drone 22h02: Le président français Emmanuel Macron a appelé ce soir le président russe Vladimir Poutine pour «exiger l'arrêt immédiat» de l'offensive menée par l'armée russe en Ukraine, a indiqué la présidence française. «Après avoir parlé au président ukrainien, et en concertation avec lui, le président a appelé Vladimir Poutine pour exiger l'arrêt immédiat des opérations militaires russes, en rappelant que la Russie s'exposait à des sanctions massives», a indiqué l'Elysée alors qu'Emmanuel Macron participait à un sommet européen exceptionnel à Bruxelles..

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21h06: Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian menace et affirme sur TF1 que "l'Alliance atlantique aussi est une puissance nucléaire", répliquant aux menaces faites par Poutine à ceux qui s'en prendraient aux intérêts russes. "C'est un cynique, et c'est un dictateur", a déclaré Jean-Yves Le Drian à propos de Vladimir Poutine.
#Ukraine
— TF1Info (@TF1Info) February 24, 2022
"Vladimir #Poutine doit aussi comprendre que l'Alliance atlantique est une alliance nucléaire [...] Les sanctions qui vont être proposées sont massives, elles visent à asphyxier le fonctionnement économique de la Russie"
@JY_LeDrian dans #LE20H de @TF1 ⤵ pic.twitter.com/NTCFqN4OVk
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20h28: Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi soir des sanctions économiques et des restrictions d'exportation vers la Russie, en représailles à l'invasion russe de l'Ukraine lancée à l'aube. Quatre banques russes supplémentaires vont aussi être sanctionnées et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées, a-t-il affirmé lors d'un discours depuis la Maison Blanche. "Cela imposera un coût sévère à l'économie russe, à la fois immédiatement et à long terme", a prévenu le dirigeant américain.
Couper la Russie du réseau bancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, reste "une option", a-t-il ajouté. Il a toutefois souligné qu'"actuellement cela n'était pas (une) position" partagée par les Européens, et assuré que les autres sanctions financières annoncées jeudi par les États-Unis et leurs alliés avaient "autant voire plus d'impact" que cette option, réclamée par l'Ukraine elle-même. Le conflit russo-ukrainien met également sous pression le marché de l'énergie.
M. Biden a promis de puiser dans les réserves stratégiques de pétrole des États-Unis pour tempérer la hausse des carburants. Washington "va relâcher des barils de brut supplémentaires si les conditions le permettent", a affirmé M. Biden soulignant que les Américains "souffraient déjà" de la hausse des prix de l'essence à la pompe.
Joe Biden a aussi garanti qu'il défendrait "le moindre pouce de territoire de l'Otan" mais ajouté qu'il n'enverrait pas de troupes en Ukraine. "Nos forces armées ne vont pas en Europe pour combattre en Ukraine mais pour défendre nos alliés de l'Otan et rassurer ces alliés de l'Est", a affirmé Joe Biden lors de cette allocution télévisée. Le président américain a assuré que son homologue russe Vladimir Poutine allait devenir "un paria sur la scène internationale" et "ne pas prévoir de parler avec" le président russe
Guerre en Ukraine : le président des Etats-Unis, Joe Biden, détaille de nouvelles sanctions économiques contre la Russie visant notamment des banques russes
— franceinfo (@franceinfo) February 24, 2022
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19h51: Air France a décidé de réduire quasiment de moitié sa desserte de Moscou depuis l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle passant de 12 à sept vols hebdomadaires, annonce la compagnie aérienne française après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "À compter de demain nous assurerons un vol par jour entre Paris CDG et Moscou et plus aucun équipage Air France ne sera hébergé en Russie", a précisé un porte-parole.
Guerre en Ukraine : le président des Etats-Unis, Joe Biden, détaille de nouvelles sanctions économiques contre la Russie visant notamment des banques russes
19h10: Le chancelier allemand Olaf Scholz a mis en garde jeudi contre une tentative de Vladimir Poutine de "rayer" l'Ukraine "de la carte" en attaquant militairement le pays. "C'est une tentative de déplacer par la violence les frontières en Europe, voire peut-être de rayer un pays entier de la carte mondiale", a déclaré le chancelier dans une allocution télévisée.
