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EN DIRECT - Dermatose bovine: "Les sanctions seront très sévères" en cas de non respect des consignes sanitaires, affirme la ministre de l’Agriculture Annie Genevard - Des agriculteurs en colère bloquent des autoroutes et axes de grand passage - VIDEO

17h19: Sur BFM TV, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard annonce: "Nous vaccinerons entre 600 000 et 1 million de bovins".  

Et d'indiquer: "On va vacciner massivement une partie de l’Occitanie. Nous avons établi un cordon sanitaire pour protéger plus largement. Je veux protéger l’ensemble du cheptel français". 

Avant de préciser: "Nous vaccinerons entre 600 000 et 1 million de bovins".

"Je demande à chacun de respecter les vétérinaires", a également déclaré Annie Genevard, suite aux incidents et insultes dont certains ont été victimes.

"Nous avons assez de doses de vaccins. Je viens de recommander un million de doses pour faire face à cette maladie",  indique Annie Genevard.

 "Généralement quand il y a un cas visible, il y en a d’autres autour", précise-t-elle pour justifier la mesure d’abattage généralisé.

Et de poursuivre: "Nous avons un protocole qui est solide qui fonctionne et qui protège aujourd’hui. J’entends les propositions des éleveurs et nous allons les étudier. Je n’ai pas décidé unilatéralement de ce protocole, je me suis appuyé sur des experts qui m’ont conseillé"

Et de prévenir: "Un seul manquement fait courir un risque à tout le monde. Nous serons extrêmement sévères"

16h42 : Le sénateur du Gard Laurent Burgoa a plaidé lundi en faveur d’une vaccination préventive contre la Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) pour les élevages de taureaux de race camarguaise et espagnole, dont la disparition « en cas d’épizootie non maîtrisée » serait une « perte irréversible ».

« Une telle mesure, anticipatrice et responsable, permettrait de sécuriser les cheptels, de rassurer les éleveurs et de prévenir des abattages sanitaires aux conséquences humaines, culturelles et économiques dramatiques », a indiqué avoir écrit le sénateur Les Républicains (LR) à la ministre de l’agriculture, Annie Genevard.

« La disparition de ces races, conséquence possible d’une épizootie non maîtrisée, serait une perte irréversible pour notre patrimoine national », a ajouté Laurent Burgoa, cité dans un communiqué. Malgré les « contraintes logistiques et budgétaires » d’une campagne de vaccination, « l’inaction ou une réaction tardive ferait peser un risque bien supérieur », a-t-il ajouté.

15h38: Christophe Ramond, le président du Conseil départemental du Tarn, publie sur X la lettre adressée ce matin au Premier ministre, Sébastien Lecornu.

 

 

11h01: La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a ouvert la porte lundi à une éventuelle suspension de la procédure jusqu’ici en place pour gérer la dermatose nodulaire contagieuse, vivement critiquée par une partie des agriculteurs.

Interrogée sur France 2 sur la possibilité d’une suspension de la procédure en vigueur, et notamment de l’abattage systématique des troupeaux affectés, elle a répondu: « La discussion est ouverte sur ce point et je ne veux pas vous donner de réponse catégorique aujourd’hui, parce ce temps de dialogue est indispensable et il faut pouvoir y associer les professionnels ».

La ministre a toutefois défendu la politique sanitaire en vigueur, affirmant que la situation était à l’heure actuelle « sous contrôle ».

La stratégie mise en place implique l’abattage de toutes les bêtes des élevages affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et une « vaccination d’urgence » des bovins sur 50 km à la ronde. La zone de vaccination a récemment été élargie dans le sud de la France.

« Ce que la science et les vétérinaires nous disent, ce que les pays étrangers ont appliqué, c’est trois piliers: le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement », a de nouveau insisté la ministre lundi.

Mais cette méthode est vivement contestée par des éleveurs et des syndicats, comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne, et les actions se multiplient dans le pays et en particulier dans le Sud-Ouest.

« Le dialogue est ouvert avec la profession. (...) Notre responsabilité collective, (celle des) organisations syndicales, professionnelles, avec les vétérinaires, avec les scientifiques, c’est de dire ensemble, "déterminons comment on lutte au mieux contre cette maladie" », a ajouté la ministre.

« Bien sûr, il y a de l’angoisse parce que chacun s’imagine que le virus est à la porte de leur bâtiment d’élevage. Mais non, la situation est contrôlée aujourd’hui », a voulu rassurer Annie Genevard, qui se rendra dans la journée à Toulouse pour dialoguer avec des éleveurs et lancer une opération de vaccination du bétail.

« Je pense qu’il faut bien que chacun ait conscience que l’ennemi c’est le virus, et que d’abord il doit y avoir le respect des consignes », a-t-elle répété.

Du 29 juin au 13 décembre 2025, 111 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été détectés en France, selon le ministère de l’Agriculture.

10h45: La ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend aujourd'hui à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) contre laquelle des agriculteurs en colère bloquent des autoroutes et axes de grand passage dans le sud-ouest.

Alors que la crise sanitaire menace de devenir politique, la ministre, a affirmé lundi matin que « la situation est sous contrôle ». Elle doit se rendre en Haute-Garonne dans l’après-midi « afin de lancer la campagne de vaccination » d’un million de bêtes, destinée à endiguer cette maladie dans le Sud-Ouest.

A Carbonne, tout près de Toulouse, où elle est attendue notamment à la préfecture pour une « réunion de crise sur la situation sanitaire et la campagne vaccinale », une vingtaine d’agriculteurs ont passé la nuit sur un barrage installé sur l’A64 depuis vendredi.

« On attend d’être reçus et surtout d’être entendus » par la ministre, a déclaré à l’AFP Frédéric Meynard, céréalier, sur le blocage où une affiche proclame « Ici continue le pays de la résistance agricole.

