drone 19h34: Le régulateur russe de l'internet ordonne le blocage de Facebook dans le pays, accusant le réseau social de "discriminer" des médias russes. "La décision a été prise de bloquer l'accès à Facebook" dès vendredi, a annoncé Roskomnadzor sur Telegram. Les journalistes de l'AFP en Russie ont pu constater que le réseau social ne fonctionnait plus sans VPN.
18h42: Le point sur la situation - L'armée russe occupait vendredi la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie (sud), la plus grande d'Europe, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe. Des tirs de chars russes contre la centrale ont mis le feu à un bâtiment de formation et à un laboratoire, mais aucune fuite radioactive n'a été constatée, ont indiqué les autorités ukrainiennes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et appelé à "une action européenne immédiate" pour "empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire". Face à "une situation sans précédent", le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a proposé de se rendre en Ukraine pour négocier une solution avec les Russes afin de garantir la sécurité des sites nucléaires.
"C'est la première fois qu'un conflit militaire a lieu dans un pays doté d'un large programme nucléaire", a-t-il dit. Le G7 a demandé dans une déclaration vendredi à la Russie de stopper ses attaques près des centrales nucléaires.
"Toute attaque armée et toute menace contre des installations nucléaires utilisées à des fins pacifiques constituent une violation des principes de la Charte des Nations unies, du droit international (...)", selon une déclaration commune des pays du G7. Selon les Ukrainiens, les combats se poursuivaient vendredi à Tcherniguiv, au nord de Kiev où des frappes russes ont fait selon un nouveau bilan 47 morts la veille dans une zone résidentielle. La situation était aussi devenue "un enfer" à Okhtyrka, et "critique" à Soumy, deux villes situées à quelque 350 km à l'est de Kiev, selon les autorités locales. Quant au port stratégique de Marioupol (sud-est), la situation humanitaire est "terrible" après 40 heures de bombardements ininterrompus, y compris sur des écoles et des hôpitaux, a déclaré le maire-adjoint de la ville, Sergueï Orlov.
Plus de 1,2 million de personnes ont déjà fui le pays, selon l'ONU. L'Ukraine table sur un troisième round des négociations avec la Russie ce weekend, a déclaré l'un des négociateurs ukrainiens, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du chef de l'administration présidentielle.
Mais le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz que le dialogue n'était possible que si "toutes les exigences russes" étaient acceptées. Le chancelier allemand a exhorté le président russe à "cesser immédiatement tous les combats et à autoriser l'accès humanitaire dans les zones de combat". Les membres de l'Otan ont rejeté la demande de Kiev de créer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine.
"La seule façon de mettre en œuvre une zone d'exclusion aérienne est d'envoyer des avions de chasse de l'Otan dans l'espace aérien de l'Ukraine, puis d'abattre des avions russes pour la faire respecter", a expliqué le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.
A Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, le 4 mars 2022 après des frappes russes meurtrières la veille
"Nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe", a-t-il souligné. "L'Otan est alliance défensive. Nous ne voulons pas être partie prenante au conflit en Ukraine", a-t-il insisté.
18h01: La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se dit prête à "de nouvelles sanctions sévères si Vladimir Poutine n'arrête pas" le conflit.
"Nous sommes résolus, nous sommes déterminés, nous sommes unis", a-t-elle déclaré à Bruxelles.
17h19: La BBC a annoncé vendredi retirer tous ses journalistes de Russie pour assurer leur "sécurité", après l'adoption d'une loi prévoyant des peines de prison en cas de diffusion d'"informations mensongères sur l'armée" et le blocage de son site russophone, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. Estimant que Moscou semblait vouloir "criminaliser le journalisme indépendant", le directeur général Tim Davie a souligné dans un communiqué que "cela ne laisse d'autre choix que de suspendre temporairement le travail de tous les journalistes de BBC News" sur le territoire russe. Il précisé que la BBC continuerait à informer en russe depuis l'extérieur de la Russie.
BBC statement on reporting from within Russia.
— BBC Press Office (@bbcpress) March 4, 2022
Reacting to new legislation passed by the Russian authorities, BBC Director-General Tim Davie says: pic.twitter.com/uhowHW3jkr
17h07: Vladimir Poutine affirme que le dialogue n'est possible que si "toutes les exigences russes" sont acceptées
Lors d'un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz , il a déclaré: "La Russie est ouverte au dialogue avec la partie ukrainienne, ainsi qu'avec tous ceux qui veulent la paix en Ukraine. Mais à condition que toutes les exigences russes soient satisfaites", a indiqué le Kremlin dans un compte rendu de cet appel, qui a eu lieu "à l'initiative de l'Allemagne".