"Nous vivons le début d'une guerre comme il n'y en a pas eu depuis plus de 75 ans en Europe", a-t-il ajouté. "Nous devons veiller à ce que le conflit ne s'étende pas à d'autres pays européens", a-t-il aussi mis en garde.
"Je suis d'accord avec le président américain et nos amis européens pour empêcher cela par tous les moyens dont nous disposons", a déclaré le chancelier, appelant Vladimir Poutine à "ne pas sous-estimer la détermination de l'Otan à défendre tous ses membres" ainsi que l'Ukraine.
19h05: La présidence ukrainienne affirme que la Russie a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl.
La Russie a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl, a indiqué jeudi soir la présidence ukrainienne. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé plus tôt la prise de contrôle par les Russes d'un aéroport militaire situé à une quarantaine de kilomètres de Kiev, la capitale de l'Ukraine.
18h28: La Russie a affirmé jeudi qu'elle avait rempli "avec succès" tous les objectifs fixés au premier jour de son invasion de l'Ukraine, où les bombardements et affrontements ont fait des dizaines de morts, selon les autorités ukrainiennes. "Toutes les tâches assignées aux groupes de militaires des forces armées de la Fédération de Russie pour la journée ont été remplies avec succès", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov.
18h09: L'administration régionale indique que ce jeudi après-midi, 13 civils et 9 soldats ont été tués et des pertes territoriales enregistrées dans le sud de l'Ukraine. "Treize civils dont deux enfants ont été tués et neuf soldats ukrainiens ont trouvé la mort dans l'attaque contre la région de Kherson", a déclaré l'administration sur Facebook.
17h49: Sur une photo publiée sur Twitter, la présidence française montre avoir mis en avant le drapeau ukrainien, avec derrière une rangée de drapeaux européens à l'Elysée.
— Élysée (@Elysee) February 24, 2022
17h48: Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il n'y avait "aucun autre moyen" pour défendre la Russie que d'engager une offensive militaire comme elle l'a fait ce jeudi. Le président russe a dit ne pas vouloir "porter atteinte au système économique mondial, auquel elle appartient".
17h27: Le maire de Kiev Vitaly Klitschko a annoncé jeudi l'imposition d'un couvre-feu dans la capitale ukrainienne afin de préserver "la sécurité" des habitants après le début de l'invasion russe de l'Ukraine. "Le couvre-feu durera de 22h00 à 07h00", a ajouté le maire dans un communiqué, précisant que les transports publics ne fonctionneraient pas pendant cette période mais que les stations de métro allaient rester ouvertes en permanence pour servir d'abris en cas de frappes.
17h13: Les membres du G7 ont déclaré qualifié l'invasion de l'Ukraine de "menace sérieuse pour l'ordre international", et estimé que cette manoeuvre mettait Vladimir Poutine "du mauvais côté de l'histoire". Dans un communiqué, les membres du G7 se sont dits prêts à intervenir en cas de "perturbations" des approvisionnements en énergie.
16h45: L’armée ukrainienne a annoncé jeudi que des combats étaient en cours pour le contrôle d’un aéroport militaire de Gostomel, près de Kiev. « Des combats sont en cours pour l’aéroport de Gostomel » situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Kiev, a annoncé le chef des armées ukrainiennes Valery Zaloujny. Des images sur les réseaux sociaux montrent qu’il a fait l’objet semble-t-il d’une attaque par de nombreux hélicoptères.
L’aéroport de Gostomel se trouve immédiatement à la limite nord de Kiev, et les combats qui s’y déroulent sont les plus proches de la capitale au premier jour de l’invasion russe. Selon Olexandre Kovtonenko, un civil de 30 ans vivant à proximité, deux avions de chasse ont tiré des missiles sur des unités terrestres ukrainiennes au début de l’assaut.
« Puis il y a eu des tirs, ça a duré trois heures », a-t-il déclaré à l’AFP. « Ensuite, trois autres avions sont arrivés et ils ont recommencé à tirer. » De la fumée s’échappait de cette zone. CNN a diffusé des images montrant des troupes russes à l’aéroport et un journaliste de la chaîne a déclaré qu’il leur avait parlé.
La situation est également « tendue » dans le sud du pays où des combats sont menés pour les villes de Guenitchesk, Skadovsk et Chaplynka, dans la région de Kherson, près de la Crimée, selon Valery Zaloujny.