A Cestas, près de Bordeaux, c’est l’autoroute A63 qui pour la première fois a été bloquée tard dimanche soir. Les glissières ont été rapidement démontées, les braseros se sont mis à crépiter, les vivres rapidement installés, dont des dizaines de saucisses grésillant sur des planchas, sous des barnums situés sous le pont autoroutier

 »Mon devoir est aussi de protéger 125.000 autres éleveurs qui ne veulent pas voir arriver la maladie chez eux, et de préserver 16 millions de bovidés« , a déclaré la ministre à L’Opinion.

 »La vaccination dans les zones concernées et dans le cordon qui les entoure, mesure centrale et déterminante pour enrayer la propagation de la maladie, constitue aujourd’hui le principal horizon d’espoir pour les éleveurs bovins« , affirme le ministère, soutenu par l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs.

La stratégie mise en place implique l’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et une  »vaccination d’urgence«  des bovins sur 50km à la ronde.

Mais cette méthode est vivement contestée par des éleveurs et d’autres syndicats, comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne, et les actions se multiplient dans le Sud-Ouest, comme le blocage de routes.

Dimanche, 27 actions ont été recensées en fin d’après-midi, rassemblant un peu plus de 1.000 agriculteurs, selon le ministère de l’Intérieur.

La sous-préfecture de Millau (Aveyron) a été recouverte de paille, lisier et pneus usagés, tandis que l’A64 était bloquée depuis vendredi soir sur plus d’une centaine de kilomètres du Pays basque à l’est de Tarbes par des dizaines de tracteurs.



 

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Vos réactions

Portrait de Touché01
15/décembre/2025 - 20h34

Début décembre il y avait eut 3.000 bêtes abattues depuis juin sur ... 19 millions de bovins en France.

Beaucoup de cinéma par les agriculteurs pour pas grand chose, comme toujours avec ces gens.

 

Portrait de CORNU 13
15/décembre/2025 - 18h15

"Vous mangerez des insectes et vous serez heureux."

Portrait de Touché01
15/décembre/2025 - 16h09

ils ont quelles sensibilites les paysans  Confederation paysanne , coordination paysanne ou Fnsea ..

Confédération paysanne : contestataires de gauche. Petits exploitants

coordination rurale : contestataires de droite. Petits exploitants

Fnsea : partis de gouvernement. pas du tout contestataires. Gros exploitants. En general les lois sont bien taillées pour eux.

Portrait de djelloul
15/décembre/2025 - 13h45

ils ont quelles sensibilites les paysans  Confederation paysanne , coordination paysanne ou Fnsea ..et je vais revenir sur une question qui me turlupine depuis longtemps Combien de pac pour les paysans ?????

Portrait de stylo07
15/décembre/2025 - 11h51

C'est normal qu'elle se rende auprès des agriculteurs  elle est Ministre de l'Agriculture 

Portrait de Ma vision des choses
15/décembre/2025 - 11h30

Dites moi amis agriculteurs, êtes-vous sûrs que les membres du gouvernement empruntent l'A64, l'A63, l'A75 et l'A65 pour aller dans leurs différents ministères ? Je pose juste la question. Parce que là vous êtes simplement en train d'embêter les consommateurs qui achètent vos productions ! Notamment les routiers qui se retrouvent sur des routes interdites aux PL ou inadaptées au passage de ces mêmes PL. Il faut quand même rappeler que lors de vos derniers blocages d'autoroute, 17 PL sont partis au fossé (en deux jours) sur une petite route de la Vienne qu'ils n'avaient pas d'autres choix que d'emprunter pour pouvoir faire leurs livraisons afin de ravitailler les français. Alors certains vont dire "oh bah les chauffeurs n'ont qu'à faire comme les agriculteurs". Je vous propose donc de regarder autour de vous depuis la place où vous êtes : tout ce que vous voyez est passé dans un camion. Du cadeau de Noël que vous avez commandé ou que vous allez acheter en magasin, au clavier sur lequel vous tapotez. De la bouteille d'apéro que vous allez consommer ce soir, au café que vous allez boire demain matin ! Rappelez-vous que lors du confinement, les seuls qui étaient sur les routes étaient les routiers (et le personnel médical) qui continuaient à travailler pour faire vivre les français ! Que les agriculteurs se battent pour leurs troupeaux oui, bien évidemment je le comprend et le soutien, qu'ils défendent leur travail et leurs bêtes c'est tout-à fait compréhensible. Mais la méthode d'empêcher la libre circulation de PL et des français sur les grands axes n'est pas la bonne solution. Les décisions gouvernementales voire européennes ne se prennent pas sur les autoroutes ! Vous ne visez pas les bonnes personnes ! Pour le Mercosur c'est pareil, si les français n'achètent pas ces produits importés d'Amérique du Sud, ils finiront à la benne et les enseignes les retireront de leurs rayons. Les français tiennent à leurs agriculteurs. Cependant il faudra aussi accepter que de l'autre côté de l'Atlantique le même sort sera réservé aux produits français. C'est un dilemme je le conçois... Sur ce je vous souhaite une très bonne journée en formulant le souhait que chacun de vous soit heureux dans la vie...

Portrait de Touché01
15/décembre/2025 - 11h30

On les imagine déjà tenant les barrages , s'hydratant à des cubis de rosé et grillant des merguez smiley

Portrait de Touché01
15/décembre/2025 - 11h07

Annie Genevard se rend aujourd'hui à Toulouse - Des agriculteurs en colère bloquent des autoroutes et axes de grand passage

Pas grave, elle viendra en hélico smiley

Les militants de gauche ne nuiront, comme à leurs habitudes, qu'au petit peuple qui lui va travailler.