Emmanuel Macron 17h16: Les Pays-Bas vont expulser 17 officiers de renseignement russes qui s'adonnaient "secrètement" à des activités d'espionnage, a indiqué aujourd'hui le ministère des Affaires étrangères néerlandais. La Haye a pris cette décision sur la base d'informations des services de renseignement néerlandais selon lesquelles les personnes concernées, "accréditées en tant que diplomates auprès des représentations russes aux Pays-Bas, sont secrètement actives en tant qu'officiers de renseignement", a déclaré le ministère dans un communiqué. L'Irlande a elle annoncé expulser quatre diplomates au motif que leurs activités "ne correspondent pas aux standards internationaux du comportement diplomatique". L'ambassadeur russe à Dublin a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour se voir signifier ces expulsions, a précisé la diplomatie irlandaise dans un communiqué, précisant vouloir "garder ouverts les canaux diplomatiques" avec Moscou dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. En Belgique ce sont 21 personnes travaillant pour l'ambassade et le consulat de Russie qui sont soupçonnées d'implication "dans des opérations d’espionnage et d’influence menaçant la sécurité nationale", a annoncé la cheffe de la diplomatie belge Sophie Wilmès. La ministre a relayé sur son compte Twitter une annonce tout juste faite devant une commission du Parlement belge, où elle a précisé que les personnes concernées devront quitter le territoire belge dans un délai de 15 jours
15h38: Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a salué mardi les « progrès les plus significatifs » depuis le début de la guerre, lors des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul, précisant qu’ils ne reprendraient pas mercredi. « Il s’agit des progrès les plus significatifs depuis le début des négociations », a estimé le ministre au terme de trois heures de discussions entre les délégations russe et ukrainienne.
« Désormais il reviendra aux ministres des Affaires étrangères des deux pays de se réunir pour résoudre les questions les plus difficiles », a-t-il ajouté. Le ministre a précisé que la réunion d’Istanbul était terminée. Elle « ne reprendra pas demain », mercredi, a-t-il dit. Selon les médias turcs, les chefs des deux délégations se sont retrouvés en tête-à-tête en marge des discussions.
14h57: Le point sur la situation
De nouvelles négociations russo-ukrainiennes étaient en cours mardi à Istanbul, alors que l'Ukraine affirme avoir repris un peu de terrain, notamment près de Kiev, plus d'un mois après le début de l'invasion russe. Arrivés lundi à Istanbul pour une première session de pourparlers en face-à-face depuis le 10 mars, négociateurs russes et ukrainiens ont débuté leurs discussions peu après 07H30 GMT, selon l'agence officielle turque Anadolu.
Les discussions se tiennent dans le palais de Dolmabahçe à Istanbul, dernière résidence des sultans sur le Bosphore, où la présidence turque dispose de bureaux. "Les deux parties ont des préoccupations légitimes", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan en accueillant les délégations, les appelant à "mettre un terme à cette tragédie", qui a déjà contraint près de 3,9 millions d'Ukrainiens à fuir leur pays, selon l'ONU.
Le négociateur en chef côté russe Vladimir Medinski a dit aux agences russes espérer pouvoir "faire une déclaration" à l'issue des pourparlers, "dans quelques heures". A la mi-journée, son homologue ukrainien Mykhaïlo Podoliak a résumé sur Twitter les conditions posées par Kiev: "Garanties de sécurité inconditionnelles pour l'Ukraine, cessez-le-feu, décisions efficaces sur les couloirs humanitaires et les convois humanitaires, respect par les parties des lois et coutumes de la guerre", qualifiant de "difficiles" les négociations. Lundi soir, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba avait souligné que "les personnes, le territoire et la souveraineté" n'étaient "pas négociables".
14h07: Le négociateur en chef russe, Vladimir Medinsky, qualifie les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine de "constructifs", à l'issue de discussions à Istanbul.
14h04: La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul, ont indiqué mardi des négociateurs russes. "Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine. Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles".
13h32: Au moins sept personnes ont été tuées et 22 autres blessées aujourd'hui dans la frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l'administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan donné par le président ukranien Volodymyr Zelensky. "Il n'y avait pas de visées militaires à Mykolaïv, les habitants de Mykolaïv ne présentaient aucune menace contre la Russie. Et malgré cela, comme tous les Ukrainiens, ils sont devenus les cibles des troupes russes", a-t-il affirmé lors d'une adresse au Parlement danois.
13h01: Les attaques russes contre Marioupol sont un "crime contre l'humanité", a dénoncé aujourd'hui le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un discours devant le Parlement danois. "Ce que les troupes russes font à Marioupol est un crime contre l'humanité, qui se déroule en direct sous les yeux de la planète", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence, les accusant de bombarder volontairement les abris des civils dans cette ville assiégée.
11h50: Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont de nouveau se parler au téléphone mardi à 16H30 (14H30 GMT), a annoncé l'Elysée, notamment au sujet d'une opération humanitaire d'évacuation dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol organisée avec la France, la Grèce et la Turquie. Le président français a déclaré qu'il voulait discuter avec son homologue russe "pour sécuriser l'opération humanitaire à Marioupol", précisant que l'objectif était de la lancer "dans les tout prochains jours", en reprochant à la Russie un "non-respect du droit humanitaire international".
Vos réactions
Qu'il lâche une nucléaire et au moins au arrêtera cette guerre sans fin !
Qu'est ce que l'on peut entendre comme conneries cela devient dingue !


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