
18h49 : Dans la foulée de cette annonce, le département du Commerce a annoncé l'interdiction des exportations de produits de luxe, dont les bijoux, voitures, vêtements et antiquités, à destination de la Russie et du Bélarus. "Nous ne permettrons pas à (Vladimir) Poutine et à ses amis de continuer à vivre dans l'opulence tout en causant d'énormes souffrances dans toute l'Europe de l'Est", a justifié la secrétaire américaine au commerce Gina Raimondo.
Moscou bénéficiait jusqu'alors d'un statut commercial dit de "nation la plus favorisée", qui facilitait le libre-échange de biens et services. La Russie rejoint ainsi Cuba et la Corée du Nord, seuls pays qui étaient jusqu'alors exclus par la première puissance mondiale du principe de réciprocité qui fonde l'essentiel des relations commerciales internationales.
La décision finale sur cette nouvelle sanction revient aux Etats-Unis au Congrès. Des élus démocrates et républicains, très unis sur ce dossier, ont d'ores et déjà signalé leur soutien à l'arrêt des relations commerciales normales avec la Russie.
17h24: Le département américain au Commerce a annoncé l'interdiction des exportations de produits de luxe à destination de la Russie et de la Biélorussie, en réponse à l'invasion de l'Ukraine.
«Nous ne permettrons pas à (Vladimir) Poutine et à ses amis de continuer à vivre dans l'opulence tout en causant d'énormes souffrances dans toute l'Europe de l'Est», a justifié la secrétaire américaine au commerce Gina Raimondo. Cette nouvelle annonce intervient après que Joe Biden a annoncé l'exclusion de la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial. L'interdiction vise aussi des oligarques russes et bélarusses qui vivent à l'étranger.
15h27: "Nous avons décidé un soutien inédit à l'Ukraine. Des pays qui jusqu'alors avaient une tradition de neutralité ont décidé de participer à ce soutien concret à l'Ukraine", a déclaré le président français Emmanuel Macron en précisant "nous sommes prêts à adopter d'autres sanctions. Toutes les options sont sur la table". "Nous maintenons la pression sur la Russie, nous maintenons un dialogue exigeant en lien avec le chancelier allemand", a-t-il ajouté en indiquant que "le seul moyen de préserver la paix sur notre continent est notre unité".
15h20: "Nos destins sont liés. L'Ukraine fait partie de la famille européenne. L'agression de Vladimir Poutine est une agression contre tous les principes qui nous sont chers", a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Et d'ajouter : "Nous allons adopter un quatrième paquet de sanctions qui permettra d'isoler encore plus la Russie de l'économie mondiale".
15h11: "Le futur européen s’inscrit dans un contexte difficile (…) mais restera dans les annales", a déclaré Charles Michel, le président du Conseil européen en précisant "depuis deux semaines, l’Union européenne montre sa robustesse et sa force". "Aujourd’hui, nous sommes engagés sur le terrain du soutien à l’Ukraine", a ajouté Charles Michel.
14h15: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que l'Union européenne devait "en faire plus" pour l'Ukraine, après que les dirigeants des 27 eurent exclu la veille toute adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE. "Il faut aller plus fort. Ce n'est pas ce que nous attendons", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo sur Telegram. "Il faut que les décisions des hommes politiques coïncident avec l'humeur de leurs peuples, les peuples européens (...) L'Union européenne doit en faire plus pour nous, pour l'Ukraine."
13h27: Le président russe Vladimir Poutine a dit vendredi voir "des avancées positives" dans les pourparlers avec l'Ukraine, à l'occasion d'une rencontre avec son allié bélarusse Alexandre Loukachenko. "Je vais vous informer (...) de comment se passent les négociations, qui ont lieu presque tous les jours désormais. Il y a certaines avancées positives", a-t-il dit sans donner d'autres précisions.