15h51: Plusieurs explosions se font entendre à Kiev depuis ce matin, selon plusieurs journalistes sur place
14h37: L'OTAN "soutient l'Ukraine mais n'interviendra pas militairement" ni sur terre, ni dans les airs
A la suite d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétaire genéral de l'OTAN a annoncé que l'OTAN s'était mise d'accord pour "ne pas survoler l'espace aérien de l'Ukraine pour le moment". ""La question a été évoquée et les Alliés sont convenus que nous ne devrions pas avoir d'avions de l'Otan opérant dans l'espace aérien ukrainien ou des troupes de l'Otan au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN.
13h59: Le Kremlin a estimé que l’heure était à l’union autour du président Vladimir Poutine, au neuvième jour de l’invasion de l’Ukraine. « Ce n’est pas le moment de se diviser, c’est le moment de s’unir. Et s’unir autour de notre président », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un briefing à la presse, interrogé sur des appels de personnalités de la culture opposées à la guerre.
« Il y a en effet des débats passionnés parmi les acteurs de la culture. Il y a ceux qui soutiennent le président, soutiennent le président sincèrement. Et il y a ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe », a-t-il dit estimant qu’il fallait « leur expliquer les choses patiemment ». De nombreuses pétitions citoyennes circulent contre la guerre, parmi elles celles de personnalités de la culture mais aussi de professionnels de la médecine.
Les autorités russes ont donné un tour de vis intérieur dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine, avec notamment la fermeture de médias indépendants, des blocages de site internet et l’adoption en cours d’amendements législatifs introduisant des peines de prison pour les personnes jugées coupables de distribution d’« informations mensongères » sur l’armée.
Concernant le conflit en Ukraine lui-même, le porte-parole du Kremlin a indiqué que M. Poutine n’avait pas prévu de parler au président ukrainien, estimant que les pourparlers de la veille devaient se poursuivre dans ce format impliquant des représentants des présidences.
« Ces négociations sont un bon moyen de faire passer à la partie ukrainienne notre vision du problème », a dit M. Peskov.
Enfin, le président russe ne compte pas avoir de discussion avec son homologue américain, Joe Biden.
13h45: La monnaie unique européenne est passée vendredi sous le seuil symbolique de 1,10 dollar pour un euro, et baissait fortement face aux autres valeurs refuges, les investisseurs se protégeant des conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’euro perdait 0,81% à 1,0977 dollar vers 11H40 GMT (12H40 à Paris), un niveau plus vu depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19 il y a près de deux ans. Une once d’or coûtait 1.773,13 euros, un niveau jamais observé auparavant dans cette devise.
« Les échanges sont fortement influencés par l’attaque russe de la plus grande centrale nucléaire d’Europe pendant la nuit », explique à l’AFP Walid Koudmani, analyste chez XTB. L’Otan a condamné vendredi les bombardements « irresponsables » des forces russes contre la centrale et de nouvelles sanctions contre Moscou sont envisagées. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a ainsi appelé à « poursuivre l’isolement » de la Russie, et l’Union européenne va discuter vendredi de la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions contre Moscou, notamment sur l’énergie russe pour l’instant épargnée. L’économie de la zone euro est particulièrement dépendante des exportations russes, et l’euro flanchait de plus belle, particulièrement face aux valeurs refuges.
12h39: Le Royaume-Uni demande la tenue d'une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU à la suite de bombardements contre la plus grande centrale nucléaire ukrainienne, dénonçant "une menace à la sécurité et la stabilité" de l'Europe.
"Nous avons demandé une réunion urgente du conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agit d'une menace pour la sécurité et la stabilité de l'Europe et les responsables doivent rendre des comptes", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss aux télévisions britanniques depuis Bruxelles.
12h11: Le point sur ce que l'on sait ce midi
L'armée russe occupe vendredi la plus grande centrale nucléaire ukrainienne, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe, au neuvième jour d'une offensive accompagnée d'une répression croissante de toute voix dissidente en Russie.
Dans le sud du pays, la centrale nucléaire de Zaporojie, plus grande centrale nucléaire d'Europe, touchée dans la nuit par des frappes d'artillerie russe selon les Ukrainiens, a été le théâtre d'un incendie qui a suscité l'inquiétude.
