Notre-Dame de la Garenne près de Vernon, à 70 km au nord-ouest de la capitale.
Elle s'est montrée pessimiste sur les suites possibles si l'animal ne se nourrit pas: «les vétérinaires spécialisés dans les bélugas nous disent qu'il faut agir vite, son état de maigreur étant très avancé, et le sortir de l'eau pour lui prodiguer des soins s'annonce très difficile».
Vos réactions
il ne refuse pas.... il se laisse mourir, tout comme le requin bleu venu dans le Var.....
Ce qui revient au même.
il ne refuse pas.... il se laisse mourir, tout comme le requin bleu venu dans le Var.....
Les animaux sont perturbés par la pollution, un jour on ira péché des crocodile dans la Meuse et des pyranas dans le Rhône ?
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