16h10: Ce soir, Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères sera l'invité exceptionnel du JT de 20H de TF1. Le Ministre s'exprimera sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie, et ses répercussions sur toute l'Europe. Il répondra en direct sur le plateau aux questions de Gilles Bouleau
16h04: Des combats sont en cours près du dépôt des déchets nucléaires de la centrale de Tchernobyl où les forces russes ont pénétré depuis le Bélarus, a annoncé le conseiller du ministère de l'Intérieur Anton Guerachtchenko. "Les troupes des occupants sont entrées depuis le Bélarus dans la zone de la centrale de Tchernobyl. Les membres de la Garde nationale qui protègent le dépôt opposent une résistance obstinée", a-t-il écrit sur Telegram.
15h30: L'armée ukrainienne a annoncé que des combats étaient en cours pour le contrôle d'un aéroport militaire de Gostomel, près de Kiev. "Des combats sont en cours pour l'aéroport de Gostomel" situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Kiev, a annoncé le chef des armées ukrainiennes Valery Zaloujny.
15h07: L'armée russe a affirmé avoir détruit 74 installations militaires, dont 11 aérodromes, en Ukraine, où Moscou a lancé dans la matinée une opération militaire d'envergure. «À la suite des frappes des forces armées russes, 74 installations terrestres de l'infrastructure militaire ukrainienne ont été mises hors service. Cela comprend 11 aérodromes de l'armée de l'air», a annoncé à la télévision le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
13h30: Aujourd'hui, à 13h30, le Président Emmanuel Macron s'est exprimé lors d'une allocution depuis l'Elysée suite à l'opération militaire russe menée en Ukraine. "La France se tient aux côtés de l'Ukraine. A cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse, avec sang-froid, détermination et unité", a-t-il débuté.
Et d'ajouter : "Nous prendrons des décisions lors du G7, cet après-midi, lors du Conseil européen, ce soir à Bruxelles, et lors du sommet de l'Otan, qui se tiendra dans les prochaines heures. Nous demanderons à la Russie de rendre des comptes au Conseil de sécurité des Nations unies".
Emmanuel Macron a assuré que "les sanctions portées à la Russie seront à la hauteur de l'agression dont elle se rend coupable". "Les événements de cette nuit sont un tournant dans l'histoire de l'Europe et de notre pays".
13h16: Des forces russes ont pénétré dans la région de Kiev depuis la Biélorussie pour mener une attaque avec des missiles Grad sur des cibles militaires, ont annoncé jeudi les gardes-frontières ukrainiens dans un communiqué.
13h11: Le palais présidentiel ukrainien confirme une seconde salve de missiles qui s'abat sur l'Ukraine depuis 11h30
Attaque massive de Gostomel, une ville située à peine à 1 heure de Kiev #Ukraine https://t.co/Z8EME9hny3
— Faustine Vincent (@faustvincent) February 24, 2022
12h59: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
Vladimir Poutine a lancé jeudi une invasion de l'Ukraine, avec frappes aériennes et entrée de forces terrestres depuis plusieurs directions, les autorités ukrainiennes faisant état quelques heures plus tard d'un premier bilan d'une cinquantaine de morts, dont une dizaine de civils. L'attaque a immédiatement déclenché un tollé de la communauté internationale, avec des réunions d'urgence prévues dans plusieurs pays occidentaux et notamment à l'Otan et à l'Union européenne.
Le président russe a donné le signal des hostilités jeudi à l'aube, après avoir reconnu lundi l'indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass et fait valider mardi une intervention par le Parlement russe. "J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale", a annoncé le maître du Kremlin dans une déclaration surprise à la télévision avant 6H00 du matin (03H00 GMT). "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il ajouté, assis à un bureau en bois sombre. "Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne", a-t-il assuré, appelant les militaires ukrainiens "à déposer les armes".
Il s'est justifié en répétant ses accusations infondées d'un "génocide" orchestré par l'Ukraine dans les territoires séparatistes prorusses, et en arguant d'un appel à l'aide des séparatistes et de la politique agressive de l'Otan envers la Russie, qui instrumentaliserait l'Ukraine. Peu après, une série d'explosions étaient entendues à Kiev, Kramatorsk, ville de l'est qui sert de quartier-général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (est), deuxième ville du pays, à Odessa (sud), sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est du pays.