12h59: Plus de 10.000 personnes ayant fui l’Ukraine depuis l’invasion russe ont été recensées en France vendredi, a annoncé à l’AFP le ministère de l’Intérieur, un nombre en très forte augmentation sur 24 heures. « 10.077 personnes déplacées (dont 9.761 ressortissants ukrainiens) ont été contrôlées sur le territoire national par des effectifs de la DCPAF (police aux frontières) depuis le 25 février », au lendemain du déclenchement du conflit, ont indiqué les services de la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa. Jeudi à la même heure, à la sortie de la première réunion de la cellule interministérielle de crise installée au ministère, la ministre en charge des questions d’asile avait fait état de 7.251 personnes (6.967 Ukrainiens) qui se trouvaient en France ou y avaient transité depuis la guerre. Soit, vendredi, près de 3.000 personnes supplémentaires en vingt-quatre heures. Parmi les personnes présentes en France, 3.857 bénéficiaient d’une prise en charge, notamment en matière d’hébergement, au 10 mars, selon les données de la Direction générale des étrangers en France (DGEF). Le coordinateur de la cellule de crise, le préfet Joseph Zimet, avait déclaré jeudi lors d’une conférence de presse que le gouvernement anticipait l’arrivée possible de 50.000 à 100.000 réfugiés fuyant l’Ukraine vers la France dans les prochains jours ou semaines. Au total, plus de 2,5 millions de personnes ont déjà fui l’Ukraine, a annoncé vendredi le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.
12h03: La Russie a annoncé que des ressortissants syriens pouvaient se porter volontaires pour aller combattre les forces ukrainiennes, en réponse à l'acheminement selon elle par l'Occident de "mercenaires" qui soutiennent les troupes de Kiev.
Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou "a dit, qu'avant tout, ceux qui veulent, qui ont demandé (à partir combattre) sont des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, peu après que Vladimir Poutine a approuvé l'idée de faciliter l'envoi de combattants volontaires dans les zones de conflit en Ukraine.
La Russie a apporté un soutien militaire considérable au régime syrien depuis l'automne 2015, appuyant ses forces à la fois contre celles de l'opposition et celles des jihadistes, sauvant de facto le pouvoir de Bachar al-Assad qui contrôle désormais l'essentiel de la Syrie. Pour le Kremlin, l'envoi de combattants étrangers en Ukraine se justifie car, selon lui, l'Occident facilite la venue de "mercenaires" en soutien à l'Ukraine, où la Russie a lancé une vaste offensive militaire le 24 février.
"Si le monde occidental est si enthousiaste à l'idée de la venue de mercenaires divers et variés, alors de (notre) côté on a aussi des volontaires qui veulent participer", a dit M. Peskov. Selon lui, il n'est pas question d'envoyer des combattants volontaires russes. Plus tôt vendredi, le président Poutine a ordonné de faciliter l'envoi de combattants "volontaires" en Ukraine en réponse à l'acheminement, selon lui, de "mercenaires" par l'Occident.
"Si vous voyez que des gens veulent y aller volontairement, qui plus est pas pour de l'argent, et aider ceux qui vivent dans le Donbass (est de l'Ukraine, ndlr), alors il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine, en réponse à une proposition de son ministre de la Défense.
11h32: "L'OTAN ne veut pas de guerre ouverte avec la Russie" a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance, à Antalya dans le sud de la Turquie. "Nous avons la responsabilité d'empêcher que ce conflit (entre la Russie et l'Ukraine, ndlr) s'intensifie au-delà des frontières de l'Ukraine et devienne une guerre ouverte entre la Russie et l'OTAN", a-t-il ajouté, en marge du Forum diplomatique organisé par a présidence turque.
10h54: Le point sur ce que l'on sait ce matin
L'armée russe a étendu vendredi son offensive en Ukraine, frappant pour la première fois la ville de Dnipro et visant deux aéroports militaires dans l'ouest du pays, tandis que l'étau se resserre autour de Kiev, la capitale. Le président russe Vladimir Poutine a aussi encouragé le recours à des combattants "volontaires" aux côtés des quelque 150.000 forces russes déjà engagées sur le terrain pour cette guerre qui a jeté jusqu'ici sur les routes plus de quatre millions de personnes. Parmi elles figurent 1,9 million de déplacés internes et plus de 2,5 millions de réfugiés à l'étranger, majoritairement en Pologne, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Centre industriel situé sur le Dniepr, un fleuve qui marque la séparation entre l'Est en partie prorusse de l'Ukraine et le reste du pays, Dnipro a été la cible de raids qui ont fait au moins un mort, selon les autorités locales. Tôt vendredi matin, "il y a eu trois frappes aériennes sur la ville, sur un jardin d'enfants, un immeuble résidentiel et une usine de chaussures à deux étages où un incendie s'est ensuite déclaré. Une personne est décédée", ont annoncé les services d'urgence ukrainiens.
