23/05/2022 19:15

Damien Abad s'exprime en direct après les accusations de 2 femmes contre lui : "Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie. Un homme innocent doit-il démissionner ? Je ne crois pas " - Vidéo

19h18: Le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad s'est dit "innocent" lundi des accusations de viols portées à son encontre par deux femmes et a indiqué ne pas envisager de démissionner, lors d'une déclaration à la presse dans sa circonscription de l'Ain. "Un homme innocent doit-il démissionner? Je ne crois pas", a martelé M. Abad, qui s'exprimait lors d'un déplacement à Saint-Jean-le-Vieux.

"Je conteste les accusations à mon encontre avec la plus grande fermeté (...) Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie", a-t-il ajouté. "Toutes les relations sexuelles que j'ai pu avoir dans ma vie ont toujours été mutuellement consenties", a insisté le ministre, soulignant que, du fait de son handicap qui entrave sa mobilité, les faits qui lui sont imputés étaient "matériellement impossibles".

"Désormais je me consacre à ma mission de ministre, un ministre qui souhaite être sur le terrain", a encore déclaré M. Abad, qui se veut également "pleinement engagé" dans la campagne en vue de sa réélection comme député de l'Ain.

Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le ministre a par ailleurs dénoncé un "voyeurisme malsain qui porte atteinte" à sa "dignité", et affirmé qu'il conservait "la confiance du président de la République et de la Première ministre"

18h15 : Damien Abad prend la parole : "Je conteste ces accusations qui m'infligent une blessure profonde. J'ai toujours évité de mettre mon handicap en avant et j'ai été obligé de le faire aujourd'hui pour me défendre. Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie. Je me consacre à ma mission de ministre. Un homme innocent doit-il démissionner ? je ne crois pas "

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17h53: Dans une interview au Figaro, Damien Abad déclare: "Vivre ce que je vis est très difficile et franchement tout cela est vraiment bas. Pour moi, ma compagne et ma famille, c'est tellement injuste".

Et le nouveau ministre des Solidarités de poursuivre: "Cette plainte ressurgit à chaque moment politique clef de ma vie. C'était le cas au moment de la présidentielle quand je soutenais François Fillon du groupe, certains l'ont agité ensuite au moment de la présidence du groupe et, comme par hasard, elle revient lors de la passation de pouvoir au ministère", avance encore Damien Abad.

17h32: Accusé de viols par deux femmes, le nouveau ministre des Solidarités de l’Autonomie et des Personnes handicapées Damien Abad doit répondre aux questions de la presse à 18 heures depuis la mairie de Saint-Jean-le-Vieux, dans l’Ain, sa circonscription.

12h14: La porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire s'exprime devant les journalistes. Elle explique qu'elle veut "apporter une parole transparente". "Je souhaite, avec précision et modestie, pouvoir auprès de vous tenir une parole fiable, claire, transparente", a-t-elle déclaré. "C’est notre priorité, nous allons agir sur les prix avec un projet de loi", indique Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, en évoquant le pouvoir d’achat. "Un premier projet de lois sera adopté avant les élections législatives pour être présenté à la représentation nationale si tôt qu'elle sera élue", a-t-elle ajouté.

"Le gouvernement est aux côtés de celles qui, suite à une agression ou à du harcèlement, ont l'immense courage de parler", a indiqué lundi la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, après des accusations de viol relayées par la presse de deux femmes à l'endroit de Damien Abad. Mais "l'établissement de la vérité, c'est à la justice de le faire", c'est la "seule à devoir ou à pouvoir trancher", a poursuivi Olivia Grégoire à l'issue du Conseil des ministres.

Olivia Grégoire confirme que la Première ministre Elisabeth Borne démissionnera si elle n'est pas élue dans sa circonscription lors des prochaines législatives. "Elisabeth Borne est une femme entièrement engagée pour le pays et engagée dans le projet du Président de la République Je n'imagine pas une femme aussi engagée et qui tient sa parole, ne pas la tenir en la matière", a-t-elle déclaré.

12h00: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

"Agir" pour "rassembler le pays" face à des "défis inédits": Emmmanuel Macron a donné le ton lundi en ouvrant le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, dans une ambiance plombée par les accusations de viol visant Damien Abad. "Le gouvernement que vous constituez est avant toute chose (...) un gouvernement pour agir", a lancé le chef de l'Etat, pointant "un contexte inédit" avec la crise du Covid-19, "dont nous sortons à peine si tant est qu'elle soit totalement terminée", la guerre en Ukraine et des "défis inédits" pour la société française.