Les sirènes d'alerte aérienne retentissaient toutes les 15 minutes à Lviv, la ville de l'ouest où les Etats-Unis et plusieurs autres pays ont déplacé leurs ambassades, et à Odessa. Promettant de "vaincre", le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proclamé la loi martiale dans le pays, appelé ses concitoyens à "ne pas paniquer", avant d'annoncer la rupture des relations diplomatiques avec Moscou.
Il a aussi ordonné à ses troupes d'"infliger un maximum de pertes à l'agresseur", selon le commandant en chef de l'armée ukrainienne. Vers 10H00 GMT, un membre de l'équipe présidentielle indiquait aux journalistes que "plus de 40 militaires ukrainiens avaient été tués, des douzaines blessés" et "près de 10 civils tués".
L'Ukraine a fermé son espace aérien pour l'aviation civile, et la Moldavie voisine a annoncé faire de même. Les vols ont aussi été annulés depuis les aéroports des grandes villes du sud de la Russie, à proximité de l'Ukraine. Moscou a fermé à la navigation la mer d'Azov, qui baigne l'Ukraine et la Russie
12h55: « J’exprime toute ma solidarité avec les autorités ukrainiennes démocratiquement élues ainsi qu’avec le peuple ukrainien dans cette épreuve. La France va renforcer encore son soutien à l’Ukraine, sous toutes ses formes », a déclaré le ministre des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian. Et d’ajouter : «Depuis ce matin, une cellule de crise a été activée au Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. En lien avec la cellule de crise activée à Kiev par notre Ambassade, pleinement opérationnelle et à sa tâche, elle est mobilisée pour coordonner l’appui et l’accompagnement des ressortissants français qui se trouvent encore sur le territoire ukrainien à cette heure ».
12h52: Valérie Pécresse a demandé la convocation « sans délai » du Parlement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie qu’elle a condamnée « fermement », en appelant à des sanctions ciblant « personnellement » les responsables. « La guerre est de retour au coeur du continent européen. Cela fait près de 25 ans que nous n’avions pas connu cette situation », a déploré la candidate LR à la présidentielle lors d’un point presse.
« Je demande la convocation sans délai de l’Assemblée nationale et du Sénat pour débattre de cette situation, en application de la Constitution », a-t-elle ajouté, à l’unisson des oppositions qui ont presque toutes formulé des demandes similaires jeudi matin à l’Assemblée. Accusant Vladimir Poutine d’avoir « violé les règles les plus fondamentales du droit international », Mme Pécresse a condamné une « invasion » dont la « brutalité » nous « éclaire, de manière crue, sur la personnalité de Vladimir Poutine, son régime et les opérations de déstabilisation qu’il conduit » en Europe et en Afrique. Selon elle cette attaque « doit être l’occasion d’un électrochoc pour l’Europe » car « le temps de la naïveté est fini ».
Affirmant son « entière solidarité avec le peuple ukrainien », elle a demandé « que tout soit fait pour épargner les populations civiles » et appelé à « une réaction immédiate ». « Je souhaite que les pays européens, l’Union européenne, en coordination avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les autres membres de la communauté internationale, se mettent d’accord dans les plus brefs délais sur les sanctions les plus fermes, ciblant personnellement les responsables de cette guerre », a-t-elle affirmé.
« Nous, Européens, toujours solidaires dans l’OTAN, nous devons nous doter d’une capacité autonome de défense pour assurer notre propre sécurité », a ajouté Mme Pécresse. Il faut aussi selon elle que l’Union européenne « mette au point un plan d’aide répondant aux attentes de l’Ukraine, qu’il s’agisse d’aide humanitaire, ou de ses demandes spécifiques en matière d’équipements de défense ».
12h18: Emmanuel Macron va s'adresser "prochainement" à la Nation, annonce l'Elysée dans un tweet. "Suite à la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine, le Président @EmmanuelMacron a réuni ce matin un Conseil de défense pour faire le point", précise le message posté sur le réseau social à la mi-journée en précisant que le chef de l'Etat "s'adressera à la Nation prochainement".