Mais en début de matinée, le régulateur ukrainien a indiqué que le feu, qui avait touché un laboratoire et un bâtiment de formation, avait été éteint et qu'aucune fuite radioactive n'avait été détectée. "Le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojie est occupé par les forces armées de la Fédération de Russie. Le personnel opérationnel contrôle les blocs énergétiques et assure leur exploitation en accord avec les exigences des règlements techniques de sécurité d’exploitation", a indiqué le régulateur.
Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale, qui fournit une grande partie de l'électricité du pays, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon qui aucun équipement "essentiel" n'a été endommagé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'agiter la "terreur nucléaire" et de vouloir reproduire la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la plus grave de l'histoire en 1986. "Nous alertons tout le monde sur le fait qu'aucun autre pays hormis la Russie n'a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C'est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l'histoire de l'Humanité. Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire", a-t-il affirmé.
"Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire", a-t-il ajouté. "L'attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d'y mettre fin", a déclaré aussi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, avant une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à Bruxelles.
Plus tôt, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait appelé à une nouvelle réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président américain Joe Biden "exhortait la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale, selon la Maison Blanche. Zaporijie, située sur le fleuve Dniepr à environ 550 km au sud-est de Kiev, est la plus grande centrale nucléaire d'Europe avec une capacité totale de près de 6.000 mégawatts, assez pour fournir en électricité environ quatre millions de foyers. Elle a été inaugurée en 1985, quand l'Ukraine faisait encore partie de l'Union soviétique.
Le 24 février, des combats avaient déjà eu lieu près de l'ancienne centrale de Tchernobyl, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, et qui est désormais entre les mains des troupes russes. L'incendie à la centrale reflète l'angoisse grandissante des Occidentaux face à un conflit qui embrase désormais tout le pays, avec une liste de plus en plus longue de villes bombardées.
Kiev a notamment accusé Moscou jeudi d'avoir bombardé une zone résidentielle et des écoles à Tcherniguiv, au nord de Kiev, faisant 33 morts. Des combats s'y poursuivaient vendredi, selon les Ukrainiens. La situation était aussi devenue "un enfer" à Okhtyrka, et "critique" à Soumy, deux villes à quelque 350 km à l'est de Kiev, selon les autorités locales. Quant au port stratégique de Marioupol, au sud-est, où le maire accusait jeudi les forces russes de vouloir instaurer "un blocus", les autorités régionales indiquaient ne disposer d'"aucune communication".
11h00: Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a condamné vendredi les bombardements "irresponsables" des forces russes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud de l'Ukraine, et a appelé à mettre fin à la guerre. "L'attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d'y mettre fin", a déclaré Jens Stoltenberg, lors d'une brève intervention au coté du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, avant une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.
09h58: Les députés russes ont adopté un texte qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée, en pleine invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou. Cet amendement, adopté en troisième lecture par la chambre basse du Parlement (Douma), prévoit diverses peines pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison si des "informations mensongères" entraînent des "conséquences sérieuses" pour les forces armées.
Un amendement séparé, lui aussi adopté vendredi, prévoit par ailleurs des sanctions pour les "appels à imposer des sanctions à la Russie", pays confronté à de dures mesures de rétorsion occidentales pour son invasion de l'Ukraine. Ces textes s'appliquent à la population en générale, et non aux seuls professionnels de l'information. Ils visent à renforcer l'arsenal répressif des autorités qui renforcent leur contrôle de l'information en pleine offensive sur l'Ukraine.
08h15 : "Pas de fuite radioactive détectée à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine (Officiel)
08h07: Les autorités russes ont restreint vendredi l'accès aux sites de quatre médias indépendants, dont la BBC, renforçant leur contrôle déjà étroit de l'information au moment où Moscou mène une invasion de Ukraine. Selon le registre du régulateur russe des médias (Roskomnadzor), l'accès aux sites des éditions russophones de la BBC et de la radio-télévision internationale allemande Deutsche Welle, du site indépendant Meduza et de Radio Svoboda, antenne russe de RFE/RL, média financé par le Congrès américain, a été "limité" à la demande du parquet.
08h00 : Le point complet sur la situation - La plus grande centrale atomique d'Europe, Zaporijjia, en Ukraine, a été touchée vendredi par des frappes de l'armée russe qui ont provoqué un incendie, mais sa sécurité est "garantie" selon Kiev, qui a accusé Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire". Selon Kiev, des tirs de chars russes sur la centrale ont mis le feu à un bâtiment consacré aux formations et à un laboratoire.