"Agir donc rassembler notre pays, (avec) un gouvernement qui lui ressemble", a-t-il dit dans son début de prise de parole, exceptionnellement retransmis, en saluant des ministres venus du monde politique comme de la société civile. Un "gouvernement tout à la fois de continuité, de nouveautés", a-t-il asssuré avec, assise à sa gauche, la nouvelle ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, diplomate de carrière et ex porte-parole de Jacques Chirac à l'Elysée, et à sa droite Bruno Le Maire, reconduit à l'Economie et aux Finances et désormais numéro deux du gouvernement.

"L'action qui sera la nôtre sera tout à la fois de consolider ce qui a été fait durant les cinq années qui viennent de s'écouler, car un deuxième mandat n'est pas un mandat pour refaire ou défaire (..) et de pouvoir bâtir une action nouvelle sur le fond et sur la forme, c'est-à-dire de pouvoir embrasser des défis nouveaux", a-t-il martelé.

Les nouveaux venus, dans un gouvernement dont une bonne partie des visages sont très familiers (14 sur un total de 28 membres étaient déjà dans le gouvernement de Jean Castex), ont foulé le gravier de l'Elysée peu avant 10H00 sous un ciel gris, ponctué de quelques gouttes.

11h25: Les ministres sortent progressivement de l'Elysée après le premier Conseil des ministres

10h14: Au début du Conseil des ministres, le Président Emmanuel Macron s'exprime. "Le gouvernement a été constitué pour agir et rassembler notre pays", a-t-il déclaré.

09h55: A l'approche du Conseil des ministres, les différents ministres commencent à arriver à l'Elysée

09h32: A moins d’une heure du Conseil des ministres, la Première ministre Elisabeth Borne a effectué sa passation de pouvoir avec Olivier Dussopt, qui reprend le portefeuille du Travail. "On ne réussit pas seul à l'hôtel du Châtelet. On réussit avec les chefs d'entreprises de toutes tailles. On réussit avec les partenaires sociaux", a-t-elle déclaré. Et de lancer au nouveau ministre : "Le plein emploi sera votre boussole".

08h15 : Eric Zemmour réagit sur CNews à l'affaire Damien Abad : "Je ne pense pas qu'il doivent démissionner. Il y a des gens qui accusent, ça n'a veut pas dire qu'ils disent la vérité. Je suis très dubitative sur les méthodes de Médiapart qui fait de la délation. En plus ce monsieur est handicapé, il nous explique qu'il ne peut pas faire certaines choses. Je suis très mal à l'aise vis à vis de ça".

08h14: Invitée ce matin sur RTL, Sandrine Rousseau, candidate de la Nupes aux législatives, estime que "Damien Abad doit-être démis de ses fonctions sur le principe de précaution" : "Il faut envoyer un message assez fort aux femmes, que leur parole compte. Ce n'est pas qu'une rumeur, il y a une plainte qui a été déposée. Visiblement LaREM était au courant, visiblement le cabinet d'Élisabeth Borne a été informé avant la sortie de l'article", poursuit la candidate écologiste aux législatives.

De son côté, Élisabeth Borne a affirmé ce dimanche qu'elle "n'était pas au courant" de ces accusations. "Au nom de quoi on accuse systématiquement les femmes de cacher la parole d'autres femmes, alors que c'est le comportement des hommes qui est en question", poursuit Sandrine Rousseau. Selon elle, Élisabeth Borne n'a pas pris ce signalement "suffisamment au sérieux" et elle doit "prendre ses responsabilités".

07h32: L'une des deux femmes qui ont accusé de viol le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad a confié à l'AFP être "soulagée" par la révélation de sa plainte dans Mediapart, alors qu'elle avait essayé de faire connaître son histoire "au sein des Républicains notamment". "Je suis soulagée que ça sorte, parce que j'avais tapé à pas mal de portes pour que quelqu'un fasse quelque chose après le classement de la plainte, que j'ai trouvé injuste", a indiqué Margaux, qui n'a pas souhaité rendre public son nom de famille.

07h04: Nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, M. Abad, lui-même handicapé, fait face à de graves accusations de viols dans un article publié samedi par Médiapart, ce qu'il nie "avec la plus grande force". Selon Mediapart, deux femmes, dont le journal a recueilli les témoignages, accusent Damien Abad, 42 ans, de viol en 2010 et en 2011. Un signalement a été effectué la semaine dernière auprès de LR, LREM et de la justice qui dit l'analyser. Le parquet de Paris a déjà classé sans suite deux plaintes en 2012 et en 2017 de l'une des plaignantes.

Après les critiques visant l'investiture du LREM Jérôme Peyrat, condamné en 2020 pour des violences envers une ex-compagne, et qui s'est finalement résolu à retirer sa candidature, l'exécutif et la majorité doivent affronter une nouvelle tempête sur le dossier des violences faites aux femmes.