Suite à la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine, le Président @EmmanuelMacron a réuni ce matin un Conseil de défense pour faire le point. Il s’adressera à la Nation prochainement. pic.twitter.com/EBBzGE7pde
— Élysée (@Elysee) February 24, 2022
12h15: Les dirigeants des pays de l’Otan vont se réunir demain pour un sommet en visioconférence
12h05: L'Otan va déployer "des forces terrestres, aériennes et maritimes défensives supplémentaires" pour protéger ses alliés
11h58: "Cette attaque doit être un électrochoc pour l’Europe (…) Je souhaite que l’Union européenne s’accorde dans les plus brefs délais sur des sanctions les plus fermes", a déclaré la candidate à l'élection présidentielle Valérie Pécresse
11h48: Le Président français Emmanuel Macron demande la tenue d'un sommet de l'Otan "au plus vite"
11h27: Boris Johnson va s’adresser aujourd'hui aux Britanniques à la télévision puis au Parlement au sujet de l’intervention russe en Ukraine, qu’il a qualifiée de « catastrophe pour le continent » européen. Le Premier ministre britannique a présidé en matinée une réunion de crise à Downing Street et promis une réponse « décisive » à l’invasion lancée par l’armée russe. « C’est une catastrophe pour notre continent », a-t-il tweeté.
Il a indiqué qu’il allait s’adresser aux Britanniques. « Je vais aussi m’entretenir avec les autres dirigeants du G7 et j’appelle à une réunion d’urgence de tous les dirigeants de l’Otan dès que possible », a-t-il ajouté. Il s’exprimera devant le Parlement à 17H00 GMT.
Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, James Cleverly, a indiqué que Londres préparait, en coopération avec les Occidentaux, « des sanctions d’un niveau sans précédent pour punir cette agression ». Le Royaume-Uni avait sanctionné mardi cinq banques et trois oligarques russes après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
Ces mesures avaient été critiquées par certains élus comme trop faibles face à l’ampleur de la crise en cours. S’il a adopté une position dure face à Moscou dans cette crise, le gouvernement britannique est accusé dans le même temps de fermer les yeux depuis des années sur l’origine de l’argent russe affluant à Londres.
11h21: "Le président Zelensky a assuré que tous les systèmes ukrainiens, dont le système bancaire, fonctionnent correctement. Il a appelé le peuple russe à se prononcer contre la guerre", a déclaré l'ambassadeur d'Ukraine en France.
11h15: Les prix du pétrole s'enflammaient jeudi, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine propulsant le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, une première depuis 2014. Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril s'envolait de 8,59% à 100,01 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison le même mois prenait 8,76% à 105,28 dollars, également à un sommet depuis 2014.
11h05: Le président ukrainien Zelensky annonce qu'il "donnera des armes à quiconque veut défendre le pays"
10h59: Plus de 40 soldats ukrainiens et une dizaine de civils ont été tués, annonce la présidence ukrainienne
10h56: Volodymyr Zelensky a annoncé dans une adresse à la nation, la rupture des liens diplomatiques avec Moscou. « Nous avons rompu les liens diplomatiques avec la Russie », a-t-il déclaré alors que ces relations avaient été maintenues même après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
10h50: Le Conseil de défense, organisé ce matin à l'Elysée, vient de se terminer
10h48: Le ministère de l’Intérieur ukrainien fait désormais état de cinq soldats morts. Un militaire de la défense anti-aérienne a été tué dans la région de Zaporijjia (sud) alors que quatre garde-frontières ont péri dans diverses localités de la région de Kherson (sud).
10h44: L'armée ukrainienne affirme avoir tué une cinquantaine "d'occupants russes" dans la région de Lougansk (est), alors que l'Ukraine fait face à une invasion de Moscou lancée dans la matinée. "Le 24 février, près de 50 occupants russes ont été liquidés près de la localité de Chtchastia", dans l'est de l'Ukraine, a assuré l'état-major de l'armée ukrainienne dans un communiqué. Le terme "d'occupant russe" peut désigner tant les soldats russes que les combattants séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine.
10h22: Le gouvernement espagnol a condamné « fermement » l’attaque militaire russe contre l’Ukraine, la qualifiant d’« agression complètement injustifiée » et « d’une gravité sans précédent ». Cette opération militaire « constitue une violation flagrante du droit international qui met en danger la sécurité globale et la stabilité », ajoute le communiqué.