Les services de secours ont indiqué avoir pu accéder au site et éteindre l'incendie vers 06H20 (04H20 GMT), après en avoir été un temps empêchés par les soldats russes. "La sécurité nucléaire est maintenant garantie", a affirmé sur Facebook Oleksandre Staroukh, chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia. L'attaque n'a fait aucune victime, ont indiqué les secours ukrainiens sur Facebook.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont des chars russes qui ont ouvert le feu sur la centrale. "Ces chars sont équipés de viseurs thermiques donc ils savent ce qu'ils font, ils s'étaient préparés", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne. Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale, qui compte six réacteurs nucléaires et fournit une grande partie de l'énergie du pays, a indiqué de son côté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon qui aucun équipement "essentiel" n'a été endommagé. L'AIEA "appelle à cesser l'usage de la force et avertit d'un grave danger si les réacteurs sont touchés", a tweeté l'organisation. M. Zelensky a accusé Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, la plus grave de l'Histoire en 1986.
"Nous alertons tout le monde sur le fait qu'aucun autre pays hormis la Russie n'a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C'est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l'histoire de l'humanité.
Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire", a-t-il affirmé. - "La fin de l'Europe" - "L'Ukraine compte quinze réacteurs nucléaires. S'il y a une explosion, c'est la fin de tout. La fin de l'Europe. C'est l'évacuation de l'Europe", a-t-il poursuivi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky fait un geste de la main lors d'une conférence de presse à Kiev le 3 mars 2022
"Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire", a ajouté le président ukrainien. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU "dans les prochaines heures". "Les actions irresponsables du président Poutine peuvent maintenant menacer directement la sécurité de toute l'Europe", a-t-il déploré dans un communiqué, après s'être entretenu avec M. Zelensky. Le président ukrainien a également parlé au téléphone avec le président américain Joe Biden, a indiqué un responsable à Washington. M. Biden a ensuite "exhorté la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale, selon la Maison Blanche.
07h58:Les équipements "essentiels" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, n'ont pas été touchés par l'incendie qui s'est déclenché après des frappes russes, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "L'Ukraine a dit à l'AIEA que l'incendie sur le site de la centrale de Zaporijjia n'a pas affecté les équipements 'essentiels', le personnel de la centrale prend des mesures" pour circonscrire l'incendie, a tweeté l'organisation.
07h10: Les services de secours ont éteint l'incendie qui s'est déclaré sur le site de la centrale nucléaire du centre de l'Ukraine après un bombardement russe, ont-ils annoncé vendredi.La centrale atomique de Zaporijjia, la plus grande d'Europe dans le centre de l'Ukraine, a été touchée vendredi par des frappes de l'armée russe qui ont provoqué un incendie, mais sa sécurité est "garantie" selon Kiev qui a accusé Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire"
06h54: "La sécurité nucléaire est maintenant garantie", a affirmé sur Facebook Oleksandre Staroukh, chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia. L'attaque n'a fait aucune victime, ont indiqué les secours ukrainiens sur Facebook. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont des chars russes qui ont ouvert le feu sur la centrale. "Ces chars sont équipés de viseurs thermiques donc ils savent ce qu'ils font, ils s'étaient préparés", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne.
Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale, qui compte six réacteurs nucléaires et fournit une grande partie de l'énergie du pays, a indiqué de son côté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon qui aucun équipement "essentiel" n'a été endommagé.
06h36: Les secours ukrainiens ont indiqué avoir pu finalement accéder au site d'une centrale nucléaire du centre de l'Ukraine, où un incendie s'est déclaré après un bombardement russe. "Les unités sont intervenues pour éteindre l'incendie du bâtiment pour les formations", sur le site de la centrale, a indiqué le Service ukrainien d'urgence dans un communiqué sur Facebook, précisant qu'aucune victime n'était à déplorer et que 44 pompiers et 11 véhicules étaient engagés dans l'opération. Un peu plus tôt dans la nuit, les secours ukrainiens annoncent que les troupes russes les empêchent d'éteindre un incendie déclenché sur le site de la centrale atomique de Zaporijjia.
"L'envahisseur n'autorise pas les unités des secours publics ukrainiens à entamer l'extinction de l'incendie", ont-ils indiqué dans un communiqué publié sur Facebook, précisant que le sinistre touchait un "bâtiment pour les formations" et qu'un seul des six réacteurs de le centrale fonctionnait actuellement.