L'affaire fait aussi écho au cas de Taha Bouhafs qui a retiré sa candidature pour LFI aux législatives avant que ne soit révélée l'existence d'une enquête interne après des accusations de violences sexuelles visant le jeune journaliste militant.

"Nous croyons d'abord la parole des femmes", a commenté dimanche, le chef de file insoumis Jean-Luc Mélenchon. "Pas au courant" de ces affaires avant leur révélation par Médiapart, Elisabeth Borne a promis de tirer "toutes les conséquences" en cas de "nouveaux éléments" et de saisine de la justice, à l'occasion d'un déplacement dans le Calvados où elle brigue un premier mandat de député.

06h11: L'équipe de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne doit fouler lundi peu avant 10 heures le gravier de l'Elysée pour un conseil des ministres qui lance véritablement le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Près d'un mois après la réélection du chef de l'Etat et trois jours après la fin de la longue maturation qui a présidé au casting de Matignon comme des ministres, le nouveau gouvernement se réunit au grand complet avec au menu les grandes priorités tracées par le président, école, santé, transition écologique mais aussi la lutte contre l'inflation. "Le premier texte examiné par la nouvelle Assemblée nationale sera donc sur le pouvoir d'achat", a d'ailleurs confirmé Mme Borne dans un entretien au Journal du Dimanche.

La Première ministre a égrené différentes mesures prévues par ce futur texte, concrètement une loi rectificative du budget 2022 : prolongation du bouclier tarifaire, chèque alimentation, relèvement du point d'indice des fonctionnaires, suppression de la redevance audiovisuelle, etc. Autant de mesures au goût sucré pour les ménages mais au coût salé pour les finances publiques, alors que se profilent les élections législatives pour lesquelles la majorité est donnée favorite en dépit d'une probable forte poussée de la gauche unie.

Ce conseil des ministres sera l'occasion d'un premier tour de piste pour les nouveaux entrants d'un gouvernement Borne qui compte cependant en son sein une majorité de membres de l'équipe sortante (14 sur un total de 27 membres). Parmi les nouveaux visages, celui du ministre de l'Education nationale, l'universitaire Pap Ndiaye, sera au centre des attentions.

Seule véritable surprise du nouvel exécutif, sa nomination a suscité un tombereau de réactions furieuses à l'extrême droite qui l'accuse de "vouloir déconstruire le pays". 

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Vos réactions

Portrait de Pln
24/mai/2022 - 08h15

Ses "victimes" se souviennent de leur "viol" le jour où il devient ministre. Quelle coïncidence. 

Portrait de Elyn Otrude
23/mai/2022 - 19h41
Ravier 2027 a écrit :

Quel crack mdr

Belle argumentation. Bravo champion. 

Portrait de Elyn Otrude
23/mai/2022 - 19h16
Ravier 2027 a écrit :

Pour rappel, Jean-Gauchiasse, on est présumé innocent jusqu'à condamnation.

C'est marrant parce que Ravier à été condamné pour injure à caractère sexiste et, il a encore des mandats.

Portrait de Lunesoleil
23/mai/2022 - 18h28

Bientôt il n'y aura pas un seul ministre sans casserole dans ce gouvernement de bras cassés ...

Portrait de FrenchDreamer
23/mai/2022 - 18h11

Il a du forcément donner un coup de main à un moment donné ou à un autre

Portrait de bergil
23/mai/2022 - 15h30
COLIN33 a écrit :

très bien la justice se prononcera pour Damien Abad, mais quand ? il aura fini son mandat que le verdict sera toujours en attente !!!

Tout comme Bayrou et bien d'autres !

Portrait de COLIN33
23/mai/2022 - 13h47 - depuis l'application mobile

très bien la justice se prononcera pour Damien Abad, mais quand ? il aura fini son mandat que le verdict sera toujours en attente !!!

Portrait de Caro3ine
23/mai/2022 - 12h44
Ravier 2027 a écrit :

4ème dose pour tout le monde !

La deuxième dose de rappel est déjà disponible pour nos ainés de plus de 60 ans.

Portrait de Tudo
23/mai/2022 - 09h36

"Je suis soulagée que ça sorte"... Phrase pour le moins équivoque.... Certains aiment plutôt quand ça rentre... smiley

Portrait de COLIN33
23/mai/2022 - 08h21 - depuis l'application mobile

Il serait peut-être urgent de s'occuper de la situation de Darmanin qui est dans les mêmes accusations que Abad, Dupont Moretti lui aussi se traîne des casseroles, il faudrait quand même depuis le temps que ça dure que nos politiques soient irréprochables...

Portrait de KERCLAUDE
23/mai/2022 - 07h30

Pour quelles raisons cette affaire ne sort qu'au moment de la promotion de cet individu.