Peu de temps auparavant, le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, avait affirmé sur twitter que son gouvernement « condamne l’agression de la Russie contre l’Ukraine et est solidaire du gouvernement et du peuple ukrainiens ». Il avait aussi affirmé « être en contact étroit » avec les autres pays de l’Union européenne et de l’Otan pour « coordonner (leur) réponse ».
« En ces heures si difficiles, nous voulons également réitérer notre appui à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Ukraine et montrer notre soutien total et notre solidarité avec le peuple ukrainien », poursuit le communiqué gouvernemental. Le texte ajoute que la réaction de l’UE et de l’OTAN sera « adaptée à la gravité de l’action illégale de la Fédération de Russie ».
Le gouvernement confirme que M. Sánchez assistera jeudi après-midi à Bruxelles au sommet européen extraordinaire qui avait été convoqué d’urgence après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions russophones de l’est de l’Ukraine, avant même que le président russe Vladimir Poutine annonce tôt jeudi matin le début d’une opération militaire contre l’Ukraine.
Une réunion du Conseil de Sécurité nationale de l’Espagne a, en outre, été convoquée pour 11H00 GMT au palais de la Zarzuela sous la présidence du roi Felipe VI, ajoute le communiqué. Par ailleurs, le gouvernement espagnol a décidé le report d’une cérémonie d’hommage à la population de l’île de La Palma, dans l’archipel des Canaries, frappée à la fin de l’an dernier par une éruption volcanique, qui devait se tenir jeudi après-midi sous l’égide du roi.
09h52: Le point sur ce que l'on sait ce matin
La Russie a lancé jeudi à l'aube une invasion de l'Ukraine, avec frappes aériennes à travers le pays, notamment la capitale Kiev, et l'entrée de forces terrestres depuis le nord, l'est et le sud du pays, selon les gardes-frontières ukrainiens qui enregistrent de premières pertes. L'offensive a suscité une tollé international auquel Moscou reste sourd.
Deux jours après avoir reconnu l'indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, le président russe Vladimir Poutine, qui a affirmé vouloir les "défendre" contre une agression ukrainienne, a donné le signal des hostilités. "J'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale", a annoncé M. Poutine dans une déclaration surprise à la télévision avant 6H00 du matin (03H00 GMT). "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a dit le maître du Kremlin, assis à un bureau en bois sombre.
"Nous n'avons pas dans nos plans une occupation des territoires ukrainiens, nous ne comptons imposer rien par la force à personne", a-t-il assuré, appelant les militaires ukrainiens "à déposer les armes" Il a répété ses accusations infondées d'un "génocide" orchestré par l'Ukraine dans les territoires sécessionnistes prorusses de l'est du pays, argué de l'appel à l'aide des séparatistes annoncé dans la nuit et de la politique agressive de l'Otan à l'égard de la Russie et dont l'Ukraine serait l'outil.
Peu après, une série d'explosions étaient entendues à Kiev, Kramatorsk, ville de l'est qui sert de quartier-général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (est), deuxième ville du pays, et à Odessa (sud), sur la mer Noire. Les sirènes d'alerte aérienne retentissaient toutes les 15 minutes à Lviv, la ville de l'ouest où les Etats-Unis et plusieurs autres pays ont déplacé leurs ambassades, et à Odessa.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "a donné l'ordre qu'un maximum de pertes soient infligées à l'agresseur", a indiqué le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaloujni, assurant que les l'armée "contrait avec dignité" les attaques ennemies.
Les gardes-frontières ukrainiens ont indiqué que des forces terrestres avaient pénétré en territoire ukrainien depuis la Russie et le Bélarus, faisant état de trois morts dans leur rangs. Dans le métro de Kiev, des dizaines d'habitants tentaient de se mettre à l'abri ou de quitter la ville, par train ou par route.
09h15: Le président ukrainien a donné l'ordre à ses troupes d'infliger le maximum de pertes aux militaires russes qui envahissent son pays, a indiqué sur Facebook le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaloujni. «Le commandant suprême des forces armées (le président Volodymyr Zelensky) a donné l'ordre qu'un maximum de pertes soient infligées à l'agresseur», a indiqué le général, assurant que l'armée «contrait avec dignité» les attaques ennemies.