Deux soldats ukrainiens ont par ailleurs été tués et six blessés dans le bombardement de l'aéroport militaire de Lutsk, dans le nord-ouest du pays. "A 05H45 (03H45 GMT), quatre roquettes ont été tirées, selon nos services, par un avion de chasse de l'armée russe sur l'aérodrome militaire de Lutsk", a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration régionale, Youriy Pohuliayko.
Les forces russes ont également visé l'aéroport militaire d'Ivano-Frankivsk, dans l'extrême ouest du pays. Les deux bases aériennes ont été "mises hors service", a précisé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. "Explosions du côté de l'aéroport. Tout le monde à l'abri! Ne publiez aucune photo, adresse ou coordonnées!", a averti de son côté le maire Ilhor Polichtchouk sur Facebook. Les explosions ont provoqué des interruptions de chauffage dans la ville.
Après avoir atteint les faubourgs de Kiev, l'armée russe tente aussi d'éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale - à Andriivka, Kopyliv, Motyjyne, Bouzova, Horenytchi, Boutcha et Demydiv - pour la "bloquer", a expliqué dans la nuit de jeudi à vendredi l'état-major ukrainien.
10h44: Plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine, dont 116.000 sont des ressortissants de pays tiers, depuis le début de l'invasion russe le 24 février, ont indiqué les Nations unies vendredi. "Le nombre de réfugiés venus d'Ukraine - tragiquement - a atteint aujourd'hui 2,5 millions. Nous estimons également qu'environ deux millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de l'Ukraine", a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, dans un tweet
09h48: Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son armée de faciliter l'envoi de combattants "volontaires" en Ukraine en réponse à l'acheminement, selon lui, de "mercenaires" par l'Occident. "Si vous voyez que des gens veulent y aller volontairement, qui plus est pas pour de l'argent, et aider ceux qui vivent dans le Donbass (est de l'Ukraine, ndlr), alors il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine, en réponse à une proposition de son ministre de la Défense.
08h11: Les troupes russes ont lancé une attaque avec des missiles longue portée de haute précision sur deux aérodromes militaires dans les villes ukrainiennes de l’Ouest du pays de Loutsk et Ivano-Frankivsk et les ont mis hors de combat, ont déclaré vendredi les agences de presse russes citant le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov.
06h50: Les services d'urgence ukrainiens signalent des frappes aériennes sur des zones civiles à Dnipro, dans le centre du pays.
06h23: Dans une vidéo publiée ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse Moscou d'une attaque sur un couloir humanitaire permettant le ravitaillement de la ville de Marioupol, actuellement assiégée par l'armée russe. "Les troupes russes n'ont pas cessé le feu. Malgré tout, j'ai décidé d'envoyer un convoi de véhicules vers Marioupol, avec de la nourriture, de l'eau, des médicaments (...) Mais les occupants ont lancé une attaque de char exactement là où devait passer ce couloir", a-t-il affirmé.
Mariupol. Direct strike of Russian troops at the maternity hospital. People, children are under the wreckage. Atrocity! How much longer will the world be an accomplice ignoring terror? Close the sky right now! Stop the killings! You have power but you seem to be losing humanity. pic.twitter.com/FoaNdbKH5k
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) March 9, 2022
.
05h45: L'armée russe tente d'encercler les villes ukrainiennes telles que Kharkiv, Tchernihiv, Marioupol mais aussi la capitale Kiev, a affirmé jeudi une source haut placée au département américain de la défense. Le Pentagone voit des troupes marchant de diverses directions vers Kiev, a-t-il précisé. Selon les États-Unis, les troupes russes ont avancé de cinq kilomètres au cours des dernières 24 heures en direction de Kiev. Cependant, ils ont encore un long chemin à parcourir, a-t-il été souligné. En plusieurs endroits, l'armée russe se trouve encore à 15 kilomètres du centre de la ville. Kiev est une grande ville et est fortement défendue, a encore fait savoir le Pentagone.
"Les Ukrainiens mettent beaucoup d'énergie à (...) protéger leur capital". Il est donc difficile de dire combien de temps il faudra avant que les Russes puissent éventuellement envahir Kiev.
