Christophe Gleizes Le 18 juin dernier, le procureur de la République de Toulouse expliquait en conférence de presse que les gendarmes étaient arrivés au domicile des Jubillar le 16 décembre, soir de la disparition, et avaient découvert une machine en train de tourner dans laquelle se trouvait la couette de Delphine avait relaté l’ancien procureur de Toulouse, le 18 juin 2021:
"Quand ils arrivent sur place à 4h50 les gendarmes trouvent Cédric Jubillar occupé à déclencher une machine à laver dans laquelle se trouve la couette du lit sur lequel elle dormait, ça se passe dans un contexte incongru et ça se situe dans une habitation ou l'etat d'entretien est négligé. On ne voit pas l'intérêt".
Mais rebondissement hier car on apprend que la couette n'a en réalité jamais été dans la machine à laver. BFM précise en effet que des photos prises le 16 décembre montrent que la couette était bien dans le salon, et non dans la machine à laver, quand les gendarmes sont arrivés.
"Le procureur a menti", ont affirmé les avocats de Cédric Jubillar qui défendront, mardi 11 janvier leur client en vue d’une remise en liberté. "Les gendarmes ont indiqué que Cédric Jubillar était en train de mettre du linge dans le lave-linge qui ne tournait pas et ils n'ont jamais parlé de couette".
D'ailleurs selon des informations qu'avait révélé de La Dépêche du Midi en octobre, les expertises réalisées sur l'eau de la machine à laver du couple Jubillar dont on pensait alors qu'elle avait contenu la fameuse couette n'avaient d'ailleurs révélé aucune trace de sang ni d'urine.
Le 11 janvier, les avocats de Cédric Jubillar, Mes Martin, Franck et Alary vont plaider une nouvelle fois la remise en liberté de leur client devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.
L'un des avocats de Cédric Jubillar, précise les choses dans Le Figaro, ce matin : "Pour la couette, je vous le dis, c'est faux, elle n'était pas en train d'être lavée ce soir-là. En réalité, ce qui reste dans ce dossier sont des indices de contexte et de circonstances. Ils étaient en instance de divorce, le divorce n'était pas très bien accepté par Cédric, ce qui n’est pas tout à fait vrai, mais tout cela devient des indices graves et concordants. Mais des éléments matériels, il n’y en a absolument pas."
Mais, un autre élément semble également à l'encontre des propos du procureur de l'époque, cela concerne le podomètre de son téléphone. Selon le procureur de la République de Toulouse, il indiquait que le mari n'avait fait que 40 pas pour rechercher sa femme disparue, ce qui lui semblait suspect.
Or, la Dépêche du Midi avait révélé en décembre que 255 pas ont été effectués entre 4h du matin lorsqu'il appelle les gendarmes et 5h du matin lorsque les gendarmes arrivent sur place. Un chiffre qui équivaut à 200 mètres environ.
Vos réactions
Oui, gros scoop, dans un prochain article, on apprendra que ce n'était donc pas la couette, mais la housse de couette qui était dans la machine !
Laissons la justice faire son travail même si c'est long , le Procureur de la République ne fait que répéter des propos ou des faits portés à sa connaissance par les enquêteurs à moins qu'il ne se soit déplacé sur les lieux pour procéder aux constatations ce qui est peu fréquent.
Une nouvelle affaire Seznec ? Une nouvelle affaire Omar Raddad ? Une nouvelle affaire Outreau ? Personne ne détient les clés de cette affaire : Soit le gars est un sacré falsificateur soit il est innocent. Mais s'il est avéré que le Procucureur a fait une, voire plusieurs, fausse(s) déclaration(s) tout le dossier devra repartir de zéro et, en attendant des éléments et des preuves, sa présomption d'innoncence devra déclencher sa sortie de prison.
Arf ! 250 pas c'est tellement mieux !!
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