08h38: L'Elysée annonce la tenue d'un Conseil de défense en urgence dès 9h
08h37: L'Ukraine annonce que les forces terrestres russes viennent d'entrer dans le pays
07h89: Première réaction d'Emmanuel Macron : "La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine. La Russie doit mettre immédiatement fin à ses opérations militaires. La France est solidaire de l’Ukraine. Elle se tient aux côtés des Ukrainiens et agit avec ses partenaires et alliés pour que cesse la guerre.

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07h39: Des explosions ont été entendues dans plusieurs villes dont la capitale Kiev, Kharkiv, deuxième ville du pays, Kramatorsk, Dniepr, Donetsk, mais aussi les cités portuaires de Marioupol et Odessa, laissant présager une attaque de grande ampleur et parfaitement coordonnée.
07h33: L'Ukraine affirme avoir abattu cinq avions et un hélicoptère russes. De son côté, la Russie dit avoir détruit les bases aériennes et la défense anti-aérienne ukrainiennes.
07h05: L'armée russe a assuré ce matin viser avec des "armes de haute précision" les sites militaires en Ukraine, où Moscou a lancé une opération militaire, ont rapporté les agences de presse russes. "Les infrastructures militaires, les installations de défense aérienne, les aérodromes militaires et l'aviation des forces armées ukrainiennes sont mis hors d'état de nuire avec des armes de haute précision", a indiqué le ministère russe de la Défense.

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06h38: Les sirènes d'avertissement anti-bombardement retentissent à Kiev.
#SONDAKİKA
— ibrahim Haskoloğlu (@haskologlu) February 24, 2022
Putin'in savaş ilan etmesinin ardından Rusya ordusu, Ukrayna'nın birçok bölgesini bombalıyor.
pic.twitter.com/Je8sObhVFh
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05h50: Des troupes russes arrivent dans les villes portuaires de Marioupol et Odessa, rapporte l'agence de presse russe Interfax, citée par l'agence de presse Reuters jeudi matin.Des signalements d'explosions entendues avaient été rapportés pour ces deux villes, parmi d'autres. Selon le ministre des Affaires étrangères ukrainien, la Russie a entamé une "invasion de grande ampleur".
L'aéroport international de Kiev est évacué alors que l'espace aérien ukrainien est fermé à l'aviation civile. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé jeudi à 06h00 heure de Moscou (04H00 HB), une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays.

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05h28: L'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a dénoncé mercredi soir "le mépris" affiché par la Russie à l'égard des Nations unies après la décision de Vladimir Poutine d'envoyer des troupes en Ukraine."La Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations", a-t-il ajouté. L'annonce par le président russe est intervenue au moment même où le Conseil de sécurité de l'ONU se réunissait sur la question de la crise entre l'Ukraine et la Russie.
Cette décision, "au moment même où ce Conseil est réuni, illustre le mépris dans lequel la Russie tient le droit international et les Nations unies", a déclaré l'ambassadeur français. "Nous appelons la Russie à respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, nous appelons à la protection et au respect de tous les civils, notamment les personnes vulnérables, les femmes et les enfants, et le personnel humanitaire", a-t-il également lancé.
04h51: Plusieurs explosions ont été entendues dans la capitale ukrainienne Kiev et dans d'autres villes du pays, rapportent les agences de presse Reuters et AFP.Des explosions ont été recensées dans la capitale ukrainienne mais aussi dans la ville portuaire de Marioupol, celle de Charkov au nord-est du pays, à Odessa, port de la mer Noire au sud et à Kramatorsk à l'est. Ces témoignages surviennent alors que le président russe Vladimir Poutine a annoncé peu avant, jeudi à 06h00 heure de Moscou, une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays. Le président américain Joe Biden a aussitôt dénoncé une "attaque injustifiée" qui provoquera "des souffrances et pertes de vies humaines". "Le monde exigera des comptes à la Russie", a-t-il promis.
Vos réactions
Quelle tristesse! Une pensée pour tous ceux qui souffrent là-bas.
Les français n'en veulent plus.
Je suis français et je m'apprête à voter pour lui comme je l'ai fait en 2017.
Et votre Zemmour, hormis les 10-15% du corps électoral (donc même pas tous les français), personne n'en a jamais voulu et n'en voudra jamais.
« Maintenant, il faut dire à Poutine : c’est stop !! »
#Pecresse2022
Jupiter habite en Russie pas à l’Elysée. Sans cela, souhaitons qu’il y ait le moins de victimes possibles.
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