"Europe needs to wake up": Ukraine President Zelensky issues a dire plea to world powers as Europe's largest nuclear power plant is on fire from Russian shelling. https://t.co/d65nO2gugZ pic.twitter.com/rRUgWFrIsJ
— CBS News (@CBSNews) March 4, 2022
.
06h19: La plus grande centrale atomique d'Europe, Zaporijjia, située dans le centre de l'Ukraine, a été touchée vendredi par des frappes de l'armée russe qui ont provoqué un incendie, mais sa sécurité est "garantie" selon Kiev, qui a accusé Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire". Selon Kiev, des tirs de chars russes sur la centrale ont mis le feu à un bâtiment consacré aux formations et à un laboratoire. Les services de secours ont indiqué avoir pu accéder au site et éteindre l'incendie, après en avoir été un temps empêchés par les soldats russes.
"La sécurité nucléaire est maintenant garantie", a affirmé sur Facebook Oleksandre Staroukh, chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia. L'attaque n'a fait aucune victime, ont indiqué les secours ukrainiens sur Facebook. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont des chars russes qui ont ouvert le feu sur la centrale.
"Ces chars sont équipés de viseurs thermiques donc ils savent ce qu'ils font, ils s'étaient préparés", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne. Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale, qui compte six réacteurs nucléaires et fournit une grande partie de l'énergie du pays, a indiqué de son côté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon qui aucun équipement "essentiel" n'a été endommagé.
L'AIEA "appelle à cesser l'usage de la force et avertit d'un grave danger si les réacteurs sont touchés", a tweeté l'organisation. M. Zelensky a accusé Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, la plus grave de l'Histoire en 1986.
"Nous alertons tout le monde sur le fait qu'aucun autre pays hormis la Russie n'a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C'est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l'histoire de l'humanité. Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire", a-t-il affirmé.
"L'Ukraine compte quinze réacteurs nucléaires. S'il y a une explosion, c'est la fin de tout. La fin de l'Europe. C'est l'évacuation de l'Europe", a-t-il poursuivi. "Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire", a ajouté le président ukrainien.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU "dans les prochaines heures".
"Les actions irresponsables du président Poutine peuvent maintenant menacer directement la sécurité de toute l'Europe", a-t-il déploré dans un communiqué, après s'être entretenu avec M. Zelensky. Le président ukrainien a également parlé au téléphone avec le président américain Joe Biden, a indiqué un responsable à Washington.
M. Biden a ensuite "exhorté la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale, selon la Maison Blanche. Le 24 février, des combats avaient déjà eu lieu près de l'ancienne centrale de Tchernobyl, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, et qui est désormais entre les mains des troupes russes.

Vos réactions
Je rejoins Sandrine Rousseau d'EELV, Christiane Taubira ainsi qu'Anne Hidalgo qui ont appelé à arrêter définitivement cette centrale nucléaire qui peut être un vrai danger pour nous tous...
Rien que de lire le nom de Rousseau me fait dire que c'est une connerie. La pasteque qui a déconstruit son idiot de mari n'y connait strictement rien. Quand aux deux autres, n'en parlons même pas.
Ce genre de propos de Poutine complétement inutiles et inintéressants.
NON ce n'est pas le dialogue, s'est mm le contraire
Ah bah, ça paraît tout de suite plus crédible... pffff...
Il y a surement un juste milieux entre les mensonges débités des 2 cotés.
Force est de reconnaitre qu'en visionnant aujourd'hui les images des cameras de surveillance de la centrale nucleaire sur toutes les chaines infos, il ne s'agit en aucun cas comme l'affirmait le président ukrainien d'un "bombardement russe directement sur les réacteurs nucléaires".
Les tirs qui ont été effectués l'ont été sur place, par des chars russes, visant des bâtiments annexes du complexe de la centrale, et à la direction opposée des réacteurs nucléaires.
L'Histoire nous a montré dans le passé qu'agresseurs et agressés rivalisaient dans la propagande mensongère sans aucune limite, ce conflit ne fait pas exception à cette règle.
au moins, en vous lisant, si le conflit s'étend à l’Europe, à la France ... on sait vers qui doivent être dirigés les fusils ...
pot de colle a parlé
Contre la fin du monde, votons macron
c'est bien de croire au père noël
il fait le job ? celui d'avoir des ministres qui provoquent poutine en parlant en 1er de nucléaire ? ou de guerre total économique et obligé de rétropédalé.
Macron est quelqu'un de très dangereux et surtout de cynique .
et la il utilise la peur comme il la fait avec le covid , c'est une honte
@avalonze55
Vous êtes naïf ou quoi ?
