EXCLU - Islamiste à Roubaix: Amine Elbahi, menacé de mort comme Ophélie Meunier, brise le silence et raconte sa vie sous protection policière: "Je ne me tairai pas"- VIDEO

Ce matin, Amine Elbahi était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. En exclusivité, le jeune homme est revenu sur sa vie sous protection policière après la diffusion, il y a une semaine, d'un reportage dans "Zone Interdite" sur M6 sur l'islamisme à Roubaix.

"Depuis la diffusion de ce reportage, j’ai reçu un certain nombre de menaces, des menaces de violences physiques et un certain nombre de menaces de mort. Ces personnes doivent être placées hors d’état de nuire. Avec mon avocat, nous avons déposé plainte devant le procureur de la République de Paris afin que ces personnes sachent que je ne me tairai pas. Je continuerai à prendre la parole", a-t-il débuté.

Et d'ajouter : "On me reproche d’avoir tenu un discours de vérité, d’avoir dit qu’on s’en prend à une minorité bruyante qui agit au nom de l’islam alors que la quasi totalité des musulmans de ce pays aiment la France. Je veux que cette minorité sache que nous ne nous tairons pas". Amine Elbahi a confié avoir "été touché par la solidarité" des personnes sur les réseaux sociaux qui lui ont envoyé des messages de soutien.

"Je suis placé sous protection policière. Je tiens à remercier les policiers qui m’accompagnent aujourd’hui au quotidien pour que je puisse m’exprimer pour défendre les valeurs de la République et pour porter un certain nombre d’idées pour la France. Je vis très bien cette protection policière. J’estime qu'elle était nécessaire", a-t-il continué.

Avant d'expliquer : "Je suis serein et confiant. A seulement 25 ans, la vie change. Nos déplacements sont organisés, préparés. Ce n’est plus la même chose. Il y a eu un changement dans ma façon de m’exprimer. Je ne suis pas plus prudent, bien au contraire. Je vise une minorité qui agit au nom de l’Islam. Cette minorité cherche à nous faire taire. Nous parlons de l’islamisme. Je ne me tairai pas, je continuerai à prendre la parole malgré les menaces".