
Boris Johnson s'est montré déterminé à rester au pouvoir après avoir reçu une amende pour une fête d'anniversaire en infraction des règles anti-Covid, une sanction inédite pour un Premier ministre britannique en exercice. Un temps sur un siège éjectable en janvier en raison de cette crise connue sous le nom de "partygate", le dirigeant conservateur semble désormais protégé par la guerre en Ukraine qui refroidit les ardeurs au sein de sa majorité de ceux qui, il y a peu, se disaient près à le déloger.
La punition, annoncée mardi par Downing Street, constitue néanmoins un revers sévère pour Boris Johnson qui a non seulement enfreint la loi, mais avait aussi pris le risque d'assurer n'avoir rien fait d'illégal au Parlement, lors des pots de départ, apéritifs au soleil et autres fêtes organisés pendant les confinements et révélés ces derniers mois par la presse. I
l a déclaré à la télévision s'être acquitté de cette amende et a présenté des "excuses complètes" pour cet anniversaire surprise qui a duré selon lui "moins de 10 minutes" le 19 juin 2020 dans la salle du conseil des ministres, pour ses 56 ans.
"Je dois dire franchement qu'il ne m'a pas semblé à l'époque que cela pouvait enfreindre les règles", a-t-il plaidé.
S'il a assuré "comprendre la colère", il a balayé les appels à la démission, lancés notamment par le chef des travaillistes Keir Starmer et la Première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon.
"Je veux maintenant continuer et remplir le mandat qui est le mien", a-t-il expliqué, citant l'économie et la guerre en Ukraine.
Sur Twitter, plusieurs ministres lui ont réaffirmé leur soutien, dont la cheffe de la diplomatie Liz Truss, le ministre de la Justice Dominic Raab et celui de la Santé Sajid Javid.
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