C’est lui qui a suggéré la solution nucléaire en premier sans prononcer le mot.
Le Drian est tombé dans le panneau ensuite en prononçant, lui, clairement le mot.
C’est la façon de faire slave : nous pousser à la faute pour pouvoir ensuite justifier une riposte.
Faut réfléchir bombarder une C nucléaire au pas de sa porte est une connerie, FAKE NEWS !
Les défenseurs de Poutine ? On vous écoute.
false flag !
Vous oubliez qu'il voudra après la Moldavie et la Géorgie il ne s'arrêtera pas.
C'est le Hitler du 21 ème siècle.
@nantes63
Tout ce que je sais, c’est que la Biélorussie a procédé à un référendum le 27 février qui va permettre à Poutine de stocker de l’armement nucléaire sur son sol, alors qu’elle était soumise au TNP.
De l’armement nucléaire à portée des pays baltes et de la Pologne donc.
il fait le job ? celui d'avoir des ministres qui provoquent poutine en parlant en 1er de nucléaire ? ou de guerre total économique et obligé de rétropédalé.
Macron est quelqu'un de très dangereux et surtout de cynique .
et la il utilise la peur comme il la fait avec le covid , c'est une honte
@avalonze55
Et Poutine, qui veux reconstituer la grande Russie par la force, histoire de devenir le Président de toutes les Russies ( Russie, Ukraine et Biélorussie donc) a défaut d’en être le nouveau tsar, il est pas dangereux et cinglé ?
Oui Macron va repasser. D’abord il faut avouer que sur cette crise il fait le job. D’ailleurs la classe politique ne le critique pas sûr ses actions, a mon avis personne n’aimerait être à sa place.Et aussi il va profiter de la nullité de Pecresse.
oui il fait le job en faisant la carpette devant Poutine.
Souhaitons que les Macronistes le pensent aussi et irons à la pêche au premier tour pensant la victoire acquise.
Vous voyez où je veux en venir ?
@•Gaston de PHŒBUS
Compte tenu de la situation, l’effet inverse est possible : une grosse motivation pour se rendre aux urnes.
Ai je parlé du COVID?
Que nenni!
@Vincent54
Je vous avais bien compris.
J’insistais juste sur le fait qu’on a tous compris que ce n’est pas le Covid qui lui fait peur pour se tenir si loin de ses équipes.
A croire qu’il a peur que quelqu’un tente quelque chose contre lui.
Contre la fin du monde, votons macron
@Alonzo77 essayez d être intelligent là. Macron, Zemmour, etc c est le cadet de nos soucis a l heure actuelle.
le danger, c'est pas la centrale, c'est la guerre. Ce serait bien de ne pas inverser les rôles.
@Ste'ph les centrales nucléaires c est quand même le point de non retour. La guerre c est un fait mais détruire le monde en est un autre bien plus dangereux. Les choses vont maintenant s envenimer. Ça sera bientôt Poutine ou nous.
Contre la covid et ses futurs variants, votons Macron
@Alonzo77
Je n’aime pas particulièrement Macron, mais il faut se préparer à l’idée qu’il va être réélu.
Restons réalistes.
Là je pense qu'il va falloir agir militairement , car ce dictateur n'écoute personne !!!
Bah vas-y prends ton fusil Va-t-en-guerre…
et Je t’invite à lire »le monde d’hier », tu verras on parle de toi
Et surtout pas Macron, dont il n'en a cure! Les gouvernements mondiaux s'en foutent des ukrainiens. Car ils ont peur justement de recevoir la bombe nucléaire russe sur leur pays. Il n'y a que les peuples qui se rendent compte de ce qui se passent et qui font preuvent de solidarité! Malheureusement, sans convcitons fortes des gouvernements et non leur mesurettes qui font rigoler Poutine, Poutine continuera son expansion et brandira la menace nucléaire. De toute façon, sa destitution se fera soit par sa mort de cause d'une maladie, soit par le renversement via ses généraux. Mais comme ces mêmes généraux en ont peur de lui, ben on peut attendre longtemps.
@Vincent54
Vous avez observé les images de ses réunions avec ses équipes ? À quelle distance il se tient de tout le monde ?
Ce n’est pas du Covid dont il a peur, ils porteraient tous un masque lui y compris.
Hors, personne n’en porte.
Un bataillon de 4000 indépendants soit disant nazis ne justifie pas l’invasion d’un pays tout entier.
Poutine ne supporte pas l’idée que Kiev, la matrice de la Russie originelle tombe dans le giron européen.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?