05h01: Avant le bombardement russe mercredi de l'hôpital pédiatrique de Marioupol, deux autres maternités avaient été attaquées et détruites en Ukraine, a affirmé jeudi le responsable dans ce pays du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), Jaime Nadal. Celle de Marioupol "n'est pas la seule. A Zhytomyr (nord-ouest), la maternité a été complètement détruite. A Saltivsky, dans l'agglomération de Kharkiv (nord-est), la maternité a aussi été détruite", a précisé le responsable lors d'un entretien vidéo avec des journalistes à l'ONU à New York, sans pouvoir dire qui était à l'origine des bombardements et s'ils avaient fait des victimes.
Jaime Nadal n'a pas précisé quand les bombardements à Zhytomyr et Saltivsky s'étaient produits. La maternité de Marioupol "est la troisième maternité" bombardée "à notre connaissance", a tenu à préciser ensuite un porte-parole de l'agence onusienne, en n'excluant pas que d'autres installations similaires aient été touchées par des tirs dans le pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
En Ukraine, il y a "69 maternités et centres prénatals", a ajouté Jaime Nadal, indiquant que l'agence onusienne UNFPA "estimait à 80.000 le nombre de femmes enceintes qui vont accoucher en Ukraine dans les trois mois à venir". Au total, environ 240.000 femmes sont enceintes en Ukraine et entre le 24 février et le 7 mars, 4.311 femmes ont donné naissance à un enfant, a-t-il dit.
Vos réactions
Il finance la guerre allumée par les américains contre la Russie, il parvient à faire se réarmer l'Allemagne, il a fait exclure l'Angleterre de l'europe et lui fait une guerre économique, il détruit le sentiment national en imposant un mélange de civilisation dans toute l'Europe, il veut bâtir l'Europe par la peur, ses sondages montent avec le nombre de morts en Ukraine, et la folle France, à nouveau est prête à crier "vive l'Empereur".
Bref...... Il nous emmerde
Il finance la guerre allumée par les américains contre la Russie, il parvient à faire se réarmer l'Allemagne, il a fait exclure l'Angleterre de l'europe et lui fait une guerre économique, il détruit le sentiment national en imposant un mélange de civilisation dans toute l'Europe, il veut bâtir l'Europe par la peur, ses sondages montent avec le nombre de morts en Ukraine, et la folle France, à nouveau est prête à crier "vive l'Empereur".
Les gauchistes, sur leur canapé, SAVENT que Macron a raison.
Pour la paix! Et l'amour !
Mais en cas de guerre, ils feront comme pour aller travailler, et ils seront absents, ou préfèreront la fuite.
Faire taire ces loques humaines, est la première des priorité.
Ah bon, être pour la paix, c'est être gauchiste.
Et putain que de préjugés et d'insultes, typique d'un haineux amoureux du Z.
Les "loques humaines" comme tu dis, sont bien celles qui se couchent devant le discours du Z comme si elles avalaient une faciale.
Les Syriens ne sont pas musulmans, sombre crétin.
Google est ton ami:
La Syrie fait partie des pays à majorité musulmane comportant des minorités religieuses importantes, en particulier chrétiennes.
Bref, du vent
Cela fait déjà 5 ans, c'est un boulet, un poissard sans nom, la gigne ! 
c'est ca il faut continuer à accabler Poutine, jusqu'à qu'il se décide à appuyer sur le bouton qui enverra la France à l'Ere préhistorique. Une fois vitrifié, nos problèmes seront résolus puisque nous n'existerons plus.
Y en a marre de cette guerre en Ukraine ! Venez on parle de nouveau du Covid !
Poutine demande au Syriens de venir combattre en Ukraine.
Il cherche des musulmans pour faire le sale boulot et dire que les futures "bavures" sont pas le fait de l'armée russe?
Il y a pas de qualificatif assez fort pour ce fumier.
@nantes63
Il a trop de pertes, trop de cercueils à rapatrier.
C’est mauvais pour l’opinion publique, il veut limiter les dégâts.
Généralement quand l'Ukraine dénonce des objectifs civils c'est qu'il y a a des militaires planqués.
Regardez l'hopital, vu l'ampleur des dégats et seulement 3 morts. Visiblement que des morts montrables, si en effet, les autres sont des militaires, on ne les verra pas!
Ça fait 10 jours que les médias nous disent qu'ils sont aux portes de Kiev !
Il y a 10 jours ils étaient même déjà responsables de tirs dans des bâtiments civils (cf. la photo qui tournait en boucle de l'immeuble avec un trou énorme sur le flanc). Du coup c'était qui ?
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?